LES GRAISSES DANS NOTRE ALIMENTATION
1 - LA DENATURATION DES LIPIDES
Seules les huiles vierges de première pression à froid ne subissent pas de traitements par les produits chimiques et la chaleur. Dans cette catégorie, existent les huiles vierges biologiques et les huiles vierges sans la mention : "issues de culture biologique".
Huit opérations sont effectuées sur le fruit d'origine.
a) - Pression des fruits à froid, tout comme pour les huiles extra - vierge; mais une proportion importante des lipides reste prisonnière dans le tissu cellulosique.
b) - Afin d'extraire ces derniers, on emploie des solvants chimiques. Il peut s'agir d'essence B (de pétrole 60/80) soit du trichloréthylène (triéline), soit du cyclonexane ( benzène hydrogéné, soit de l'alcool éthylique ou iso - propylique.
c) - A ce stade, on élimine les substances colloïdales. Pour cela, on emploie l'acide sulfurique, après quoi, l'huile est lavée à 100°C et centrifugée. Elle est battue avec les "terres absorbantes ou du charbon actif, puis filtrée.
d) - On élimine dans cette opération les acides gras libres indésirables, pouvant donner des goûts désagréables, (Neutralisation).
e) - On décolore "l'huile" au moyen de bioxyde de Ce ou de bichromate de potassium ou encore de thiosulfate de sodium etc...
f) - Là, on désodorise sous vide au moyen de la vapeur à 200°C, avec comme catalyseur, le chlorure de zinc.
g) - Ensuite, il faut donner une jolie coloration d'or à la mixture. On emploie soit la curcumine (E 100) soit la lactoflavine (E 101), soit l'acide carminique, soit les chlorophylles (E 140) etc...
"L'huile" obtenue est alors parfaitement présentable.
Si l'on désire une graisse solide, on effectue l'hydrogénation, en présence d'hydrogène et d'un catalyseur : le nickel sous une pression de 8 à 12 K/cm2 à température élevée.
Observons au passage, que l'huile extra - vierge ne subit que deux traitements mécaniques :
b ) Filtration sur tissu ou sur papier.
Incidences sur le produit :
L' huile ainsi traitée devient un produit chimique, n'ayant rien de commun avec le fruit vivant du départ.
1 - La structure moléculaire (chaîne) est symétrique, alors que les molécules de l'huile naturelle sont de structure dissymétrique.
2 - Les molécules de l'huile dénaturée n'ont pas de pouvoir rotatoire et elles ne dévient pas la lumière polarisée, opposées donc à la vie, à l'inverse des huiles de première pression.
3 - Ne contient plus de vitamines liposolubles, les diastases, et une partie des oligo - éléments, conservés par les huiles vierges.
4 - L'huile dénaturée, malgré toutes les filtrations conserve une partie des additifs et catalyseurs chimiques, dont personne n'a jamais démontré l'innocuité. L'huile naturelle ne contient que des produits vivants.
5 - Le chauffage est nocif. Thermo-craquage, déchéance complète, fréquence des ondes biologiques détruites à leur tour. Cette huile est tellement dégradée qu'elle devient impropre à toute consommation par une personne désirant conserver sa santé.
L'ingestion de trop de lipides et de glucides provoque de plus en plus de cas d'obésité, même chez les enfants. Il semble que les lipides obtenus par manipulations chimiques soient en partie responsables. Ils ne peuvent cependant pas être dissociés des hydrates de carbone trop blutés, ni des conditions de vie dans nos pays industrialisés.
Bien que rare autrefois chez l'homme, l'obèse pouvait maigrir facilement. Aujourd'hui c'est presque impossible. La raison vient du fait que ces nouveaux lipides ne sont pas naturels. L'obésité à trois raisons de se manifester :
1 - d'abord une mauvaise graisse, comme toutes les toxines, déclenche une rétention d'eau et souvent même des oedèmes.
2 - un bon lipide, à raison de 10 à 12 gr par repas, calme l'appétit beaucoup plus efficacement que tout autre nutriment.
3 - Par contre, un manque d'acides gras essentiels stimule à outrance la transformation des glucides en graisse, à tel point que, même le sang est hypoglycémié, ce qui provoque une "faim de loup" à laquelle il est difficile de résister.
Les seuls qui aient pu aboutir à des résultats tangibles et durables, sont ceux qui sont revenus à une alimentation saine, vivante. Le résultat escompté, si le mal est profond ne peut être obtenu qu'après plusieurs mois d'un retour à une alimentation équilibrée, non chimique.
Nous n'insisterons pas sur le rôle de la bile dans la digestion et l'assimilation des lipides. Nous ferons simplement remarquer que bile et vésicule biliaire ne peuvent accomplir leurs rôles que si les graisses ingérées sont de bonnes qualités. Avec des graisses dénaturées, thermocraquées, non seulement la composition de la bile est défectueuse, mais le réflexe de vidange de la vésicule est incomplet. Cette bile ne tarde pas à précipiter d'abord des "sables" et ensuite des calculs biliaires qui ne peuvent plus passer par le canal cholédoque. (Opération et graves conséquences secondaires).
Des expérimentations sur des rats, (carence prononcée de bons acides gras) déclenche une soif inhabituelle, et rétention d'eau. Détérioration du système pileux et du derme; l'eczéma apparaît. Des troubles sexuels graves apparaissent autant chez les mâles que chez les femelles. On observe à l'autopsie des lésions aux ovaires, aux testicules, aux reins. Le docteur Burr et l'un de ses assistants ont expérimenté sur eux-mêmes et confirmés l'apparition de mêmes troubles chez l'humain.
Une alimentation sans les 15 vitamines du groupe B, conduit, tôt ou tard, à la dépression nerveuse. La source principale de ces vitamines se trouve dans la flore intestinale qui en synthétise en abondance. Or sans de bonnes graisses, il n'y a pas de flore intestinale intéressante. Dans le cas d'une antibiothérapie, il est nécessaire de reconstituer la flore intestinale, par des fruits frais, des légumes crus ou peu cuits, arrosés d'un mélange de plusieurs huiles excellentes
Troubles cardio-vasculaires. Hypertension. Hypercholestérolémie
L'infarctus du myocarde et l'artériosclérose, sont généralement considérés comme allant de pair avec l'hypercholestérolémie. Ce point de vue, bien que non inexact, doit être analysé de plus prés.
Tant que le taux de cholestérol ne dépasse pas 1,5 g/l de sang, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Certains auteurs soulignent que le taux de cholestérol n'est pas suffisant à lui tout seul, à définir l'état de la maladie. L'alpha - lipoprotéine ou LHD circule dans le sang. Des médecins considèrent maintenant que le taux élevé de LHD prévaut devant celui du cholestérol. Autrement dit, pour un taux élevé de LHD, est supportable un taux élevé de cholestérol. D'autres lient le taux de cholestérol à celui de la lécithine et énoncent une règle identique. Or, la lécithine est élaborée par notre corps, sous condition d'intervention d'un enzyme, de la vitamine B6 et du magnésium. La lécithine est un lipoïde composé d'acides gras insaturés et comprenant deux vitamines du groupe B : la choline et l'inositol.
Le docteur Kinsell a nourri des malades hypercholestérolémiques, d'aliments très riches en cholestérol ( œufs, beurre, graisses saturées). il ajoutait même par jour 60 grammes de cholestérol pur. Dans le même temps, les malades recevaient tous les nutriments nécessaires à l'élaboration de la lécithine. Il n'a pas été noté d'accroissement du taux de cholestérol. Il suffisait de supprimer de l'alimentation soit la choline, soit le magnésium, soit la vitamine B6, pour que le taux de cholestérol, augmente aussitôt.
Cette expérience est confirmée par des observations faites in situ, au Kenya, parmi des tribus pastorales, consommant chacun de 9 à 14 litres de lait par jour. Aucun des membres de la tribu ne souffrait du moindre malaise; leur taux de cholestérol était toujours normal. Il ne devait manquer d'aucun nutriment essentiel.
Il n'en est pas de même, aux Etats-Unis. Les 2/3 de la population sont atteints d'athérosclérose. Ce triste bilan comporte cependant une perspective optimiste. Tous les malades (et animaux expérimentaux) ont été guéris, dans un temps relativement court, par la simple adoption d'une alimentation naturelle : cela concerne en premier lieu la quantité et la qualité des lipides, mais tous les autres groupes d'aliments. Les glucides doivent être de haute qualité, tout comme et surtout les vitamines, et oligo - éléments.
Bien que l'hypertension puisse résulter de nombreuses causes, elle accompagne très souvent l'hypercholestérolémie. Quand le taux de cholestérol baisse vers la normale, à la suite d'une révision judicieuse de l'alimentation, l'hypertension baisse également.
Le professeur R. Reding (Le terrain cancéreux et cancérisable) Edts Masson, a établi que les huiles thermocraquées étaient nocives et même cancérigènes. Les molécules de ces huiles éclatées, sont profondément modifiées. Au désordre moléculaire de l'huile, répond petit à petit, un désordre cellulaire des tissus de celui qui les ingère.
Deux chercheurs Suisses, Kousmine et Gaillard, pensent que les acides gras insaturés et essentiels, qu'ils appellent "Facteur F" dans leurs publications, protègent la cellule contre les toxines microbiennes et s'opposent à la prolifération anarchique des cellules du cancer. A la lumière d'acquisitions de plus en plus nombreuses, tout produit chimique peut-être suspect. Les pouvoirs publics, devant les dépenses faramineuses au niveau de la santé, obligeront les trusts à respecter le décret du 15 avril 1912 qui interdit d'ajouter des produits chimiques aux denrées alimentaires et aux boissons.
Les chercheurs ont même mis en évidence une corrélation directe, entre la consommation de matières grasses et l'apparition du cancer du sein et du colon. En ce qui concerne le cancer du sein, le Docteur Wynder souligne que les matières grasses, saturées et insaturées, activent la sécrétion de l'hormone prolactine. Lorsque les graisses sont dénaturées, l'incitation à la production de cette hormone ne peut-être que "vicieuse" et tout s'enchaîne mal. La cellule du sein est affectée et "tourne" dans la mauvaise direction.
En résumé reprenons ce que disait le professeur Allemand Baver en 1949. " Le rôle de l'alimentation dans la protection contre le cancer a été récemment confirmé. Nous sommes en droit de conclure que l'alimentation qu'elle qu'en soit la nature, peut favoriser le cancer, ou au contraire protéger contre lui".
P.S - Ce document a été réalisé à l'aide de plusieurs revues de "Nature et Progrès" et du mensuel "Observez" .Pour de plus amples informations s'adresser aux deux personnes citées en fin de document.
La médecine la plus réaliste, la plus efficace ne consiste-t-elle pas à prévenir plutôt que guérir? C'est à vous, particuliers de réfléchir sur cette exemple qui démontre d'une manière flagrante, l'importance fondamentale d'une saine alimentation. Mais chacun à son libre arbitre.
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Dernière mise à jour le : 04 mars 2006.