Risque de suspension des isothérapies vaccinales, remèdes homéopathiques de prévention et de nettoyage des vaccins… Vers une nouvelle atteinte à la liberté thérapeutique ?
Nous venons d’apprendre que l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, qui a récemment remplacé l’Agence du médicament (en majeure partie financée par les laboratoires pharmaceutiques), doit réunir ses « experts », dont la neutralité peut être mise en doute, le 25 septembre 2002 afin de statuer sur la suspension totale de trente isothérapies vaccinales.
L’isothérapie est utilisée en thérapeutique homéopathique depuis deux-cents ans. Sa technique consiste à prescrire une dilution de la substance incriminée à des concentrations de plus en plus faibles. La dose infinitésimale d’un produit toxique protège en partie l’organisme de l’effet du toxique aussi bien en prévention qu’en thérapeutique.
En 1999, l’Agence du médicament avait déjà supprimé cinq souches homéopathiques d’origine humaine ainsi que leur dilution, sous le prétexte qu’elles risquaient de transmettre des agents infectieux, décision qui fut très vite suivie d’une seconde, celle d’interdire en France 173 remèdes homéopathiques en dilutions inférieures à 4 CH (quatrième dilution centésimale) ou en teinture mère. Cette mesure avait été prise sous le prétexte qu’étant d’origine animale, ces substances risquaient de contaminer les consommateurs par des virus conventionnels ou non conventionnels d’origine animale. Elles sont utilisées depuis plus de cent cinquante ans sans aucun rapport d’effets secondaires et jamais et nulle part, malgré les millions de patients traités, aucune transmission suspecte ni effet négatif n’ont été rapportés. Mais comme la médecine conventionnelle nie les bienfaits de l’homéopathie, il lui est facile d’affirmer que le « risque est supérieur au bénéfice ». Lorsque le Syndicat national des médecins homéopathes français a introduit un recours en conseil d’état contre cette mesure discriminatoire, il lui a été répondu que les malades n’avaient qu’à prendre un autre remède homéopathique et que, de toute façon, il existait un traitement officiel d’efficacité prouvée. « Un sophisme de plus qui passe sous silence le fait que les gens qui nous consultent le font justement à cause de l’échec du traitement classique prouvé infaillible. », remarquait alors le président de la Coordination des homéopathes.
Or, jusqu’à présent, les détracteurs de l’homéopathie clamaient haut et fort qu’il ne reste quasiment plus de molécules après dilution et que ces remèdes ne peuvent agir que par « effet placebo ». Cette interdiction impliquait ainsi une reconnaissance, non prévue, de l’homéopathie. Le Pr Pierre Cornillot s’en était réjouit dans Vous et votre santé du mois de janvier 1999 (n° 67) : « Les audacieux auteurs de cette mesure viennent enfin de reconnaître que le médicament homéopathique ne contenait pas que du vent. Ainsi donc, si les préparations de ces médicaments par haute dilution peuvent transmettre un agent pathogène, il leur est enfin reconnu une activité, un contenu palpable. Qu’il soit d’effet salvateur ou dévastateur importe moins scientifiquement, que cette nouvelle incroyable : nous ne sommes plus dans le monde de l’immatérialité tant dénoncée mais dans celui d’une réalité presque tangible. Il ne reste plus à ces messieurs que de donner au monde scientifique les preuves qui sont en leur possession. Dès que des experts scientifiques indépendants auront validé l’exactitude de cette affirmation étonnante, il ne restera plus qu’à décerner un prix hautement mérité à des gens qui ont su démontrer une phénomène encore considéré comme paradoxal de nos jours, l’existence d’une réalité moléculaire ordinaire en dessous du nombre d’Avogadro. »
Ces mesures avaient été atténuées pour quelques produits et, de toute manière, on pouvait toujours utiliser les dilutions supérieures à 4 CH. Mais voilà que les nouvelles mesures envisagées menacent d’être encore plus contraignantes puisqu’elles toucheraient toutes les dilutions, privant ainsi les malades d’un moyen de soin efficace.
Les pouvoirs publics qui veulent interdire ces dilutions continuent à fortement recommander des vaccins qui, eux, contiennent des doses considérables de toxines et sont directement injectées dans le sang, franchissant brutalement toutes les barrières mises en place par la nature pour protéger l’individu, alors que les dilutions homéopathiques de ces mêmes toxines sont ingérées par les voies digestives qui filtrent et éliminent en grande partie les déchets contenus dans ce que nous avalons.
Comment ne pas s’étonner de cette attitude en apparence ubuesque qui consiste à punir ceux qui refusent l’inoculation des vaccins et, à l’opposé, à punir ceux qui utiliseraient la dose homéopathique diluée de ces mêmes substances ? Si l’on se réfère au simple principe de précaution, l’injection de ces mêmes produits non dilués, donc bien plus dangereux, devrait tomber sous le coup de la même interdiction. Or il n’en est rien, ce qui prouve bien que cette décision, qui à première vue semble parfaitement absurde, vise certainement et uniquement à éradiquer l’homéopathie.
L’homéopathie et les médecines alternatives représentent un réel danger pour l’industrie pharmaceutique car elles ne coûtent pas cher, n’ont pas d’effets secondaires, éliminent en grande partie les drogues allopathiques et, surtout, elles responsabilisent les patients, remettant ainsi en cause l’engrenage mortel de la société de consommation.
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Dernière mise à jour le : 04 mars 2006.