SOUMIS A LA CRITIQUE DU CITOYEN FRANÇAIS RESPONSABLE.
Les candidats députés de l'Union des Contribuables de France montent aux créneaux.
Ils n'acceptent plus la misère. Ils ne veulent plus que le peuple soit plumé : paysans, artisans, commerçants, PMI, PME, agents administratifs, retraités, chômeurs, professions libérales compris. Nous sommes depuis plus de cinquante années, grâce aux progrès techniques, dans un contexte d'abondance. Il est impensable que des centaines de milliers de personnes soient à deux doigts de la misère.
Si politiquement nous ne mettons pas un terme à un tel paradoxe, rien n'indique que la situation économique présente puisse s'améliorer. Les richesses créées sont le résultat d'une entreprise commune, où chaque élément des générations passées a concouru, chaque citoyen a posé sa pierre. Il n'est surtout pas question d'accepter que certains disent qu'il n'y a pas de solution à circonscrire cette misère galgalopante. L'arasement des fortunes, le laminage des classe moyennes, la paupérisation de l'artisanat et du commerce indépendant, la pression sur les cadres, la chasse fiscale et ordinale sur les professions libérales, l'assujettissement des agriculteurs à un système mondialiste de concurrence effrénée, d'emplois de produits dangereux et déstabilisateurs, entraînant misères et mauvaise santé, nous mènent droit à une dictature des plus vicieuse et à la dégénérescence du genre humain dans les plus brefs délais. Les textes scientifiques abondent à ce sujet.
L'un des véritables problèmes de ce désastre économique réside dans le fait unique que l'argent, simple agent d'échanges de la production, n'est pas dans les mains des personnes capables d'écouler cette dernière. Les circuits économiques ne distribuent pas correctement l'équivalent de la production, abondante de surcroît. Tout se bloque parce que, en schématisant, les spéculateurs et les très riches ont trop d'argent et ne l'utilisent pas (capitalisation, spéculation, boursicotage). Si les pauvres étaient suffisamment rétribués, ils créeraient de la demande; d'où, dans une certaine mesure donneraient du travail aux entreprises qui, par voie de conséquence, embaucheraient davantage.
Un autre facteur, non moins important est la création monétaire. Alors que l'émission de monnaie a été de tout temps le privilège du prince (l'Etat) ce dernier, sans référendum, a transmis ce droit régalien aux banques. Ce pouvoir usurpé à la nation, donc aux citoyens souverains, nous coûte cher et à plus d'un titre.
1 - Comme nous l'avons constaté au paragraphe précédent, le rétribution collective n'existe pas, la quantité de monnaie émise ne correspond pas à la production.
1 - 1 - La Banque de France émettrice de monnaie n'a jamais jusqu'à l'heure assuré cette fonction complète. Environ et à peine 20% des besoins des Français.
2 - Les banques assurent l'émission restante, sur des prêts à intérêts qui dérèglent complètement la dynamique des entreprises, empêchent les consommateurs d'acheter, mais qui plus est, expose surtout l'Etat, mais également les entreprises, à des emprunts supplémentaires. Ils s'exposent alors aux difficultés financières ou à la faillite.
2 - 1 Personne n'ignore alors que l'Etat répercute le remboursement de la dette et de son intérêt sur le contribuable; personne n'ignore non plus que l'entreprise répercute le paiement de l'intérêt à travers les prix de ses produits. Voilà un effet non négligeable d'une forme d'inflation dont pourrait se passer la nation, le fabricant et le particulier si l'Etat avait gardé son droit inaliénable de fabriquer du numéraire. Il revient aux juristes (de contrôler la valeur constitutionnelle d'un tel changement) qui a bafoué la souveraineté des citoyens.
3 - Il n'est d'autre part pas acceptable qu'une banque quelle qu'elle soit (hormis les banques d'émissions : Banque de France) puisse prêter par un simple jeu d'écritures de l'argent aux particuliers, aux entreprises ou à l'Etat. Les raisons ont été déjà indiquées mais en sus le prêt à intérêts n'est basé sur aucun texte légal.
" le franc a été créé par la loi du 18 germinal an III qui dispose que :" l'unité monétaire prendra le nom de franc....
"Juridiquement, la monnaie scripturale n'est pas une monnaie au plein sens du terme car elle ne dispose pas d'un pouvoir libératoire absolu", elle ne bénéficie d'aucune reconnaissance en droit monétaire. En particulier, elle n'est juridiquement définie par aucun texte".....
Tout porte à croire que la souveraineté du peuple a été purement et simplement aliénée au profit d'un intérêt supérieur. Le citoyen est redevenu taillable et corvéable à merci.
C'est aux Français de réagir et de voter pour des hommes qui veulent leur redonner leur pouvoir : celui d'être maîtres de leur devenir.
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Dernière mise à jour le : 04 mars 2006.