Dans son numéro d’octobre 1996, le mensuel économique Capital mettait en cause la vaccination contre l’hépatite B qui a coûté à la Sécurité sociale, en 1995, 1,721 million de francs. Il dénonçait la psychose induite par les laboratoires SmithKline Beecham et le ministre de la Santé de l’époque, Philippe Douste-Blazy. Avec la bénédiction de ce ministre, les laboratoires SmithKline Beecham se sont introduits jusqu’au sein des établissements scolaires pour y imposer, par la peur, un vaccin non obligatoire, mais que chacun croyait tel. Certains enseignants ont désapprouvé ces méthodes et ne l’ont pas caché, mais d’autres se sont fait les propagandistes et les complices des laboratoires, la plupart d’entre eux par inconscience.
Au mépris des droits de l’homme, la santé publique et individuelle fut ainsi prise en otage par les laboratoires avec la caution des autorités. Cette campagne mondiale de promotion du vaccin anti-hépatite B est l’illustration parfaite de la collusion entre les fabricants du vaccin, certains hauts responsables de l’OMS (organisation mondiale de la santé), du CDC (Center for Diseases Control aux Etats-Unis) et de diverses institutions gouvernementales et administratives. Elle n’est en fait que la énième campagne orchestrée par les fabricants de vaccins, passés maîtres depuis presque un siècle dans la manipulation de la vérité scientifique au profit de leurs seuls appétits financiers.
Six mois plus tard, le professeur Lyon-Caen, de la Pitié-Salpétrière à Paris, constatait déjà les premières scléroses en plaques post-vaccinales dans son service de neurologie.
Ainsi, le succès financier de cette OPA est, en revanche, un drame effroyable pour les victimes innocentes. Elles sont des dizaines de milliers à travers le monde, invalides à vie ou décédées, qui avaient pourtant bien peu ou même aucun risque de contracter l’hépatite B. En échange de leur confiance, elles n’ont reçu que le mépris des laboratoires. Quant aux populations à risques qui ont « bénéficié » de ce premier vaccin « efficace contre le cancer du foie », la fréquence des mutations secondaires pourrait les conduire à une évolution dramatique beaucoup plus rapide vers le cancer du foie, la cirrhose ou l’hépatite fulminante.
D'autre part, en mars 2001, l’Institut de veille sanitaire publiait un rapport sur une nouvelle maladie, la myofasciite à macrophages, déclenchée par les vaccins qui contiennent de l’aluminium, dont celui contre l’hépatite B.
Malgré les recommandations du comité consultatif pour la sécurité des vaccins de l’OMS qui conseilla à la France, dès octobre 1999, d’entreprendre des recherches afin d’évaluer les aspects cliniques, épidémiologiques, immunologiques et biologiques de cette pathologie, les institutions françaises n’ont pas réagi et ont même entravé les recherches engagées par une trentaine de spécialistes du Germad (Groupement de recherches des maladies musculaires acquises et dysimmunitaires) et de l’Institut de veille sanitaire.
Ainsi, on connaît à présent une partie des dégâts, immédiats ou à court terme, causés par ces vaccinations massives, mais on ignore encore le nombre des futures victimes à long terme. Elles risquent d’être innombrables.
Un essai « grandeur nature » ?
LA CAMPAGNE DE VACCINATION DU PUY-DE-DOME
Le ministère de la Santé a lancé la campagne de vaccination massive contre la méningite en Auvergne en 2001. Avec une hâte suspecte…
Une méningite est une inflammation des méninges (membranes enveloppant le système nerveux) se traduisant notamment par une raideur de la nuque, de violents maux de tête et des vomissements. Dans leur grande majorité, les méningites sont d’origine virale, les méningites bactériennes ne représentant chez l’enfant que 6 % de l’ensemble. Diverses bactéries peuvent entraîner une méningite : pneumocoques, bacille tuberculeux, listeria, bactéries Haemophilus, méningocoques (dont il existe 5 types : A, B C, W et Y).
Une partie de la population (20 à 30 %) est porteuse, de façon plus ou moins transitoire, de méningocoques au niveau du rhinopharynx. Le déclenchement de la maladie est lié au degré d’immunité du sujet, immunité qui se développe au cours des vingt premières années de la vie par le contact avec une bactérie voisine du méningocoque qui partage avec lui des molécules antigéniques. Le risque de la maladie est lié au manque d’activité bactéricide du sérum. Cette anomalie touche un individu sur 1 000.
Le vaccin Meningitec est dit “conjugué” : l’enveloppe du méningocoque C est associé à une protéine du bacille diphtérique et adsorbé sur phosphate d’aluminium. Ce vaccin est produit en Angleterre avec utilisation de sérum fœtal de veau.
Le schéma de vaccination comporte une seule injection pour la population âgée de plus d'un an. Les nourrissons de moins d’un an reçoivent 3 injections, ceci semble indiquer que le pouvoir immunogène de ce vaccin est faible.
L’incidence des méningites à méningocoques est de l’ordre de 1 pour 100 000 habitants et par an, ce qui signifie qu’il en survient plusieurs centaines de cas, chaque année, en France. Dans le Puy-de-Dôme, les médias ont déclenché une véritable psychose en affolant la population. Le vent de panique ainsi créé a ouvert la voie à la mise en place d’un large programme de vaccinations dans ce département. N’y a-t-il pas eu une mise en scène savamment organisée comme ce fut le cas pour lancer la campagne de vaccinations contre l’hépatite B ?
Les autorités anglaises ont décrété en 1999 la généralisation de la vaccination contre le méningocoque C à l’ensemble de la population âgée de moins de 18 ans, car il existait alors chez eux un nombre de cas beaucoup plus important. Une diminution de l’incidence des méningites de type C a été constatée chez les nourrissons de moins d’un an et les adolescents de 15 à 17 ans, mais aucune information n’est donnée concernant les enfants de 1 à 14 ans. D'autre part il n'y a pas suffisamment de recul pour permettre une analyse complète.
En France, le président du Comité technique des vaccinations a constitué un groupe de travail chargé de lui présenter un projet de recommandations afin qu’il puisse se prononcer sur la mise en place d’une vaccination de masse contre la méningite C en France. Le groupe de travail a donc sollicité l’unité de pharmacovigilance de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) pour évaluer les données de pharmacovigilance relatives aux vaccins conjugués de type C.
Ce groupe de travail ayant émis un avis favorable, l’autorisation de mise sur le marché du vaccin Meningitec a été délivrée le 10 janvier 2002, la veille de la décision de lancer la campagne de vaccination.
Dans ce contexte, les cas de méningite recensés dans le Puy-de-Dôme durant ces derniers mois n’ont-ils pas constitué l’occasion rêvée pour faire un essai grandeur nature de ce nouveau vaccin, avant de le généraliser à l’ensemble de la France ? Le recours aux médias a été, une fois de plus, très efficace.
Quelles sont les données de la pharmacovigilance qui ont conduit le Comité technique des vaccinations à programmer cette campagne de vaccination dans le Puy-de-Dôme ? Deux types de données sont à considérer :
Les données après mise sur le marché concernent la période du 15 octobre 1999 au 15 avril 2001. Elles proviennent du laboratoire fabriquant ce vaccin (Wyeth-Lederle) qui se trouve donc être juge et partie.
Pendant ces 18 mois, plus de 19,2 millions de doses de vaccins ont été commercialisées. Plus de 7 400 effets secondaires ont été rapportés, dont 860 graves.
Le laboratoire peut ainsi annoncer que le taux des effets secondaires est de 30 pour 100 000 et celui des accidents graves de 4,4 pour 100 000. Ces calculs sont parfaitement exacts. Néanmoins, le tableau s’assombrit quand on entre dans le détail des complications graves. Les voici, tels que fournies par l’unité de pharmacovigilance :
- 21 décès, dont 8 de mort subite du nourrisson, avec le commentaire suivant : « pour la majorité des cas, l’imputabilité du vaccin a été jugée douteuse de par l’existence de facteurs confondants (association vaccinale, maladie sous-jacente) ».Qu’est-ce à dire pour les autres cas minoritaires ? Pourquoi innocenter le Meningitec sous le prétexte qu’il y avait une maladie sous-jacente ou une autre vaccination ? Le Meningitec a très bien pu être la goutte d’eau qui a fait déborder le vase et sans lui la mort subite ne se serait pas produite.
- Plus de 80 cas d’hypersensibilité dont 28 réactions anaphylactiques,
- 19 cas de bronchospasmes dont 3 graves (délai moyen d’apparition : 2,2 jours après la vaccination),
- 24 cas d’érythème polymorphe dont 5 graves (délai moyen : 4,9 jours),
- 188 cas de pétéchies et/ou purpura dont 107 graves (délai : 1 jour),
- 8 cas de bradycardie dont 6 graves (délai : 1 jour),
- 15 cas d’apnée dont 14 graves (délai : 1,3 jour).
Le rapport conclut : « Au vu de ces données, l’évaluation du profil de tolérance semble satisfaisante » (sic).
Les données de tolérance avant mise sur le marché : ces données sont issues de 11 études cliniques conduites chez les nourrissons, les jeunes enfants (3 - 5 ans) et l’adulte (18 - 44 ans), incluant 3 700 sujets.
Il a été observé : 10 décès dont 5 morts subites, 2 homicides, 1 anomalie métabolique, 1 leptoméningite bactérienne aiguë et 1 maladie cardiaque congénitale (il est curieux d’inclure dans une telle étude un nourrisson porteur d’une malformation !).
Si on écarte ce cas et les deux homicides, il reste sept décès dont, une fois encore, l’imputabilité a été jugée douteuse. Pourtant, là encore, la vaccination a sans aucun doute été le facteur déclenchant. A ces décès s’ajoutent une dizaine (sans plus de précision) d’événements indésirables graves chez les nourrissons, dont l'imputabilité a été jugée plausible, concernant essentiellement des convulsions.
Si l’on fait le bilan de ces études cliniques, on peut retenir 7 décès et 10 autres accidents graves, soit 17 effets secondaires graves pour 3 700 sujets, soit 459 accidents graves pour 100 000 vaccinés, soit 100 fois plus que ce qu’annonce la pharmacovigilance sur la foi des données du laboratoire (4,4 pour 100 000). Ces résultats correspondent exactement à ce que diverses autorités de santé affirment depuis longtemps, à savoir que la pharmacovigilance ne recense que 1 % des effets indésirables.
Qu’a-t-on dit aux parents ?
Il faut reconnaître que, pour la première fois, les autorités ont pris la peine d’adresser un courrier aux parents pour expliquer ce qu’était la méningite à méningocoques, le vaccin et pour donner une liste de quelques effets secondaires.
L’accord des parents était demandé, ce qui pourrait être considéré comme un consentement éclairé. Encore eut-il fallu que ceux-ci soient au courant de tous les effets secondaires observés, notamment des effets les plus graves. Or, la liste s’est limitée aux effets suivants :
- Pour les effets observés au cours des études précédant la mise sur le marché, sont cités : rougeur au site d’injection, gonflement, sensibilité à la pression, irritabilité, fièvre, perte d’appétit, diarrhée, vomissements, pleurs, somnolence, maux de tête. Ce n’est déjà pas mal, mais rien n’est annoncé concernant les décès !
- Pour les effets recensés par la pharmacovigilance après mise sur le marché, sont cités : convulsions et une série d’effets qualifiés de très rares comme augmentation de la taille des ganglions, allergie (parfois anaphylaxie), vertiges, syncope, picotements, démangeaisons, éruption cutanée, urticaire, vomissements, nausées, diminution du tonus musculaire, douleur des articulations. La liste est longue, mais rien n’est dit sur les purpuras, les bronchospasmes, les apnées ni surtout sur les décès.
Quant aux médias, ils ont fidèlement rapporté le taux d’accidents graves de 4,4 pour 100 000 vaccinés, établi d’après les données du laboratoire, mais se sont bien gardé de parler des décès et des résultats des études cliniques précédant la commercialisation du vaccin.
L’information des parents n’a donc pas été claire et appropriée sur les risques graves [même si] ces risques ne se réalisent qu’exceptionnellement. (Cf. les arrêts de la Cour de cassation des 25 février et 14 octobre 1997 et l’arrêt du Conseil d’Etat du 5 janvier 2000).
Deux médecins courageux sont intervenus sur TF1 pour tenter de montrer qu’on ne disait pas toute la vérité sur les risques de cette vaccination. Quelques jours plus tard, cette intervention fut contredite par une déclaration selon laquelle, contrairement au bruit qui courait, il n’était observé aucun effet secondaire. Statistiquement, cette affirmation ne peut pas correspondre à la réalité. Compte tenu des faits rapportés ci-dessus, si l’on vaccine 70 ou 80 000 sujets, il doit nécessairement se produire des dizaines d’effets indésirables graves.
Enfin, comme la plupart des vaccins, Meningitec contient de l’aluminium dont on sait que l’accumulation peut conduire notamment à cette maladie musculaire nouvellement identifiée : la myofasciite à macrophages.
L’avenir nous dira si cette vaccination dans le Puy-de-Dôme a servi de test pour une extension à l’ensemble de la France.
Extrait de l’article de Michel Georget : “A propos de la récente campagne de vaccination contre la méningite C” (Réalités et Vaccinations, mars 2002, p. 9).
VACCINATIONS OBLIGATOIRES POUR TOUTE LA POPULATION
(1) En Grèce, tout est « obligatoire » mais, comme tout dans ce pays, est ce véritablement obligatoire, personne ne peut nous renseigner !!!
(2) L'Italie est un cas particulier, les vaccinations y sont obligatoires, mais plus pour la fréquentation scolaire, des sanctions pénales existent mais les décrets d'application n'existent pas , les peines sont donc inapplicables !
VACCINATIONS ( IL) LEGALEMENT OBLIGATOIRES EN FRANCE POUR TOUTE LA POPULATION
Il ne faut pas confondre les obligations légales antidiphtérique - antitétanique - antipoliomyélitique - antituberculeuse et le “calendrier des vaccinations”, largement diffusé par les autorités et les médias. Ce calendrier mélange savamment les vaccinations obligatoires et les vaccinations recommandées, laissant ainsi croire que tout est obligatoire. Ce qui est obligatoire est décrit dans ce document, pour le reste, la décision vous appartient totalement.
QUATRE vaccinations sont obligatoires
1. Vaccinations antidiphtérique "D" (art. L.3111-1) (arrête du 28 février 1952).
2. Vaccination antitétanique "T" (art. L.3111-2) (arrêté du 28 février 1952).
3. Vaccination antipoliomyélitique "P" (art. L.3111-3) (décret 65-213 du 19 mars 1965, rattaché au décret du 28 février 1952 pour l’obligation à l’école). Origine des textes et numérotations le nouveau Code de Santé Publique (ou CSP) (22 juin 2000).
Ces trois vaccins sont aussi regroupés dans le “DTP”. D et T doivent être pratiquées en même temps, avant l'âge de dix-huit mois (décret 66-618 du 12 août 1966) et sont exigées lors de l'admission dans toute école, garderie, colonie de vacances ou autre collectivité d'enfants. C'est le décret 52-247 du 28 février 1952 qui règle cette obligation.
La primo-vaccination consiste en trois injections espacées d'un mois et une quatrième injection dite de rappel 1 an après (arrêté du 28 février 1952). Ces deux vaccinations deviennent exigibles avant l’âge de 18 mois.
Rappels : En dehors de la quatrième injection, dite « de rappel », aucun texte légal ne prévoit d'autres rappels à quelque âge et pour quelque motif que ce soit. Par conséquent, les rappels périodiques ou qui seraient exigés au bout de 5 ans, de 10 ans, pour la fréquentation d'une école technique, d'un atelier, de certaines professions agricoles, horticoles, forestières, etc. sont illégaux.
4. Vaccination antituberculeuse « BCG » (L3112-1).
Cette vaccination est obligatoire pour les enfants de moins de 6 ans lors de l'admission dans toute garderie, colonie de vacances ou autre collectivité d'enfants. Les enfants de plus de 6 ans, les adolescents et jeunes adultes qui fréquentent les établissements d'enseignement du premier et du second degré, les institutions sociales ou médico-sociales, les étudiants en médecine et professions à caractère médical, sanitaire, ou social (décret 96-775 du 5 septembre 1996, art. R 215-1 du CSP). La liste complète des assujettis est donnée par les articles R 215-1 et R 215-2 du CSP (le test tuberculinique n'est pratiqué que dans le cadre du BCG, et à 12 ans pour vérifier qu'un ancien test positif le demeure). Les personnes pouvant faire état de deux BCG, même anciens, sont considérées comme ayant satisfait aux obligations légales.
Le seul moyen légal de refuser ces vaccinations obligatoires est le certificat médical de contre-indication (« CCI ») aux vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la polio. Il est légalement prévu par les textes suivants : décret 52-247 du 28 février 1952 et arrêté du 19 mars 1965. Si ce certificat est provisoire, la date de la fin de validité doit être indiquée (art. L.3111-3 du CSP et circulaire DGS n° 97-267 du 8 avril 1997).
Pour le BCG, le CCI est légalement prévu dans les cas suivants : contre-indication définitive, déficits immunitaires congénitaux ou acquis, contre-indication temporaire, dermatoses étendues en évolution (arrêté du 5 septembre 1996).
Dans ce contexte, il est impossible pour les associations de défense des libertés de vous communiquer une liste de médecins, au risque d’être accusées de faciliter la délivrance des certificats de contre-indication que les autorités ne manqueraient pas de considérer (à tort) comme des certificats de complaisance. Ces associations perdraient alors tout crédit et pourraient très rapidement être interdites. Quant aux médecins, ils seraient accusés de racolage de clientèle et courraient le risque d’être rayés du conseil de l'ordre. Cette attitude peut paraître intransigeante mais il n’est pas possible d’en déroger.
Les gens de votre entourage peuvent avoir des informations, d'autres moyens de lutte existent, mais c’est à vous de les découvrir.
Toutes les autres vaccinations ou les autres rappels sont seulement conseillés. Au cas où une autorité aurait des exigences en dehors de ce cadre, demandez qu'on vous communique les textes légaux sur lesquels s'appuie leur demande (voir adresses en fin de dossier).
Colloque au Parlement européen le 5 avril 2002
Le bien-fondé de la pratique vaccinale
Cette journée d'information s'adressait aussi bien aux simples citoyens qu'aux médecins, aux responsables et membres des associations de santé, aux élus, aux journalistes.
Les débats furent de qualité et M. Paul Lannoye, député Vert européen, mérite tous nos remerciements pour avoir organisé un événement d'une telle importance au niveau européen.
Pendant toute la journée, sous la présidence de M. Paul Lannoye et de Mme Caroline Lucas (députée Vert britannique), onze orateurs se sont succédé à la tribune devant une assistance d'environ 250 personnes venues des différents pays de l'Union européenne.
M. Schreck, représentant de la Commission européenne, a établi un rapport sur la Politique vaccinale au niveau européen. En son absence, c'est M. Paul Lannoye qui a lu ce rapport. La vaccination est considérée comme une des plus importantes interventions des pouvoirs publics en matière de santé. La Commission européenne coordonne et finance les projets de politique européenne dans le domaine des maladies, dont la prévention est assurée par la vaccination ainsi que le nouveau projet de fichier des vaccinations. Actuellement, chaque état membre garde la maîtrise de ses choix en matière de santé. La Commission s'intéresse également au problème lié à la menace potentielle d’une pandémie de grippe.
Les trois principaux projets en cours de réalisation ou déjà réalisés sont :
- Projet Euvax : base de données sur les politiques vaccinales des Etats membres, géré par la Finlande.
- Projet de réseau communautaire pour les maladies à prévention vaccinale, géré par le Danemark.
- Projet de fichier vaccinal, géré par la Suède.
Ensuite, la présentation du Dr John Clements, responsable à l'OMS du Programme élargi de vaccinations, fut un bel exercice de propagande à la gloire de l'OMS, de ses méthodes et des vaccinations. Rien d'étonnant à cela car dans sa biographie, on lit qu'il a une grande expérience des présentations dans les meetings internationaux et qu'il est chargé d'enseigner la façon de nouer des contacts avec les médias.
En aparté, il a admis que les vaccinations ne devraient pas être obligatoires. Cependant, cela relève de chaque Etat membre et non de l'OMS.
Me Philippe Autrive, avocat au Barreau de Paris, expliqua alors la situation juridique vaccinale à travers l'Europe.
Il n'y a pas de droit européen en matière de vaccination, seulement un ersatz de législation. L'intérêt collectif s'oppose à l'intérêt individuel. Il est illégal de créer des obligations, elles vont à l'encontre des droits de l'homme. Les citoyens européens sont soumis à des législations différentes, obligations dans un pays, liberté dans l'autre. La France a lié le BCG au droit à l'instruction, ce qui n'existe dans aucun autre pays. Le patient doit recevoir une information objective et complète. Cependant, trop souvent le citoyen est passif et ne fait pas l'effort de recherche par lui-même. Le principe de précaution n'est pas respecté en matière de vaccination. Il y a un manque total d'informations sur les risques. Les recours en justice sont de plus en plus nombreux, mais la difficulté vient du fait que c'est à la victime d'apporter la preuve du lien de cause à effet.
Le problème des vaccinations est aussi à placer sur le plan économique, d'énormes intérêts financiers sont en jeu.
Le Dr Gerhard Buchwald, médecin allemand, auteur de deux livres sur les vaccinations, a fait l'historique de la tuberculose en Allemagne et démontré l'échec du BCG dans la lutte contre cette maladie. Il y a plus de tuberculose chez les vaccinés que chez les non vaccinés. L'éradication de la tuberculose est due à l'amélioration de l'hygiène, à l'eau potable, à l'alimentation en qualité et quantité, au recul de la pauvreté et non au BCG. Les dangers des vaccinations sont bien réels. Il y a de nombreux échecs et pathologies dus aux vaccins.
L’intervention du Dr Kris Gaublomme, médecin belge, a porté sur le rôle des vaccins dans l'apparition des maladies auto-immunes. Chaque vaccin présente des effets secondaires indésirables et chacun s'attaque au point faible de l'individu vacciné. Il a cité plusieurs cas d'accidents post-vaccinaux constatés parmi ses patients et a critiqué le traitement de leurs déclarations (corbeille à papier ou manque d'études indépendantes). Mais les intérêts étant confondus, on se préoccupe surtout de ne pas faire chuter le cours des actions boursières des labos. Il soutient que les vaccins détruisent le système immunitaire. Pour lui, au lieu de “enfant vacciné = enfant protégé”, il faudrait dire “enfant vacciné = enfant en danger”.
Un sujet très technique et angoissant fut traité par Michel Georget, Professeur agrégé de biologie. La liste du contenu d'une ampoule de vaccin (microbes et virus, aluminium, mercure, phénol, phénoxyéthanol, propriolactone, gélatine, bile de bœuf, sérum fœtal et des débris d'autres virus issus des milieux de culture) donne la mesure du risque encouru. Si les gens savaient exactement ce qu'on leur injecte, ils refuseraient. Mais qui le sait ? Ainsi le vaccin anti-polio fut contaminé par le virus SV 40 du singe et ceux de la fièvre jaune et de la rougeole par le virus de la leucose aviaire, mais le public n’en fut averti que des années plus tard et de façon confidentielle.
En revanche, l’exposé du Dr Luc Hessel, du laboratoire Aventis-Pasteur, fut consacré, on s’en doute, à la gloire des vaccins, “l'une des dix plus grandes réussites du XXe siècle”. Il les crédite de l’éradication de la variole (contredisant ainsi l’OMS), de la quasi-disparition du tétanos, de la diphtérie, de la coqueluche et de la polio, sans dire un seul mot sur l’hygiène et les mesures sanitaires. Il y aurait même, à l'écouter, une conspiration mondiale contre les vaccins ! “ Malgré ses succès, l'industrie du vaccin est vulnérable”, et il en appelle à l'Union européenne pour en faire la promotion, recommander une harmonisation des politiques vaccinales. Il n’a évidemment pas mentionné la nécessité d'études sur les accidents post-vaccinaux.
Les Drs Luc Hessel et John Clements ont été les seuls orateurs à oser présenter des photos d'enfants handicapés parce que non-vaccinés (selon leurs dires). Aucun autre intervenant ne s'est abaissé à ce genre de manœuvre, par éthique, honnêteté intellectuelle et respect pour les victimes d'accidents post-vaccinaux. Mais pour certains, la fin justifie les moyens.
Paul Schattock, pharmacien, a parlé de l’“ autisme et facteurs bio-médicaux”. Sous ce titre très neutre, où le mot vaccin est absent, se cache en réalité une suspicion très forte sur le ROR, accusé depuis longtemps de favoriser l'autisme. Le Dr Schattock a reconnu qu'au départ, il avait écarté les déclarations des parents qui lui rapportaient des troubles autistiques après le ROR. Puis il a pris conscience qu'il y avait réellement un problème avec ce vaccin et qu'il fallait investiguer ce sujet. Les chiffres et graphiques projetés confirment en effet qu'il y a bel et bien un danger et qu'il est urgent de l’étudier. Il a mentionné un autre médecin, le Pr A. Wakefield, qui a été contraint de démissionner de son poste hospitalier car il a dénoncé ouvertement le lien entre le ROR et l’autisme.
Le Dr Dario Miedico, chirurgien spécialiste en médecine légale, a décrit “les dommages liés à la vaccination”.
Relatant son expérience personnelle, ce médecin italien a affirmé que le corps médical avait tendance à minimiser les dommages des accidents post-vaccinaux. Au cours des quatre dernières années, il a eu personnellement à suivre 33 cas de dommages très graves sur plus de 200 rapports d'effets secondaires indésirables. Son intervention était très documentée avec projection de tableaux et graphiques. En Italie, il existe une loi qui garantit une indemnisation en cas d'accident post-vaccinal, mais les critères requis sont tels que la relation de cause à effet est pratiquement toujours niée. Précision intéressante, la décision est prise par des médecins militaires et non civils. Il a proposé que l'indemnisation soit automatique, que les autorités sanitaires aient l'obligation de signaler tous les cas à une commission spéciale et qu'une étude épidémiologique portant sur deux groupes, un vacciné, l'autre non, soit menée pour mettre en lumière les dommages dus aux vaccins. Il a, lui aussi, mis l’accent sur les énormes intérêts financiers qui sont derrière les vaccins.
Le Dr Karel Hoppenbrouwers a plaidé pour une vaccination sûre et efficace. Conscient que les recommandations officielles (34 doses avant 15 ans) ne sont pas viables, il propose de chercher des combinaisons pour réduire leur nombre et a mis en avant la nécessité de produire des vaccins plus sûrs et moins allergisants. Il a fait preuve d'une certaine ouverture d'esprit, sans toutefois remettre en cause le bien fondé des vaccinations. Il s'est également prononcé pour un suivi des effets secondaires des vaccins.
Le Pr Bonnie Dunbar (Etats-Unis), spécialiste en biologie cellulaire, récompensée par le NIH (National Institute of Health), a passé 25 ans de sa vie à mettre au point des vaccins. Elle est donc une vaccinaliste confirmée et personne ne peut l’accuser d’être sectaire à ce sujet.
Elle a raconté l’expérience de son frère, géologue et agronome, qui a dû se faire vacciner contre l’hépatite B et qui développa une telle série de symptômes que quinze médecins déclarèrent qu’il s’agissait d’une réaction à la vaccination. Il est cloué dans un fauteuil roulant depuis cinq ans avec une maladie auto-immune neurologique vasculaire. L'état du Texas lui a octroyé une indemnité de 300 000 dollars pour ses dépenses médicales, mais son avocat a attaqué la firme SmithKline Beecham.
Bonnie Dunbar a vécu le même genre d’expérience avec une jeune femme de vingt et un ans, étudiante en médecine, qui vint travailler dans son laboratoire. Elle aussi dut se faire vacciner contre l’hépatite B. Elle eut de graves effets secondaires après les deux premières injections et, après la troisième, elle tomba très gravement malade, fut hospitalisée pendant deux mois, et perdit la vue d’un œil.
C’est alors que le Pr Dunbar a entrepris une recherche systématique des causes de ces accidents. Pendant trois ans d’investigations sur le vaccin de l’hépatite B, elle a rencontré des centaines de médecins et de patients à travers le monde qui lui ont confirmé de très sévères complications auto-immunes et neurologiques. “Des milliards de dollars sont investis pour le développement des vaccins, mais très peu pour étudier les réactions adverses. (…) Tous ceux qui se sont attaqués à ce problème ont été écartés, non seulement par manque de financement mais aussi par privation d'accès aux informations scientifiques et aux composants mêmes des vaccins.
Les études sur les effets indésirables doivent devenir une priorité majeure. Tant que des recherches moléculaires rigoureuses, en plus des études épidémiologiques, n'auront pas été menées, il sera impossible de faire le bilan risques / bénéfices de nombreux, sinon de tous les vaccins”.
Le député Paul Lannoye a clos la journée avec plusieurs propositions :
- La création d'un centre européen de vaccino-vigilance indépendant.
- Des études préalables aux campagnes de vaccination massives et la recherche de solutions alternatives à ces campagnes.
- La vaccination étant un acte médical personnalisé, l'obligation est contestable et doit être abolie. En l'état actuel de l'Europe, elle est inacceptable.
- La nécessité de donner aux citoyens et aux médecins une information libre, complète et contradictoire pour un choix éclairé.
- La nécessité d'un débat transparent sur les vaccins en faisant participer les associations de santé sur le plan national et européen.
- A la place des vaccinations massives, fourniture aux pays défavorisés de l'aide nécessaire en eau potable, hygiène, alimentation.
Souhaitons que cette journée ne reste pas isolée, mais soit suivie d'autres manifestations au niveau parlementaire, car l'ensemble des arguments présentés par les orateurs “critiques” devrait suffire à décider d'un moratoire au niveau non seulement européen, mais mondial.
Secrétaire général de la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations.
On a inoculé le vaccin Salk à des millions d’enfants à travers le monde jusqu’en 1960, lorsque Sweet et Hilleman découvrirent qu’il était contaminé par le virus SV 40 du singe, inconnu jusqu’alors. A cette époque, les pouvoirs publics ont affirmé qu’il était pratiquement certain que ce virus ne provoquait pas le cancer, mais aux Etats-Unis, dès 1973, le Dr Heinonen a effectué des recherches sur le taux de cancer des enfants dont les mères avaient été vaccinées contre la polio au cours de leur grossesse entre 1959 et 1965 (cf. Intern. J. Epidem. vol. 2 n°3 - 1978 - p. 229) et a découvert que le taux de tumeurs cérébrales était treize fois plus élevé chez les enfants nés de mères vaccinées que chez les autres.
Science et Vie de décembre 1996 signalait qu’une équipe médicale du Baylor College à Houston a retrouvé le virus SV 40 dans les tissus de patients souffrant de tumeurs du cerveau et de mésothéliomes. Ce virus, reconnu cancérogène, a ainsi été injecté à six cent millions de personnes à travers le monde par le vaccin contre la poliomyélite, et ce n’est donc que trente ans plus tard, comme on le craignait et on le craint encore pour d’autres vaccins, que ses effets néfastes sont révélés…
Josuah Lederberg, prix Nobel de médecine en 1958, avait alors déclaré à la presse : « C’est la plus grande des chances que cet incident n’ait pas provoqué la plus grande catastrophe médicale de notre histoire. »
Ensuite apparut un nouveau vaccin, préparé suivant une nouvelle technique de culture sur les singes verts d’Afrique, non porteurs du virus SV 40. Il fut baptisé vaccin Sabin, du nom du professeur qui le mit à jour. Cependant, « aucune souche entièrement dépourvue de neuro-virulence n’existe pour les singes » affirme le Dr Jean Pilette, spécialiste de la polio. En outre, le vaccin Sabin actuel contient de la néomycine et peut donc déclencher des réactions allergiques dont le fameux choc anaphylactique.
Une enquête, réalisée par l’OMS, et concernant huit pays entre les années 1970 et 1974, révèle que sur 360 cas de poliomyélite à forme paralytique, 205 étaient indubitablement associés à la vaccination. Or, on sait que l’OMS aurait tendance à minimiser ce genre d’affaires plutôt qu’à l’amplifier.
En 1986, une sérieuse épidémie de poliomyélite s’abattit sur une zone d’Afrique de l’Ouest qui avait respecté les recommandations de l’OMS en pratiquant sur une grande échelle la vaccination de cette maladie que l’on estimait alors en voie d’éradication. Cette information qui concerne l’infection de 200 sujets et plusieurs morts par un vaccin aurait dû faire réagir les responsables et ouvrir les yeux du public mais elle a été peu divulguée et les nombreuses publicités pour les vaccinations ne feront évidemment jamais état de ces « bavures médicales ». D’autant qu’elles se sont produites dans des pays éloignés, considérés comme sous-développés, et que personne ne portera plainte, ce qui arrange bien ceux qui profitent de ces campagnes vaccinatoires.
Grâce à l’amélioration des conditions d’hygiène, la poliomyélite avait disparu en Albanie, comme dans bien d’autres pays. Malheureusement, le gouvernement et les autorités sanitaires de ce pays ont décidé de pratiquer une vaccination de masse dans le cadre d’une campagne de prévention de la polio. Entre le 8 et le 13 avril 1996, on a ainsi administré le vaccin Sabin à virus vivant « atténué » à la population de tout âge. Selon les statistiques officielles, qui ont plutôt tendance à minimiser les chiffres réels, on a enregistré 90 cas de poliomyélite, dont 12 mortels.
Le Dr Jonas Salk lui-même a affirmé que le vaccin Sabin était responsable de la plupart des cas de poliomyélite. Il s’agit en l’occurrence d’un concurrent, mais celui-ci n’aurait pas pu porter une telle accusation sans être certain de son fait.
Une dépêche de l’AFP du 1er février 1997 signale que « la quasi-totalité des cas de poliomyélites recensés aux Etats-Unis de 1980 à 1994 ont été causés par l’administration du vaccin oral atténué ».
Panorama du Médecin (n° 4165-1995) demandait si, en l’an 2000, les médecins accepteront toujours de vacciner contre la poliomyélite au prix de « quelques paralysies iatrogènes ». Il est important de savoir que les paralysies post-vaccinales, dites “à forme poliomyélitique” ne sont pas déclarées comme de véritables poliomyélites.
Le Dr Yves Couzigou fait remarquer que : « les vaccinés, loin de constituer un barrage protecteur vis-à-vis des non-vaccinés, sont au contraire dangereux et peuvent contaminer le reste de la population, puisqu’il est prouvé qu’ils peuvent être porteurs et transmetteurs de virus poliomyélitiques par voie intestinale et peut-être par d’autres voies. » Cette assertion, parmi d’autres, peut servir de réponse à un médecin qui suggérait, sans y mettre le moindre humour, que les non-vaccinés soient assujettis à une taxe particulière car, selon lui, ils représenteraient un danger pour le reste de la population.
Le virus de la polio a été exacerbé par la vaccination antidiphtérique, provoquant des vagues épidémiques en Afrique et en Asie dans des zones à hygiène précaire où circulent encore des virus sauvages (surtout dans l’eau). Ailleurs, seuls les virus vaccinaux sont à l’origine de la maladie. Voilà qui devrait suffire à mettre fin à la vaccination. On avait abandonné en 1979 la vaccination antivariolique car ses effets secondaires étaient plus graves et plus nombreux que la maladie elle-même. Qu’attend-on pour en faire autant de la polio ?
En octobre 2001, le ministère de la Santé anglais retirait du marché le vaccin polio oral Medeva, cultivé sur sérum fœtal de veau suspecté d’être infecté par le prion de la maladie de la vache folle. The Guardian du 21 octobre suivant révélait que les autorités sanitaires avaient fait confiance au fabricant qui lui-même faisait confiance à son fournisseur pour garantir un sérum provenant de pays indemnes de ESB. Sir D. Acheson, médecin-chef de la santé, connaissait le problème, mais était davantage concerné par le respect des programmes de vaccination (35 millions de doses auraient été utilisées).
Le vaccin polio oral français est aussi cultivé sur sérum fœtal de veau, mais aucune mesure de précaution, ni de retrait, n’a été prise et aucune information n’a été donnée aux familles.
Pour toute question ou problème concernant ce site Web, envoyez un courrier électronique à Jacques Daudon. © 2005
Dernière mise à jour le : 04 mars 2006.