LES DEREGLEMENTS HEPATIQUES sont-ils le SIEGE DES MALADIES ?
Deux livres méritent toute notre attention sur la genèse des maladies, tout au moins le point de départ de presque tous les maux qui affligent les hommes depuis la nuit des temps. Il s'agit de « Votre foie et les plantes » d’Eugène G. Vaga, et « Conquête et protection de la santé avec la méthode Harmoniste » de Dextreit.
Importance fondamentale du foie et de la vésicule biliaire.
Nous naissons avec en principe, un capital santé incroyable. Le foie gestionnaire de ce capital, organe vital à cause de la multiplicité et de l’importance de ses fonctions, doit être protégé par tous les moyens. Il est préalablement nécessaire de bien comprendre que la plupart de tous les produits nés de la chimie (additifs et compléments alimentaires, antibiotiques, corticoïdes, vaccins etc.) doivent être le plus possible mis de côté afin de garantir l’association synergique équilibrée de plusieurs nutriments, une bonne capacité d’assimilation sans effets secondaires et une qualité énergétique propre au vivant; inutile de parler de consommation exagérée d'alcool, de café et de tabac. La plus légère atteinte de cet organe par: une alimentation inapropriée, industrielle ou non biologique (entre autres), peut compromettre le fonctionnement d’autres organes essentiels. Lorsque ce dérèglement se traduit par l'un des nombreux effets, que nous allons énumérer, le réflexe de tout professionnel de santé, consistera à rééquilibrer cet organe, en le drainant dans un premier temps (tout en cherchant la ou les causes) puis en mettant sur pied, une alimentation appropriée et noble. Tout autre procédé n'obtiendra pas l'effet recherché, tel est notre profonde conviction. Rien de sûr et d'équilibré ne peut-être construit au niveau cellulaire, tant que l'ordre naturel au niveau biologique n'a pas été respecté. La chimie a de trop démontré et ses limites et ses dangers!
Il est souhaitable de bien garder en mémoire que la terre nourricière est un organisme vivant, sur laquelle l'équilibre minéral doit être strictement respecté avec un rapport idéal 200/500; potasse / magnésie, sans oublier l'apport d'une fumure équilibrée (C/N). Ainsi évite-on l'altération des tissus de la plante, l'antagonisme du potassium face au magnésium protecteur et l'aggravation de la sensibilité aux parasites avec comme corollaire l'emploi des pesticides de synthèse, qui perturbent par la suite les métabolismes humains.
L'atrazine, exemple parmi des milliers d'autres, est frappant. Ce puissant herbicide, dont on peut facilement se passer est fortement cancérigène. C'est en outre un imposteur hormonal (impliqué à ce titre dans la progression des cancers du sein, de l'utérus, de la prostate et des testicules) "Une véritable agriculture biologique" livre de Jean Boucher, 3 rue de Mourzouck 44300 Nantes, et "Remarques sur l'agriculture génétiquement modifiée et la dégradation des espèces" Edts de l'encyclopédie des nuisances, 74 rue de Ménilmontant Paris - 20ème.
Le foie distribue à l’organisme tous les sels minéraux et oligo-éléments, en donnant à chacun la forme biologique qui le rend utilisable. Il réalise des synthèses fort complexes, telle la transformation des glucoses et des substances azotées en lipides et vice-versa; il intervient dans tous les mécanismes de la nutrition et, en outre, produit la bile contenant les déchets de toute les réactions de synthèse; sans être un véritable ferment, la bile permet l'absorption des substances alimentaires en favorisant l'émulsion des graisses auxquelles pourra s'attaquer le suc pancréatique; la bile facilite les mouvements péristaltiques, règle la prolifération des microbes intestinaux et modifie la tension superficielle de la paroi intestinale.
La vésicule biliaire prend une part active à la distribution de la bile; en se contractant deux ou trois heures après les repas, elle se libère petit à petit de son contenu et se vide à la phase terminale de la digestion. On comprend donc que chez des personnes souffrant du foie, certains troubles (douleurs plus ou moins fortes, urticaires, migraines) se manifestent au cours de la dernière phase de la digestion à la suite d'un dysfonctionnement de la vésicule biliaire.
Une des principales fonctions de la sécrétion biliaire est constituée par une très intense activité antiputride et désinfectante permettant d'éliminer de nombreuses substances toxiques dont l'éventuelle pénétration dans la circulation peut provoquer l'intoxication de tout l'organisme (donc la maladie). On peut considérer à juste titre, que le foie constitue un parfait laboratoire chimique de synthèse où se déroulent des réactions complexes donnant lieu à la formation du sang, des hormones, des enzymes, des vitamines et du glycogène. De même, le foie constitue un très grand dépôt de sang, d'eau et de fer (nécessaire à la production des globules rouges qui se chargent en hémoglobine), de glycogène dérivant de la transformation de l'amidon et des sucres ingérés (nécessaire à la contraction des muscles).
Si le fonctionnement est insuffisant ou déréglé, tout l'organisme s'en ressentira au point que certaines fonctions essentielles seront profondément perturbées et même arrêtées. La guérison définitive de chaque maladie hépatique nécessite une alimentation adéquate car aucune fonction permettant la digestion ne saurait se dérouler sans la participation du foie. Il importe donc de suivre le régime diététique prescrit étant donné que les maladies dites de la nutrition ont pour cause l'existence des troubles hépatiques.
CONSEQUENCES DIRECTES D'UN DEREGLEMENT HEPATIQUE
Mauvaise digestion. — Le bol alimentaire, après un bref séjour dans la bouche, reste environ 3 heures dans l'estomac, séjourne de 6h à 7h dans la portion de l'intestin grêle appelé duodénum et 10h à 20h dans le gros intestin. Il est donc de 16h à 27h sous l'influence de la bile, sur les 19h à 30 heures que dure la digestion . L'absence de bile rend impossibles ces phases de digestion; son insuffisance entrave le processus normal.
Mauvaises évacuations. — Selon que la bile s'écoule normalement ou non, qu'elle contienne tous les éléments nécessaires ou que sa composition soit imparfaite, selon qu'elle soit en suffisance ou non, les évacuations en subiront les conséquences. Le déséquilibre dans les fonctions peut se traduire par de la constipation, les sels biliaires qui stimulent le péristaltisme intestinal, étant en déficit. Le litre de bile sécrété chaque 24 heures, assure, grâce à sa viscosité, la lubrification de l'intestin. Souvent, des alternatives de diarrhée et de constipation aideront à poser le diagnostic. Les selles peuvent être décolorées ou, à l'opposé, hypercolorées; il en est de même pour les urines. Au lieu d'avoir une consistance normale, les selles sont parfois mal moulées ou pas moulées du tout; elles peuvent être en "ficelle", avoir une consistance de mastic, etc.
Spasmes intestinaux. — L'insuffisance de sels biliaires dans les intestins ou un défaut de la composition de la bile peut-être à l'origine d'un échauffement des parois intestinales. Cette irritation se répercute sur les terminaisons nerveuses de ces parois et détermine parfois des contractions spasmodiques des viscères.
Colibacillose. — La prolifération anormale du colibacille entraîne de sérieux troubles intestinaux ou urinaires, selon que ces bacilles en excèdent se fixent dans l'intestin ou émigrent vers les voies urinaires.
Une flore très nombreuse et variée séjourne normalement dans l'intestin (cæcum, plus généralement) et exerce une activité tout à fait favorable sur le processus terminal de la digestion si l'équilibre est maintenu entre ses constituants, parmi lesquels ont été identifiés: colibacilles, streptocoques, staphylocoques, protéus, bacilles pyocyaniques, bacilles botuliques, d'Ærtryck, de Gartner, des aérobies et des anaérobies, etc. Chacun ne devenant dangereux que si l'équilibre dans les proportions est rompu. C'est la bile normale qui régularise ce milieu. Sa composition conditionne l'état d'équilibre. Que certains éléments viennent à manquer dans la bile et c'est le désordre dans cette flore. Des espèces peuvent disparaître, d'autres prendre une prépondérance inquiétante. Le rétablissement de la situation ne découle pas d'une destruction des perturbateurs mais du rétablissement d'un milieu normal.
Vers. — Ce qui est valable pour la flore l'est, en partie, pour tous les parasites (vers, etc.). Il ne s'agit pas de régulariser la répartition des espèces, mais d'entretenir un milieu ne leur permettant pas de subsister. Lorsqu'il y a suffisamment de bile dans l'intestin et que cette bile contient tous ses éléments normaux, les vers ne peuvent ni prospérer, ni même séjourner. Si des larves sont introduites avec les aliments, elles sont vite acheminées vers les intestins où la présence suffisante de bile est un obstacle à leur survie. Quand tout fonctionne normalement, vers et larves sont neutralisés et évacués. Il est souvent nécessaire d'envisager des mesures directes contre les vers et parasites du corps mais ce ne sont que mesures secondaires, les primordiales consistant à remettre en marche le foie et ses annexes.
Inflammation, infection, fermentations. — Certains éléments de l'alimentation, imparfaitement transformés au cours du processus digestif, peuvent être à l'origine d'irritations exercées sur les muqueuses intestinales et créer ainsi une inflammation pouvant dégénérer en infection. Inflammation et infection sont entretenues par un milieu tout à fait défavorable lorsque ces éléments, insuffisamment imprégnés de sels biliaires, agents émulsifiants de l'intestin, ne tardent pas à fermenter dangereusement. Ce sont autant les éléments eux-mêmes que les produits de leur fermentation putride qui entretiennent un dangereux état d'irritation, bien connu des colitiques.
Démangeaisons anales. — Les déchets en cours de fermentation créent un échauffement au passage dans le rectum et l'anus. D'autre part, le bol alimentaire, mal digéré, libère des toxines tout au long du trajet intestinal; ces toxines passent dans le sang, causant ainsi une dangereuse intoxication. L'organisme se libère en partie de ces toxines par des éruptions, dont certaines, au niveau de l'anus, sont cause de désagréables démangeaisons. Lorsque l'intoxication atteint cette région c'est l'indication qu'elle est arrivée à un stade assez avancé et qu'il faudra de la persévérance dans la poursuite du traitement pour en venir à bout. La situation se rétablira progressivement, avec le retour à des fonctions hépatiques normales. Des vers (oxyures) séjournant dans le rectum peuvent être à l'origine de ces démangeaisons.
Frilosité.— On remarquera qu'en cas de frilosité excessive, le moment le plus désagréable se situe après le repas, c'est à dire pendant les premières heures de la digestion. Un foie surmené fournit un gros effort — dès que l'aliment arrive dans l'estomac — pour déverser de la bile dans l'ampoule de Vater, où la rejoindra le suc pancréatique, le tout devant arriver dans le duodénum en même temps que le bol alimentaire (le chyme) libéré par l'estomac. Cet effort accru peut mettre l'organe dans l'impossibilité partielle d'accomplir certaines autres fonctions. La circulation sanguine se ralentit, de même que certains échanges ou phénomènes vitaux tels que : oxydations, dissolutions, coagulation, réduction, hydratation et déshydratation, sur lesquels agit le foie par l'intermédiaire de ferments, diastases et enzymes. De ce ralentissement, il s'ensuit donc une frilosité excessive.
Pyrosis. — Ce terme désigne un ensemble de symptômes : sensation de brûlure partant de l'estomac et remontant par l'oesophage jusqu'à la gorge; éructations et renvois de liquide acide et brûlant. Ces phénomènes se placent souvent au début d'ulcère à l'estomac, mais peuvent aussi être interprétés comme signe d'hypoglycémie. Lorsque le métabolisme des glucides (sucres) est défectueux, la composition du sang est déséquilibrée et des accidents peuvent survenir. Que le pyrosis indique ceci ou cela, le remède est dans le soulagement du travail hépatique par l'élimination des aliments contraires et la stimulation du foie par les moyens naturels.
Déminéralisation. — Une sécrétion insuffisante des substances devant être normalement émises par le foie (sels biliaires, enzymes, etc.) ne permet pas la transformation parfaite des divers éléments de l'alimentation, leur utilisation et l'élimination des déchets. Il en résulte un état de dénutrition se traduisant par des carences, anomalies dans la constitution du corps, déficiences, etc. Il ne suffit pas d'introduire des surplus alimentaires pour régulariser la situation mais de permettre à l'organisme d'utiliser au mieux les aliments normaux. C'est encore l'affaire de redressement des errements à l'origine des troubles hépatiques. Quand les aliments sont conformes à la nature et que le foie accomplit son office, les carences se comblent sans autre intervention. La suralimentation ne parvenant qu'à aggraver un peu plus la situation de par le surmenage du foie.
Anémie. — Le foie est chargé de détruire les globules rouges usés et d'élaborer avec ce qu'il en reste, une substance présidant à l'élaboration des globules neufs. Une déficience dans l'accomplissement de cette fonction peut aboutir à l'anémie, de même que si le foie fixe mal les matières protéiques, s'il transforme imparfaitement les aliments porteurs de fer et n'assure pas les réserves de ce corps minéral. Un dérèglement du foie peut aboutir à la destruction des globules rouges (hémolyse), aussi bien vieux que nouveaux. Encore une fois, il importe d'agir sur le foie pour rétablir ces dysfonctionnements.
Diabète. — Le foie fabrique du glycogène, aux dépens des protéines et des hydrates de carbone; un peu aussi avec les graisses. Ce glycogène est soumis à l'action des sucs pancréatiques puis transformé en glycose ou glucose (sucre) par une nouvelle intervention du foie dont les cellules sécrètent une diastase spécialement réservée à cet effet. Ce sucre définitif est déversé dans le sang ou stocké dans le foie.
Que le foie fabrique trop de sucre ou qu'il soit dans l'impossibilité d'agir sur celui qui vient de l'intestin, le sang en reçoit un excédent qui est filtré au niveau des reins et est expulsé avec les urines. Il y a donc, à la fois, hyperglycémie (excès de sucre) et glycosurie (présence de sucre dans les urines).
Une perturbation dans les fonctions hépatiques a sa répercussion sur les reins, le cœur, la rate qui peut augmenter de volume (splénomégalie). Si le foie transforme mal les déchets azotés en urée (fonction uropoïétique), les reins peuvent se bloquer. Une neutralisation imparfaite des substances toxiques présentes dans le sang conduit inévitablement au surmenage du cœur qui s'épuise au pompage d'un sang impur. Ces impuretés, non éliminées au niveau des viscères de l'abdomen, doivent l'être par les poumons qui supportent les conséquences de ce regrettable état de fait.
Obésité ou maigreur. — Le foie produit, retient ou détruit les graisses, selon les besoins. Un dérèglement dans l'accomplissement de ces fonctions a pour conséquence, ou bien de retenir trop de graisses et de n'en pas détruire l'excédent, ou bien de ne pas produire celles dont le corps à normalement besoin.
La neutralisation et l'élimination des excédents alimentaires peuvent laisser à désirer; des substances résiduaires s'accumuleront alors dans les organes ou leurs tissus. Ces surcharges peuvent accentuer le déséquilibre des fonctions métaboliques (assimilation et désassimilation); il peut en résulter alors aussi bien de l'obésité qu'un maigreur excessive.
Une élaboration déficitaire de substances protectrices prélude à l'envahissement de l'organisme par les toxines, de même qu'une sécrétion insuffisante en éléments transformateurs (enzymes, etc.) est à l'origine d'un état de malnutrition, pouvant également conduire à l'amaigrissement par carences ou à l'embonpoint par accumulation de résidus des aliments non métabolisés. La même cause peut produire des effets apparemment opposés, selon les prédispositions.
Appendicite. — La sensibilité d'une région du foie peut faire souvent soupçonner une inflammation de l'appendice vermiculaire. Bien des prétendues "appendicites" ne sont en réalité que des points de congestion hépatique. Toutefois, dans l'appendicite vraie, le rôle du foie n'est pas négligeable, en raison des propriétés antiseptiques de la bile. C'est seulement si elle n'est pas émise régulièrement ou en quantité suffisante que la région appendiculaire s'enflamme et s'infecte.
Toxicoses. — Dans les cas d'urémie (urée dans le sang) hyperuricémie (acide urique dans l'organisme), azotémie (accumulation d'azote total) c'est encore le foie qui ne parvient pas à transformer l'azote excédentaire en urée par manque d'hormone ou de sels biliaires. L'acidose et l'acétonémie disparaissent avec le redressement des erreurs alimentaires et la remise en état du foie. Cet organe est un artisan actif de la formation du glucose dont il assure le stockage et la répartition dans le sang. L'hyperglycémie, l'hyperchlorurémie (chlorures excédentaires), nécessitent un drainage du foie et le redressement des déviations alimentaires.
Alcalose. — Dans ce cas, la défaillance des fonctions hépatiques est également en cause. L'organisme peut-être surchargé par un surcroît de substances alcalines. Comme l'acidose, l'alcalose morbide peut être considérée comme le premier stade de la déchéance, la porte ouverte aux maladies dites de civilisation.
CONSEQUENCES INDIRECTES D'UN DEREGLEMENT HEPATIQUE
Il serait trop long d'expliciter ( à moins que vous n'en fassiez la demande) l'énumération des troubles et maladies reportés ci-dessous, mais il n'en demeure pas moins vrai, que dans bien des cas, suivant l'expérience des praticiens en santé cités en début d'article, la malnutrition, découle d'une défaillance hépatique. Cette défaillance concerne les sels biliaires, les ferments, les hormones ou autres facteurs indispensables aux diverses opérations de transformation, fixation et neutralisation. Ce document n'aura qu'un seul but vous avertir de l'importance capitale du foie dans le maintien de la bonne santé. Quelques orientations seront données à la fin (si vous le souhaitez) mais à titre indicatif seulement. Seul un médecin averti, pourra vous diriger dans la remise en état de votre foie. Notre expérience dont on peut s'inspirer, et qui confirme les travaux de Dextreit peut, ne pas s'appliquer à tous.
Troubles de la vue. Troubles de l'ouïe. Hypertension artérielle. Pigmentation de la peau. Enflure des jambes.
Jambes rouges. Artériosclérose
Maladies de la peau. Asthme et rhume des foins. Rhumatismes. Rein flottant.
Déséquilibre glandulaire. Malaises au moment des règles.
Faiblesses musculaires ou tendineusesPieds plats. Psychasténie.
Cellulite. Varices. Hémorroïdes. Hypertension portale.
Végétations et amygdalite. Sinusite et corysa.
Bronchite chronique. Tendance aux hémorragies. Hémophilie.
Stérilité et impuissance. Réceptivité aux piqûres d'insectes.
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Dernière mise à jour le : 04 mars 2006.