En votre âme et conscience

Le professeur Michel Bounias, Directeur de recherches à l’INRA, Professeur à l’Université d’Avignon, a entrepris une étude préliminaire de l’incidence de l’ESB en France et son récent développement.

Grâce aux recherches et investigations antérieures de Mark Purdey, agriculteur anglais, il a montré une forte corrélation de l’affection (ESB) avec la campagne d’éradication du varron en France.

Il a demandé à collaborer avec ce dernier pour entamer des études complémentaires sur le rôle des pesticides et celle des métaux lourds présents dans l’environnement dans le déclenchement de l’E.S.B.

« Si j’interviens aujourd’hui ce n’est pas en tant que ministre ayant eu la responsabilité du sujet dont nous discutons. J’interviens en tant qu’individu qui a toujours eu un vif intérêt vis à vis de l’ESB depuis de nombreuses années.

Je suis ici pour parler de la contribution apportée par un électeur remarquable de ma circonscription, Mr Mark Purdey, sur ce sujet .

La correspondance que j’ai reçu de Mr Purdey m’était complètement incompréhensible. Je ne suis point un scientifique, mais j’ai cherché à faire en sorte qu’elle reçût la considération qu’elle méritait.

C’est un producteur de lait. Boursier durant ses études, il refusa une place à l’Université pour l’étude de la zoologie et de la psychologie en 1972, dans le but de démarrer une communauté consacrée à l’agriculture biologique dans l’Ouest de l’Irlande. Il a continué dans l’agriculture, depuis lors, et il est devenu un scientifique impliqué dans l’étiologie de l’ESB. Il a réalisé des enquêtes sur les facteurs environnementaux qui entourent les groupes isolés d’Encéphalopathies Transmissibles (TSE) dans le monde. Il a publié 5 articles traitant de l’ESB et de sa théorie sur les organo-phosphorés (OP) dans les journaux et revues destinés aux professionnels.

Sa position actuelle provient de son refus d’appliquer les directives du décret visant à l’éradication du varron (Warble Fly Order) en 1982. Lorsque parut le décret, il refusa de traiter ses animaux. Il pensait que le système nerveux de son bétail pourrait être endommagé. La dose employée était trois fois plus élevée que celle préconisée par le fabricant de ce produit chimique( cousin de la thalidomide de sinistre mémoire ) extrêmement puissant (appliqué dans certains départements français) .

Mr Purdey s’en est tenu à sa théorie, qu’il a complétée et renforcée. Ces organo-phosphorés (OP)dans le traitement et la prévention contre le varron. De nombreuses personnes sont aussi exposées aux OP. Ces OP sont utilisés pour le traitement des cultures, en pulvérisations, et on les retrouve dans les shampooings contre les poux, et dans les produits pour les chiens contres les puces (ils détruisent le système nerveux des charançons, des puces etc..).

Les travaux de Mr Purdey ont montré un lien entre une carence en Cuivre et sa substitution par le Manganèse, qui semble dû aux OP, en ce sens qu’ils provoquent, ce qu’il appelle de façon saisissante, une réaction létale en chaîne au niveau du cerveau. Mes connaissances scientifiques sont insuffisantes mais, apparemment, le Cu se lie au prion normalement. Quand le cuivre n’est pas là, c’est le manganèse qui prend sa place.

Mr Purdey a insisté sur l’augmentation de l’usage du manganèse. Nous l’utilisons à la place du plomb dans les carburants. On l’emploie dans les aliments pour favoriser la croissance des volailles et la production des œufs. On l’incorpore aussi dans les pierres pour améliorer la croissance des veaux.. J’ai idée que 98% du manganèse administré aux volailles passe dans leur litière ; incorporée à son tour dans les aliments composés pour le bétail.

En définitive, la théorie sur laquelle travaille Mr Purdey est que l’interaction des organo-phosphorés doit être considéré comme un déclic possible quand elle est couplée avec un excès de manganèse au niveau du cerveau, conduisant à une réaction en chaîne qui provoque la maladie.

Des professeurs en France et en Italie viennent de terminer des études montrant les mêmes corrélations que Mr Purdey a constatées.

Il apparaît à présent qu’il y ait un ensemble de preuves fort révélateur. Nous sommes en présence d’une théorie plus sérieuse qu’on ne l’a pensé de prime abord ».

Nous voulons insister sur l’adoption du principe de précaution, face à cet organo-phosphoré d’une part, de l’Etat et non des conseillers techniques des Ministères intéressés, et d’autre part nous vous demandons à vous référer aux avis d’hommes scientifiques, indépendants, à l’abri de tout soupçon. Le document de Michel Barbaud et du Professeur Boucher « Equilibre Magnesio/Potassique » est à votre disposition, si vous le demandez à votre Chambre d’Agriculture. De même que vous pouvez le trouver sur le site : http://membres.lycos.fr/daudon/ ou http://daudon.free.fr dans la rubrique : Agriculture.