L'obligation vaccinale contestée aux etats-unis
Les membres de l’association des médecins et chirurgiens américains (AAPS) réunis en congrès à Saint-Louis, viennent de voter une résolution demandant d’abolir l’obligation vaccinale aux Etats-Unis. « Nos enfants courent le risque de mourir ou d’être victimes de graves effets secondaires consécutifs aux obligations vaccinales qui ne sont pas nécessaires ou qui ne présentent qu’un intérêt limité » a précisé la présidente de l’association, le Dr Jane M. Orient.
Dans 42 états américains, les vaccinations sont obligatoires (22 immunisations avant l’âge de 5 ans). De plus, la vaccination contre l’hépatite B est exigée pour la fréquentation scolaire. Il y a peu de temps, des élèves de la ville d’Utica (Etat de New York) ont été refoulés de l’école et ne pouvaient y revenir que lorsqu’ils auraient reçu le vaccin contre l’hépatite B.
Peu après leur renvoi, les services de protection infantile sont venus menacer les parents de les déchoir de leurs droits parentaux pour cause de « négligence éducative ». « C’est monstrueux de menacer d’enlever un enfant uniquement parce que ses parents refusent un acte médical qui est de toute évidence inutile et probablement dangereux », affirme le Dr Orient, en ajoutant : « les parents, après consultation et avis de leur médecin, doivent pouvoir prendre des décisions en matière de santé pour ce qui concerne leurs enfants, ce n’est pas aux bureaucrates du gouvernement de le faire à leur place ».
Le seuil de sécurité admis pour les vaccins est inacceptable car extrêmement bas. Les études englobent un nombre trop limité de sujets et le suivi en matière de pharmacovigilance est très court (trois mois). Les responsables choisissent d’ignorer les résultats négatifs des études. Le rapport risque / bénéfice est différent pour chaque individu. C’est pourquoi l’AAPS pense que l’on ne peut pas forcer quelqu’un à recevoir un traitement médical même si le médecin le recommande. Les médecins ont le devoir d’information, tant aux Etats-Unis qu’en France. Ne pas parler des risques est une atteinte aux droits des patients.
L’association, qui a été fondée en 1943 dans le but de défendre la qualité de la relation patient / thérapeute, précise qu’elle n’est pas contre les vaccinations, mais que ce sont les inquiétudes générées par les vaccinations qui les poussent à demander la liberté en la matière. Elle signale :
- que le Vaers (recueil des effets adverses des médicaments) mentionne 25 000 réactions indésirables après le vaccin anti-hépatite B,
- que d’importants conflits d’intérêts rendent suspectes les décisions des experts,
- que le CDC (Center for Deseases Control) fait de l’obstruction face aux exigences de sécurité des vaccins demandées par les consommateurs,
- que des parents sont jetés en prison accusés d’avoir tué leur enfant alors que celui-ci a été victime d’un accident post-vaccinal,
- que des parents sont menacés de perdre leurs droits parentaux pour avoir présenté une clause de conscience en bonne et due forme.
L’association souhaite que des journalistes d’investigation fassent la lumière sur le problème des vaccinations mais, rajoute le Dr Orient, en sachant qu’ils vont recevoir des volées de bois vert de la part des puissants groupes d’intérêt.
L’Institut de médecine des Etats-Unis propose, depuis le début des années 1990, une classification de la plausibilité d’une relation de causalité entre le fait d’avoir reçu un vaccin et celui d’avoir une réaction adverse spécifique.
Extrait du Courrier d’Alis, n° 38, septembre – octobre- novembre 2002 (voir adresses utiles en fin de dossier).
concernant l’obligation vaccinale
57e Congrès « Médecine éthique »
25 au 28 octobre 2000, Missouri
Attendu que lors du congrès de 1990, l’AAPS a stipulé que le patient avait la liberté de refuser les traitements proposés par son médecin et devait être informé sur les risques et les bénéfices ainsi que sur les traitements alternatifs.
Attendu que les enfants sont soumis à un nombre croissant de vaccinations sans qu’il y ait de consentement éclairé ni d’information sur les effets secondaires.
Attendu que les parents qui refusent la vaccination, en respectant la loi, se voient pénalisés soit en ne pouvant pas inscrire leurs enfants à l’école, soit en se voyant privés de leurs droits parentaux, soit en étant contraints de faire pratiquer la vaccination.
Attendu que les tests sur la sécurité des vaccins sont insuffisants et que les données ne peuvent pas être examinées par des experts indépendants, de sorte que les vaccinations de masse équivalant à une expérimentation humaine à grande échelle et donc soumise au code de Nuremberg qui exige que les volontaires donnent leur consentement express.
Attendu que des conflits d’intérêt entachent les décisions de recommandation ou d’obligation des vaccins.
L’AAPS demande un moratoire afin que soit suspendue l’obligation vaccinale et que les médecins ne vaccinent qu’après avoir obtenu un véritable consentement éclairé du patient.
Infos : www.aapsonline.org
tél./fax : 01.34.50.80.94,
mél : info.alis.france@free.fr,
site : http://alis.france.free.fr.
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Dernière mise à jour le : 04 mars 2006.