Pourquoi la pauvreté quand les produits abondent ?
RECHERCHES COMPLEMENTAIRES METTANT EN ACCUSATION L'INTERET DEVANT LES PROBLEMES ECONOMIQUES GRANDISSANTS.
Avant d'attaquer le problème crucial, majeur de l'incidence de l'intérêt dans nos déboires économiques tâchons de remettre de la clarté dans le mythe du revenu national. La critique, souvent entendue, sur le nombre exagéré de fonctionnaires qui grèverait lourdement le budget de l'Etat.
Non seulement l'accroissement du pouvoir d'achat ne suit pas l'accroissement de production mais l'écart se creuse continuellement entre la valeur de la production offerte et la valeur des revenus qu'elle distribue. Ne pas oublier que c'est bien la participation de l'individu à la production qui lui permet de recevoir un salaire et delà consommer. La baisse du pouvoir d'achat de l'ouvrier est donc la rançon du progrès, mieux de l'automatisation. Cette contradiction flagrante entre une production manufacturée toujours plus importante et les baisses de salaires... et de retraites ne peut satisfaire les humanistes, ni les citoyens.
Les trois secteurs
Le secteur primaire comprenant l'agriculture et toutes les matières premières, le secteur secondaire englobant toutes les formes de l'industrie sont les seuls à produire des richesses réelles. Grâce à ces secteurs -- le nombre des ouvriers, agriculteurs, employés ( diminuant,malheureusement, chaque jour, alors que la production augmente ) -- la distribution de ces richesses peut s'effectuer sur toute la population.
Ouvriers du primaire et du secondaire reçoivent directement leur pouvoir d'achat sous forme de salaire.
Les ouvriers, techniciens et employés du tertiaire ont un pouvoir d'achat qui leur parvient indirectement par l'intermédiaire les employés/consommateurs du primaire et secondaire.
L'Etat lui, prélève indistinctement dans la poche de chacun pour redistribuer aussitôt l'argent utile aux fonctionnaires, militaires, pensionnés, retraités, et bénéficiaires d'allocations et subventions.
Si, du jour au lendemain on arrêtait toute production (agricole et industrie) après consommation des stocks, il n'y aurait plus de pouvoir d'achat ni de consommation pour personne. Chacun pourrait, à la limite mâchonner ses billets.
De ces observations chacun peut donc penser que :
1.. La réduction d'effectifs et du nombre d'heures effectuées dans les deux premiers secteurs va diminuer notablement la répartition de cette manne. L'augmentation des bénéfices allant dans la poche des actionnaire. Moins d'argent chez les commerçants, artisans parce que les ouvriers de ces secteurs sont moins nombreux à avoir un salaire décent, moins d'argent remis à l'Etat, donc aux fonctionnaires, militaires etc.
2.. Que, dans la mesure où, les secteurs produisant des richesses consommables, sont performants ( sans qu'il n'y ait une diminution trop importante de techniciens, ouvriers ), ce n'est pas une forte proportion de fonctionnaires qui neutralise ou diminue les échanges. Dès lors que --- paysans, agriculteurs, éleveurs obligés de se recycler parce que leur ferme, entreprise n'est plus rentable, à partir de l'instant où les artisans, situés dans les petites villes n'ont plus assez de clients, que les commerces de services déposent leur bilan vaincus par la concurrence des grandes surfaces ---que reste-t-il comme refuge à ces citoyens? Le fonctionnariat ou les petits boulots. En conséquence, le nombre de fonctionnaires est un mal nécessaire. Même si, le développement abusif du tertiaire fait hausser les prix. C'est le seul moyen de dégager le pouvoir d'achat dont ont besoin ceux qui ne peuvent s'en procurer autrement. Cette hausse du prix de la vie accélère encore la baisse du pouvoir d'achat des consommateurs.
3.. Ceux qui restent sceptiques ou dubitatifs à ce genre de raisonnement doivent apporter leurs solutions à de tels problèmes. N'oublions, jamais, que la production doit être en rapport avec le nombre de citoyens et en adéquation avec la masse monétaire mise en service par l'Etat.
Vu la longueur de l'article nous sommes obligés d'écourter l'explication qui sera reprise dans un e-mail prochain.
Par avance, merci . J.Daudon
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Dernière mise à jour le : 04 mars 2006.