Seule la modernisation de notre fiscalité suicidaire peut changer le cours des événements.
Le renouvellement conceptuel et technique ne dépend ni de nos entreprises, ni de nos salariés, ni des artisans, ni de nos financiers mais de notre pouvoir politique et de lui seul.
Il est en effet urgent de libérer la production, la distribution et toute activité saine et morale, respectueuse des valeurs humaines et charges sociales.
C'est une aberration malthusienne* d'exercer des contraintes sur toute activité qui a pour but l'entretien et le développement de la vie des êtres humains et en particulier de toute entreprise dont le rôle social est de créer des emplois, de distribuer des salaires et d'abaisser les prix à la consommation.
La fabrication des produits et leur distribution n'ont pas à prendre en charge l'état de santé de la population, le maintien ou le développement de la démographie, la gestion de l'infrastructure ou des structures de la nation. Le leur imposer relève de la confusion mentale.
Cette aberration tient au fait que lors de la création de la législation sociale l'assiette salariale était la plus discrète. Faire porter ces prélèvements sur les revenus ou sur les prix de détail en eut doublé ou triplé le montant et provoqué le rejet.
La formule adoptée a permis de faire croire que la note était réglée par le salarié et l'entreprise. C'est une habile supercherie car en définitive elle l'est par le consommateur. L'entreprise est bien obligée d'intégrer les deux parts dans ses prix de revient et donc dans ses prix de vente. Toute la population paye en fait les avantages sociaux réservés aux salariés. Il serait logique qu'elle en bénéficie.
Il est donc indispensable de tout changer, de conception, d'assiette et de technique.
* Malthusien : partisan d'une restriction de la production.
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Dernière mise à jour le : 04 mars 2006.