Tous les ans à l'automne, la publicité en faveur de la vaccination anti-grippale bat son plein. Comme le Beaujolais nouveau, le vaccin nouveau revient chaque année. Les mises en garde contre ce vaccin, provenant de médecins ou de revues médicales réputées, sont très nombreuses, mais les intérêts financiers sont énormes et les discours scientifiques s'en trouvent brouillés.
Le Quotidien du médecin du 13 février 1998 signale que dans un établissement médico-social de Zürich, 31 personnes sont décédées de la grippe en janvier 1998. La plupart avaient été vaccinées à l’automne.
Quant au journal Libération du 11 octobre 1994, il titrait : “Les vaccinés contre la grippe coûtent plus cher à la Sécu.” L’article précisait : “les vaccinés consomment plus de médicaments que les non-vaccinés. En novembre et décembre 1993, ils ont dépensé 23 % de plus que les non-vaccinés (en consultations, visites, pharmacie). Quant à l’efficacité du vaccin, elle reste difficile à évaluer ».
Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) a publié une évaluation de l’efficacité du vaccin antigrippal en 1995, parmi les appelés d’une unité basée à Montlhéry. Cette étude a comparé deux groupes d’appelés, avec une couverture vaccinale de 24 % pour les premiers et de 84 % pour les seconds. “Aucune différence significative d’incidence n’est observée” avec une telle différence de taux de vaccination. Les chiffres sont plus éloquents que tout discours.
Parmi les annonces reçues, telle la gratuité pour les plus de 65 ans, nous en avons retenu une qui est d'un humour noir, et présente une « coquille » très significative. Elle émane de la CMCAS (Caisse mutuelle complémentaire et d'action sociale) de la Rochelle et indique que « l'acte d'infection (sic) est pris en charge au titre de l'ALD [Affection longue durée] pour les plus de 65 ans ». Enfin une caisse de sécurité sociale honnête !
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Dernière mise à jour le : 04 mars 2006.