ABEILLES ET CITOYENS EN DANGER DE MORT
Citoyens soyons très attentifs au Préambule :
Médicaments et pesticides, même origine.
Telford Taylor, le Premier Procureur américain, avait lancé au Tribunal de Nuremberg un avertissement contre les dirigeants d'Hoechst, Bayer et BASF présidant aux destinées d'IG-Farben : "Ces accusés, et non les nazis, sont les principaux criminels de guerre. Si la culpabilité de ces accusés n'étaient pas révélée et sanctionnée, ils constitueraient pour la paix mondiale future une menace plus grave qu'Hitler s'il était encore envie". La prédiction alarmante de Taylor s'est pleinement réalisée aujourd'hui, 50 ans plus tard seulement. Ces responsables ont été libérés après leur condamnation dès 1952 avec l'aide de Nelson Rockfeller leur ancien partenaire commercial.
Une fois libérés ces dirigeants infiltrèrent immédiatement les plus hautes fonctions de l'économie allemande. Les anciens directeurs d'IG-Farben et d'anciens membres du parti Nazi occupèrent les conseils d'administrations et des postes clefs.
Non seulement ils empoisonnent l'être humain avec leurs médicaments mais en outre ils polluent à outrance avec leurs pesticides. Le Némacur, 12.000 victimes en Espagne, le Phosmet récemment, principal agent responsable de la maladie de la vache folle, et près de nous le Gaucho. Voyez où nous allons. A vous de réagir et de nous aider. ( Les 8 première lignes : Tirées du Tribunal de Berlin - Le Dr Matthias Rath accuse le cartel pharmaceutique). Livre à se procurer à MR Publishing - BP 859 - 7600 - AW - ALMELO. Tel : 00.31.546.533.340
POUR LES ABEILLES :
Apportez votre soutien à Henri Clément Vice-Président de l'apiculture française (UNAF) 26, rue des Tournelles 75004 PARIS
Tel : 01.48.87.47.15 - E-mail : unaf@wanadoo.fr -
Les abeilles en danger.
Les abeilles sont gravement menacées et au delà d'elles, c'est l'humanité qui est en danger. Rappelons nous le nombre de plantes qui dépendent de ces travailleuses. Rien qu'en Europe, il y a environ 20.000 espèces végétales qui ne doivent leur reproduction qu'à la pollinisation des abeilles.
Pourquoi tombent-elles comme des mouches?
Il "semblerait" (c'est prouvé : CNRS, travaux de Bonmatin à Orléans - L'INRA, travaux de Suchail et Belzunces à Avignon ) que les pesticides "nouvelle génération", dit systémique, soient responsables de cette hausse de la mortalité des abeilles. En particulier le Gaucho - marque commercialisée par Bayer groupe agrochimique - dont la substance active est l'imidaclopride.
La firme Bayer, vantant le Gaucho comme totalement inoffensif et non stagnante dans la terre, prétendait résoudre les problèmes de pollution liés à l'usage de pesticides classiques. Ce type de pesticide enrobe directement la graine qui donnera le tournesol, le maïs, la betterave, le blé, l'orge...Il est chargé de détruire pucerons et autres insectes, c'est un puissant neuro toxique. Le seul problème est que finalement ce produit s'est révélé beaucoup plus nocif que ne l'a dit Bayer. Il faut savoir qu'un compostage réalisé dans de bonnes conditions, appuyé par un rééquilibrage en magnésie, feraient disparaître les 2/3 du parasitisme existant.
Depuis 1994, les apiculteurs de différentes régions françaises se sont plaints de pertes importantes de production de miel et d'abeilles. Chaque année près du quart des ruches françaises perdent leurs travailleuses. Autrement dit 450 000 ruchers ont été détruits entre 1996 et aujourd'hui. Après des recherches, ils ont pointé la responsabilité du Gaucho dans la perte de leur cheptel. Depuis, les apiculteurs se battent pour faire interdire ce traitement. Des études, faites en 1999 par le CNRS, vont dans leur sens puisqu'il est apparu que des traces d'imidaclopride étaient encore présentes dans la terre pendant 2 ans. Il est aussi apparu que ce produit se retrouve dans toutes les parties de la plante et en particulier dans la fleur que l'abeille butine. Il est prouvé enfin que l'abeille est très sensible à cette substance même à des quantités infinitésimales. En ingérant ce produit, les abeilles sont complètement perdues et n'arrivent plus à rejoindre leur ruche. Bref, des conclusions accablantes pour un pesticide qui est pourtant un des fleurons de la firme Bayer.
Finalement, Jean Galvany ministre de l'agriculture, a suspendu l'autorisation de traiter le tournesol au Gaucho en 1999, mais celui-ci a été remplacé par une autre substance - le Fipronil- tout autant montré du doigt : le Régent d'Aventis (ex Rhône Poulenc). De toute façon, cette mesure reste très insuffisante dans la mesure où le Gaucho reste encore utilisé pour des plantes butinées par les travailleuses - par exemple, le maïs qui est quand même la première plante pollinifère
C'est pas vraiment cohérent... C'est d'ailleurs ce qu'a exprimé en substance la décision du conseil d'État, en octobre 2002, en demandant au ministre de l'agriculture et de la pêche de prendre en compte, sous trois mois, la demande des apiculteurs qui exigent l'abrogation de l'autorisation du Gaucho.
Les apiculteurs n'ont certes pas dit leur dernier mot mais la partie est serrée car n'oublions pas que la mise sur le marché de ce produit a été validée par l'État en 1992 et que le Gaucho sur le Maïs rapporte à Bayer un chiffre d'affaire de 40 millions d'euros environ.
Dans ces conditions, il est difficile de penser que l'affaire soit finie. Pourtant, de plus en plus de région sont touchées par ce carnage et "les abeilles françaises" ne sont pas les seules à disparaître.
Cela fait maintenant 10 ans que le principe de précaution n'est pas appliqué. Or, les conséquences pour l'humanité de la disparition des abeilles vont bien au delà de la production de miel. En sauvant les abeilles, il est question de sauver l'espèce humaine si l'on en croit Eistein.
Il est troublant qu'en observant le problème sous un autre angle, on prend conscience de certaines similitudes avec la problématique liée aux OGM. En effet, on nous impose des productions qui nuisent à l'environnement et à l'équilibre de la biodiversité. C'est la dictature de l'agriculture destructive qui répond à des normes de profits rapides. De grands groupes internationaux sont en train d'imposer de nouvelles conditions de production alimentaire à l'échelle mondiale et les tests d'homologation classiques nationaux se révèlent totalement dépassés. Le principe de précaution est quant à lui une belle farce.
Les présidents des partis Progressistes Européens, Belges et Français.