Circulaire N°35 - Novembre 2001
Objet : Le problème de l’Economie vu par le Parti des Français Progressistes
CRISE ECONOMIQUE ACTUELLE
POURQUOI L'ECONOMIE ACTUELLE EST--ELLE DANS UNE PHASE DE RECESSION CONSTANTE ?
La majorité des Français n'ont malheureusement que des données fragmentaires, partielles, souvent subjectives, partisanes et dépassées, sur l'économie de marché. Partant de là, il leur est impossible malgré toute leur bonne volonté et faculté d'adaptation, de saisir pourquoi ils sont tous ou presque, touchés de plein fouet par la crise ; encore moins de tenter de trouver une solution pour sortir du marasme actuel. Les économistes de profession, tel Maurice Allais, n’ont surtout pas droit à la parole. Seuls quelques parlementaires désignés, dits « distingués », monopolisent les antennes ; le résultat est probant, le français est désinformé, l’évolution, la progression, la transformation impossibles.
SI L'ON DESIRE COMPRENDRE, IL FAUT D'ABORD SAVOIR.
En médecine, certains praticiens cachaient autrefois leur grande ignorance derrière des mots latins. Aujourd'hui, ils traquent la maladie au moyen de médicaments de synthèse, en délaissant la prévention, se souciant peu des causes. Hier ils ignoraient, aujourd'hui ils savent davantage mais ils oublient presque tous la première pensée d'Hippocrate: d'abord, ne pas nuire ; respecter l'homme et la nature qui elle a ses lois intangibles.
Quel professeur en maintenance automobile appuierait seulement son cours sur l'antique carburateur, alors que l'injection électronique l'a largement dépassé ?
En économie classique, l'entêtement à privilégier une minorité est tel, que l'on cache les réalités grâce aux complexités du système et l'on noie le poisson volontairement ou non de cette manière, sans avoir peur du ridicule, sans se soucier de la misère humaine !
La conclusion est donc qu'il est temps d'évoluer, d'informer chacun de la manière la plus simple possible et la plus objective sous peine d'être tous, à court terme des spectateurs victimes, ou des acteurs impuissants face à de graves désordres.
Pour comprendre, il faut tout d'abord observer, se rendre compte des aberrations du Système Economique Marchand, poser les problèmes relatifs aux principales causes. Enfin les résoudre, en privilégiant le genre humain et l'avenir de la planète.
Bien des auteurs des plus sérieux, depuis l'ancien Député Jacques DUBOIN, jusqu'au modeste mais génial expert-comptable Gaston PUEL, sans oublier Charles LORIANT et Marie-Louise DUBOIN ont publié sur ce sujet.[1] Hélas l'hostilité souterraine des forces financières n'a pas permis que les écrits de ces personnes apparaissent au grand jour; que leurs avertissements soient pris en considération, leurs stratégies simples et efficaces, retenues et adaptées.
C'est ce à quoi nous allons nous employer. Nous serons aidés en cela par notre propre expérience venues de réponses apportées par des spécialistes, les livres de DUBOIN, de PUEL et diverses revues éditées par plusieurs associations qui depuis longtemps tentent de rassembler et de faire comprendre le contexte économique. Entrons dans le vif du sujet, en posant la question phare intéressant chacun d'entre-nous.
[1]" Les Yeux Ouverts "- Jacques Duboin -" L'Economie Libérée "- M-L Duboin - 88 Bvd Carnot - 78110 - Le Vésinet.
" Pourquoi la Pauvreté...Quand les Produits abondent " - Gaston - Puel - Edts Tiers-Monde.
" Divers Opuscules sur l'Autogestion Distributive " - Charles Loriant - MAD - 46, rue du bois Notre-Dame 77150 LESIGNY
PEUT-ON NEUTRALISER LE CHOMAGE DANS UNE ECONOMIE DE MARCHE ?
La loi de capitalisation de l'argent, loi de marché, exige le rendement financier maximum du capital investi. Dès cet instant, cette exigence demande que tous les employeurs procèdent à d'importantes restructurations remplaçant l'ouvrier par des machines à haut rendement (robots, ordinateurs, etc.). Ainsi, l'homme, dans d'inquiétantes proportions, est évincé de la vie professionnelle, ne percevant plus qu'un salaire non adapté à la production, l'empêchant de consommer tout ce que les machines sont capables de produire.
En conséquence, il ne peut y avoir qu'une dégradation rapide dans ce domaine et les parades sont inefficaces. Nous nous sommes rendus compte depuis longtemps de ces états de faits. Deux exemples particulièrement significatifs corroborent ce que nous constatons tous :
1 - Selon un rapport réalisé en République Fédérale Allemande, un investissement de 100 Milliards de DM créait en 1955 2 millions d'emplois. Entre 1970 et 1975 il en supprimait 500.000 !
2 - L'économiste Américain Jérémy RIFKIN, auteur de " The End of Work ", chiffre le pourcentage d'ouvriers à l'échelle mondiale à 2% en 2025. Il était de 33% autour des années 1960.
La conclusion est sans appel : Dans le système actuel, face aux progrès technologiques que nous ne condamnons pas, rien de durable, d'humain et de rationnel ne peut-être envisagé, pour neutraliser ou diminuer le chômage.
LES ABERRATIONS DU SYSTEME !
Avant de développer notre thème sur l'économie nouvelle à l'aide d'arguments solides qui s'ajustent avec bonheur aux nouvelles données technologiques économiques et sociologiques, il nous appartient tout d'abord d'éclairer notre lanterne sur plusieurs points essentiels qui ont rendu moribonde l'économie marchande.
Adam SMITH, le fondateur de l'économie politique, a eu soin de préciser que le régime marchand était lié à l'insuffisance de marchandises : la rareté. Or ce régime s'est brusquement révélé dépassé lorsque le progrès technologique a rendu possible une production excédant la demande.
En effet, il serait illusoire de persister dans ce régime libéral, car il est basé sur l'échange : écoulement de la production vers les travailleurs (fonctionnaires, ouvriers, cadres, professions libérales, paysans etc.) contre l'argent que ces derniers tirent de leurs activités, salaires, émoluments, revenus, honoraires..... L'ouvrier est rétribué en fonction des heures effectuées quand il a le privilège de travailler ! Bien comprendre que la machine, peu ou prou, le remplace et que son temps de travail diminue inexorablement.
Est-il nécessaire de pousser plus avant la démonstration ? Réfléchissons individuellement sur les emplois inutiles ou de guerre , sur la situation toujours plus précaire des médecins, du revenu des commerçants et artisans, tributaires du salaire des ouvriers ! On ne rétablira pas la situation car la répartition du pouvoir d'achat est l’un des facteurs essentiel. Un ordre nouveau doit s'imposer aujourd'hui, mariant la coopération et le partage. Nous devons tous consommer ce qu'ensemble nous produisons abondamment.
Nés eux-mêmes au temps de la rareté, les mouvements politiques persistent à sacrifier aux vieilles idoles. Derrière eux, les puissances financières font obstacle aux transformations par tous les moyens, y compris le machiavélisme, l’omerta, la désinformation..
Naguère, les privilégiés se gavaient, les pauvres se contentaient des restes de la production. Aujourd'hui, par suite des fulgurants progrès de la technique, l’abondance ne peut-être distribuée à tous ; étrange paradoxe ! En conséquence celui qui ne peut acheter, ruine celui qui veut vendre. Seuls les spéculateurs tirent leur épingle du jeu, jusqu'à quand ? Rien n’est garanti dans ce domaine.
Désormais, les nantis d’hier au seuil de l’état critique (professions libérales, PMI et PME, secteur de l’informatique), ne pourront plus rester riches, si la pauvreté s'étend. En méconnaissant ce bouleversement fondamental, nous ne pouvons pas comprendre et si nous ne réagissons pas, nous nous condamnons à la misère devant une puissance de production énorme, facilement distribuable..
Nous ne devons pas oublier tout en restant critiques et objectifs dans l'intérêt de tous, à l'heure présente et future, que les richesses d'une famille, voire celle d'une nation, ne peuvent être liées - et ceci sans dissociation aucune, - qu'à la qualité et quantité de produits manufacturés ou alimentaires; ceci en fonction d'une demande planifiée, raisonnable, par les consommateurs eux-mêmes et non empiriquement ou par stratégie politique par l'Etat, qui ne devrait pouvoir exercer que contrôle et gestion. Ainsi, démontrons-nous que nous ne nous inspirons pas du communisme, mais restons fidèles aux vertus des lois naturelles de Silvio Gesell b' : Pas de survie sans activité, pas d’activité sans profit, pas de profit sans échange, pas d’échange sans monnaie, en ajoutant à ces règles strictes, rien de tout cela sans un respect rigoureux des lois de la nature.
Ces volumes, tonnages de matières produites reflètent, dans la mesure où ils sont consommables ou échangeables, la vitalité d'un pays, compte tenu néanmoins des relations de respect entre les hommes et la nature (équilibre sauvegardé, pollution minimale etc.). Autrement dit si un pays n'est pas capable de nourrir, chauffer, abriter, vêtir ses citoyens, il est non seulement pauvre mais profondément vulnérable. Un équilibre relatif, mais nécessaire doit être instauré entre espace vital et population. L'argent ne devrait être qu'un moyen d'échange. La spéculation, les cours de la Bourse ne sont que pures inventions de l'homme. On ne digère pas le papier fut-il de Banque. Pour aussi fortuné que soit un retraité ou un actif, une famine, un bouleversement climatique (c'est peu probable pour l'instant) auraient raison d'abord des pauvres puis des riches.
Nous n'avons pas voulu engager un procès en règle contre les trusts ou les politiques, cela va de soi. Nous avons voulu, et c'est logique, montrer le plus simplement possible, les plus grosses failles du système. Nous allons nous attacher sans invention, le plus concrètement possible, à montrer de quelle manière remplacer le système actuel - qui fut, nous le reconnaissons, nécessaire jusqu'à la fin du 19 siècle - par une Economie plus humaine, en rapport avec les progrès du machinisme sans oublier l'homme dans sa mentalité, ses qualités, ses travers et sa faculté d'évoluer.
b' Silvio Gesell « L’Ordre Economique Naturel ».
DISPARITION DU LIBERALISME
MONTEE ACTUELLE DE L'IMPERIALISME
Après de longues décennies de paupérisme, fin du 19ème siècle, début du 20ème siècle, de progressives mesures sociales s'introduisirent. Mais, entre temps, le principe même du libéralisme (loi de l'offre et de la demande + concurrence) s'effritait sous la poussée du machinisme. L'entrée dans la compétition économique était réservée à ceux qui disposaient des moyens d'acquérir des outillages fort onéreux.
Lorsque des concentrations de capitaux parvinrent à dominer le marché, en ruinant les exploitations personnelles, elles se firent impérialistes pour ouvrir la demande et chercher de nouveaux débouchés.
Les consommateurs furent rançonnés par les monopoles, les pouvoirs publics asservis aux forces financières. Ces dernières purent même s'arroger le droit de battre monnaie par l'intermédiaire du crédit (alloué aux consommateurs) qui en tint lieu. Ils anéantirent, anéantissent même à l'heure actuelle, les petits distributeurs par l’intermédiaire des grandes surfaces, vendant à prix quasi coûtant, compensant cette perte par le règlement tardif de leurs fournisseurs.
Partout les hommes d'argent prélèvent leur dîme : de la société commerciale, immobilière, de l'épargne avec les sociétés de placement, celui de l'agriculture avec les trusts d'engrais, produits phytosanitaires et industries agro-alimentaires. Ces régents manipulent d'ailleurs l'information ou la formation.
Paraît alors l'ère de la pensée unique, ou l'art d'aller à Rome par le pôle nord, en abandonnant au passage sa force physique, son cœur, son âme. Une monarchie technocratique sans noblesse, où l'Etat, dominé par la concertation des financiers publics et privés, prétend gouverner jusqu'à notre vie personnelle. La centralisation économique et politique se rejoignent dans un régime plus ou moins totalitaire. Déshumanisation poussée à l'extrême que l'information dirigée aide puissamment..
Si nous en sommes arrivés là, la faute nous incombe dans une large mesure. Les sociétés s'organisent en fonction de leurs besoins primordiaux immédiats. Elles ignorent les longs desseins. La féodalité est née de l'insécurité au moyen-âge. L'abus seigneurial permit l'établissement de la royauté, appuyée par le menu peuple.
Les victimes du libéralisme firent appel à l'état providence....ce dernier démuni par de multiples gangrènes cédera la place aux puissants trusts (exemples : autoroutes, très prochainement transformation de la Sécurité Sociale où chacun s'assurera suivant la méthode américaine, s'il le peut ! etc.). Les états sont mis en situation périlleuse par les sociétés internationales qui n'en finissent pas de jouer et de s'enrichir grâce aux différences entre les prix, les changes et les régimes fiscaux propres à chaque pays. L'état n'a plus les moyens d'équilibrer ses finances, tant la fraude est grande, le contrôle et la taxation des multinationales difficiles. Il se retourne vers le contribuable jouant à l'inquisiteur, le traumatisant pour peu de profit, alors qu'agissent sans impunité les cartels jouissant de profits considérables. Les robots sont-ils taxés ? Sont-il soumis aux charges sociales ?
Le plus grave, à notre sens, réside dans le fait que notre pays n'a plus de colonne vertébrale. Adieu ceux qui cultivaient, produisaient, élevaient, transformaient, vendaient, faisaient le renom de la France et permettaient une redistribution des richesses plus équitables.
Ces quelques lignes devraient montrer que le système est à l'agonie puisqu'il est souvent impossible d'imposer ceux qui jouent commercialement avec les richesses au travers des frontières. La vie aujourd'hui a-t-elle vraiment un sens ? Nombre de personnes averties se posent la question. Elles redoutent le dérapage psychologique de la jeunesse, sentant elles-mêmes, bien que préparées à ces épreuves, leur désarroi personnel.
Des solutions à ces situations dramatiques existent. Il nous faut donc évoluer, apporter à nos proches nos arguments sur cette mutation rapide qui va s'effectuer afin que l'homme puisse s'adapter, psychiquement, socialement, politiquement au troisième millénaire. L'heure du fédéralisme, du partage raisonnable des richesses terriennes entre tous les hommes, de la convivialité, et n'ayons pas peur des mots de l'élévation de leur spiritualité a sonné.
EFFETS PERVERS DE L'ECONOMIE DE MARCHE DANS LA CRISE ACTUELLE
Avant de s'attaquer aux causes de cette crise et de vous entraîner dans la résolution de tous les problèmes qui sont ceux de chacun, nous allons faire une synthèse des effets pervers de l'économie de marché afin que vous soyez en mesure, si vous ne l'avez déjà réalisé, de vous rendre compte de l'étendue des dégâts, même si nous devons nous répéter..
Ainsi serons-nous suffisamment convaincus de ces multiples perversions pour aller, motivés, au cœur de ce profond chamboulement.
L'avènement massif de la productivité, la contrainte d'une concurrence féroce, sans concession, le rendement financier maximal dans tout type d'entreprise, la rentabilité immédiate, entraînent des conséquences particulièrement destructrices pour l'homme et l'avenir de la planète.
01- Les progrès technologiques, entraînant une production abondante, devraient permettre à l'homme de se libérer dans une proportion non négligeable de ses contraintes professionnelles. Paradoxe extraordinaire ! Il devient victime de ces progrès. La machine le remplace, il se retrouve au chômage. Percevant un revenu bien moindre, il ne lui est plus possible de consommer normalement. La production toujours croissante ne s'écoule que difficilement de ce simple fait. L'économie, petit à petit se paralyse, entraînant méventes, faillites, chômage. Sans pouvoir d'achat il n'intéresse plus le système. Il devient chose absolument inacceptable, non seulement marginal, mais sujet à une détresse sans précédent. Inutile d'imaginer les répercussions; elles sont atroces.[1]
02 - La mécanisation à outrance dans le secteur de l'agriculture, la même demande au niveau de la rentabilité, un rendement pléthorique dans ce secteur, comble de l'incohérence, ne serait-ce qu'au niveau des règles de l'équilibre des sols, des lois de la nature, des aléas des saisons, du respect du mode de vie des agriculteurs etc., montrent bien le mépris de la mathématique économique pour ce domaine particulier et de surcroît fragile. Les conséquences sont innombrables : Production excédentaire et dégénérée, entretien ou destruction de stocks énormes pour soutenir le marché (ne pas oublier que nous sommes sensés être dans un contexte de rareté !), qualité déplorable, tant sur le plan biologique que gustatif des produits, fragilité des ces derniers lors de la conservation, développement plus rapide des germes pathogènes, transformations souvent néfastes neutralisant les principes générateurs de vie. Amalgame sur le plan économique et social inacceptable entre les producteurs de Beauce et de Brie, et tout autre producteur de blé de régions moins favorisées. (Inégalité des surfaces emblavées et inégalité énorme des subventions reçues).
3 - La même rentabilité, dans l'élaboration des produits transformés, pousse les trusts agro-alimentaires à employer des méthodes quasi-criminelles, sinon non conformes aux règles chères aux Biologistes, préjudiciables à la santé et à l'équilibre de l'individu. (huiles extrudées à chaud, 210° avec des produits chimiques, manque total de vitamines E & F, d'acides gras insaturés) sucre raffiné, farine blanche, à un tel point que l'Européen se dirige sur des terrains de cancer; tout au moins d'ostéoporose et de fragilité veineuse (hémorragies cérébrales ).
4- Au nom de cette absurde rentabilité, on massacre l'environnement, on plante ce qui pousse le plus vite, on délaisse les inestimables énergies renouvelables non polluantes, au profit tous azimuts du pétrole et de l'énergie nucléaire. Qu'importe si la descendance connaît la dégénérescence et l'impossibilité de se reproduire. On vend la terre des agriculteurs qui ne peuvent suivre le PROGRES, pour la transformer en résidences de béton, utilisées un mois par an. On construit des bateaux de pêche, qui coûtent une fortune, et qui ratissent déraisonnablement le fond des mers, détruisant la faune, ruinant les petits pêcheurs.
5- Il est notoire, que les salariés actifs contribuent à la constitution de la retraite des vieux travailleurs : Dépassé ! Les raisons de notre objection reposent au moins sur une donnée connue de tous : si demain le blé, l'aliment en général, parvient à manquer, suite à un caprice de la nature, nos retraités mangeront-ils leurs billets ? Allons soyons sérieux, la retraite des anciens ne peut être qu'assurée par la production, d'autant que les jeunes sont de moins en moins nombreux à participer à cette dernière.
6- Malgré les conséquences négatives dans l'exagération de prises de médicaments de synthèse, on continue allègrement à produire cette pharmacie, utile seulement dans des cas bien précis. Gloire au profit et à la rentabilité ! Il nous serait possible de reparler des transfusions, des vaccinations, de certaines victoires de la médecine à la Phyrrus, mais tout vient à point.
7- Pour en arriver à un moyen barbare et pourtant si logique en économie de marché ! Pour assurer cette dernière d'une grande longévité un seul moyen commode: l'Euthanasie. Jacques ATTALI écrit dans son livre: l 'Avenir de la vie : "Dés qu'il dépasse 60/65 ans l'homme vit plus longtemps qu'il ne produit, et il coûte cher à la société".... Cette pratique serait l'un des instruments essentiels des sociétés futures !
Voilà, chers lecteurs, où nous dirige l'économie impitoyable, froide, inhumaine de nos distingués économistes politiques, membres de sociétés secrètes. Nulle imagination, un bon sens des chiffres tout au plus. Se voient-ils finissant trucidés à la seringue ? J'en doute. Voilà pourquoi nous avions besoin, de mettre les pendules à l'heure
Vouliez-vous d'autres tenants, d'autres misères ? Votre propre expérience devrait largement suffire.
Que vivent et ne se désespèrent plus nos générations montantes. Du travail pour tous, un revenu tiré de la production et le mieux réparti possible, sans pour autant oublier ceux, qui par leur dynamisme et idées obtiendront des résultats meilleurs, améliorant la qualité, diminuant la peine.
Lorsque des effets négatifs se produisent dans quelque système que ce soit, il semble impératif d'en démonter les rouages, afin de comprendre les causes, pour neutraliser les effets.
Dans ce système, suranné, reposant sur les échanges (entre les producteurs et ceux qui participent à la vie active) les moyens de produire sont propriété privée. Leurs propriétaires en retirent un profit en vendant la production au prix le plus élevé, permis par la concurrence. Les gens qui ne possèdent rien, vendent leur travail aussi cher que le permet la compétition; principalement ouvrière. Ils obtiennent ainsi des revenus, des salaires, des appointements, des traitements qui leur permettent d'acheter ce dont ils ont besoin pour vivre.
Pareil régime, ne peut exister dans l'abondance puisque suivant les lois de l'économie actuelle, seuls les produits rares conservent de la valeur. De la même manière, une main d'œuvre abondante, rencontre d'énormes difficultés au niveau de l'embauche : La machine exécutant la plus grosse part du travail. La production ne s'inspire pas du désir de satisfaire la consommation mais bien de réaliser des profits. Quand ce profit devient impossible, la production s'arrête, on dit alors qu'il y a crise, même si beaucoup de consommateurs manquent du strict nécessaire. L'argent ne rentre dans l'escarcelle des ouvriers que dans la mesure où les heures effectuées sur le lieu de travail sont suffisantes. Si l'on pouvait vendre tout ce que l'on produit, il n'y aurait jamais de crise.
[1] " L'honneur du chômeur " Témoignages recueillis par Claire Gallois.Edts Denoël.
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Dernière mise à jour le : 04 mars 2006.