Qu'il me soit permis d'adresser cette note à tous les politiciens de bon sens et aux Economistes de même qualité.
Il est, pour ma part, et je demande aux initiés de me porter contradiction, vérité absolue que les citoyens d'un pays sont loin d'être pauvres lorsque les richesses produites par ces mêmes citoyens dépassent largement les besoins du peuple de ce même pays. J'emploie " largement " à dessein car je suis bien conscient que le pays ne peut vivre en autarcie et qu'il a besoin d'échanger avec d'autres pays.
Qu'il est indispensable que cette production (produits alimentaires, agricoles, industriels, certains services) soit garantie par une émision de monnaie correspondante. Sans cette évidence, les gouvernements, les politiques, les économistes commettent une erreur flagrante de lèse-citoyens. C'est ce qui se passe, hélas à l'heure actuelle.
Lorsque les politiciens permirent l'immigration sans règle stricte et qu'ils invoquérent le manque de main d'oeuvre, ou le fait que la population indigène soit vieillissante c'est qu'ils connaîssaient mal le problème pour au moins deux raisons de bon sens:
1. La première venant tout de suite à l'esprit est que la part de chacun diminue au prorata de l'augmentation de la population dans la mesure où les échanges sont équilibrés; de même si l'industrialisation a atteint son rythme de croisière en harmonie avec les possibilités naturelles.
2. La seconde réside dans le fait que la robotisation, l'industrialisation à outrance (ce n'est pas un mal en soi, mais le devient s'il n'y a pas d'ajustements des assiettes des charges sociales entre les PME et l'industrie de pointe) remplacent, par un fort pourcentage, la main-d'oeuvre par le robot. L'effet de cette évolution profite seulement aux actionnaires, fonds de pension compris.
J'ajoute que l'intérêt dessert chacun d'entre-nous.
Parce que ce dernier n'a que des effets pervers sur l'économie. En effet si l'on prête à une entreprise cette dernière est obligée de répercuter l'incidence de l'intérêt sur le prix de vente alors que si ce dernier était radié à tout jamais nous aurions des produits à des prix plus abordables et l'Etat ne répercuterait pas ce même intérêt de ces emprunts sur les impôts.
Qui profite de cet affreux artifice inutile ?
Pour mieux comprendre voici une petite histoire que je n'ai pas inventée.
Dans une sage et riche région vivait une population industrieuse. La prospérité, la sérénité régnaient.
Le 5ème fils d'un fermier venait d'atteindre sa majorité. La force de mes bras est superflue quatre paires sont suffisantes dans la ferme. Je compte donc m'établir tisserand.
Le père lui remit une petite partie de la propriété sur laquelle était construit un bâtiment pouvant tenir lieu d'échoppe. N'ayant pas l'argent nécessaire pour lui acheter le matériel propre à exercer ce métier il lui conseilla d'aller voir le Grand Argentier.
Ce dernier alloua les 250 écus nécessaires sans autre forme de procès. Le fils se confondit en remerciements.
A la sortie il fut pris d'un doute : << le grand Argentier ne m'a fixé ni échéance de remboursement, ni taux d'intérêt >>.
Il revint frapper à la porte pour demander les conditions de ce prêt :
Il lui fut répondu ceci : << Nous ne te prêtons pas les écus; nous les donnons à ton entreprise. L'équilibre de la circulation monétaire est atteint. Il faudra un peu plus de pouvoir d'achat à nos concitoyens pour acheter tes beaux habits. L'argent que nous te donnons pour acheter tes bois, tes laines, tes teintures, etc... va circuler pour tes achats. Tu serviras la collectivité et l'équilibre subsistera. C'est simple. Va ! Je bénis ton labeur et tes convictions de développer le commerce et l'artisanat >>.
Peut-on être plus clair ?
Enfin pour finir voici un fragment des mémoires de Benjamin Franklin.
Les 13 colonies britanniques d'Amérique groupées dans la Nouvelle - Angleterre s'étaient dotées d'une monnaie de papier sans intérêt (Stamp Scrip). Leur prospérité était exceptionnelle jusqu'au jour où les Anglais votèrent une loi les obligeant à utiliser, exclusivement, leur monnaie bancaire préleveuse d'intérêt.
L'économie s'effondra en un an. Les va nu-pieds pullulèrent comme en Angleterre à cette même époque.
Rêve ? Conte ? Non, simple réalité sur laquelle personne ne s'étonne...ou si peu de monde. Il serait si simple pourtant de faire changer les choses. A condition que chacun sache et que tous s'unissent.
Le Président des Français Progressistes - Jacques - Henri DAUDON
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Dernière mise à jour le : 04 mars 2006.