L’avantage d’être « traité comme un chien »
Le Journal Officiel du 28 décembre 2000 rapporte qu’à la suite d’un seul courrier transmis le 7 décembre 2000 par un seul vétérinaire et relatif à des incidents survenus chez trois chiens (dont l’un est mort) suite à la vaccination contre la maladie de Carré, une enquête de pharmacovigilance est ouverte sur ce vaccin. Elle entraîne la suspension de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) à partir du 17 décembre et pour une durée de douze mois.
Le professeur Jean Drucker, directeur du Réseau de la Santé publique, a bien dit : « Dans le doute, on maintient la vaccination » (anti-HB). Ce qui est valable pour les humains ne l’est-il pas pour les chiens ?
Le professeur Lucien Abenhaïm, directeur général de la Santé, a bien reconnu, en mai 2000 que, pour huit personnes “il existait un lien de causalité entre la vaccination hépatite B subie et l’état de santé qui s’en est suivi”. Les “incidents” survenus à huit personnes seraient-ils moins importants que ceux survenus à deux chiens ? (en excluant celui qui est mort) ?
Cinq plaintes au pénal pour des décès ont été déposées. Le décès de cinq personnes est-il moins important que celui d’un seul chien ?
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Dernière mise à jour le : 04 mars 2006.