La grande trahison
Une gigantesque escroquerie monétaire met en difficulté les finances des états et diminue gravement le niveau de vie des citoyens. Si comme beaucoup de gens, vous pensez ne rien connaître aux questions monétaires ce n’est pas un handicap, au contraire. Pour en percer le mystère, il vous suffira de faire confiance à votre bon sens. Le peuple est le dernier espoir de la nation pour redresser une situation qui aujourd’hui nous conduit tout droit à l’abîme. Nous sommes trahis par nos experts, économistes et universitaires qui s’accommodent d’un système complexe et obscur aux finalités inavouables. Pour notre part, nos arguments sont simples et limpides.
Nous constatons tout d’abord que si la monnaie existe, c’est parce que des humains l’ont créée, elle ne pousse pas toute seule comme un brin d’herbe entre deux pavés. La fonction de créer la monnaie s’appelle la création monétaire, c’est le terme consacré par les économistes. Un simple jeu d’écriture suffit à créer la monnaie. Jusque là nous restons en plein accord avec la théorie officielle.
Posons nous maintenant une question laissée dans l’ombre, mais fondamentale pour toute société humaine: Qui doit créer la monnaie ?
- Si la monnaie est créée par un organisme public comme la banque de France, la monnaie est propriété publique, la société civile est bénéficiaire directe de l’émission, ce qui est justifié puisque c’est elle qui est à l’origine de toutes les richesses disponibles sur le marché.
- Si la monnaie est créée par un organisme privé comme une banque commerciale, la monnaie devient propriété des actionnaires, elle est alors prêtée à la société civile qui verse en retour des intérêts considérables aux actionnaires.
Comme un défi au bon sens et à la faveur de l’obscurantisme ambiant, c’est ce dernier scénario qui nous est imposé. Sur ce point nous sommes en opposition totale avec la théorie officielle. L’endettement artificiel ainsi généré nous coûte 80 milliards d’euros par an, soit 1290 euros par an pour chaque citoyen. Les dernières émissions monétaires (dites aussi avances légales au Trésor) par la banque de France datent de 1973 !
Depuis un siècle de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer cette escroquerie, parmi elles des grands noms de la science économique comme Milton Friedman, Irvin Fisher et Maurice Allais.
Pour en finir avec l’escroquerie monétaire il faudrait :
1- interdire aux banques commerciales de puiser dans les comptes courants pour accorder des crédits nouveaux, ce qui leur permet de faire apparaître une même somme sur deux comptes à la fois !
2- rendre sa fonction d’émetteur à la banque de France aujourd’hui inactive.
Ces mesures sont applicables dans un seul pays. Elles nous apporteraient une aisance matérielle insoupçonnée. En abandonnant leur droit de produire la monnaie les peuples se sont asservis aux banques. Ne rien faire serait cautionner le système en vigueur. L’ heure n’est plus de constater et déplorer, mais de comprendre et agir.
Association pour les Droits Economiques et Démocratiques
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