NAISSANCE DES CONFLITS
Les Banques ne sont que d'utiles outils
Elles ne créent pas les biens d'un pays
LE TRAVAIL DE CHACUN, PRODUCTIF OU D'ENTRETIEN,
ETANT LA SEULE VERITABLE RICHESSE
Si nos présidentiables ne comprennent pas le mécanisme des guerres fratricides qui explosent un peu partout dans le monde, il n’est pas besoin d’être devin pour penser qu’elles s’installeront rapidement sur notre Europe ou règne une situation économique incohérente et anarchique propre à semer la zizanie.
Médias et économistes sont très vraisemblablement dans l’erreur ! La globalisation des marchés concourt à détruire les économies nationales. Tout citoyen le sent intuitivement, s’il ne peut le démontrer. Permettez-moi de donner lapidairement quelques exemples.
Michel Chossudovsky, économiste canadien, cite l'exemple du Rwanda, un pays autosuffisant jusqu'au début des années 1990. Mais en novembre 1990, le FMI impose une dévaluation de 50 % de la monnaie locale, et les producteurs de café qui exportent leur produit voient leurs prix gelés. Comme dans le même temps leurs frais de production restent identiques, une série de faillites en cascade se produit.
Les Rwandais se tournent alors vers les cultures vivrières, mais ils doivent affronter dans le même temps l'arrivée des surplus céréaliers en provenance de la Communauté économique européenne et des États-Unis dont le dumping est soutenu par la Banque mondiale. Selon Michel Chossudovsky, ces différents événements provoquent un effondrement de l'économie nationale. La crise qui en découle prépare le terrain au génocide interethnique survenant quelques années plus tard.
De la Bulgarie à la Somalie, en passant par la Yougoslavie, Michel Chossudovsky a démonté le fonctionnement du traitement de cheval que le Fonds monétaire international applique aux pays qui souhaitent recevoir un prêt.
Tout citoyen français est en mesure de se rendre compte des problèmes qu’engendre la mondialisation. Nous étions jusqu’à l’heure l’un des greniers de l’Europe. Malgré nos richesses nous déplorons l’état désastreux des finances des petits et moyens cultivateurs et éleveurs français. Constater également toutes les richesses créées par nos entreprises et finalement s’apercevoir que nous sombrons, pour une grande majorité de citoyens, dans le paupérisme. Où passent ces richesses, comment se fait-il que nous ne recevions pas la contrepartie de ces dernières par une émission monétaire européenne ou nationale égale en valeur à ces produits fabriqués, cultivés, élevés.
Sans votre compréhension, votre participation, votre concours à dénoncer un tel système nous allons vers l’appauvrissement général.
Mobilisons-nous pour démasquer le mensonge et remettre en question la légitimité politique et économique de ceux dont l'action mène à des déséquilibres majeurs.
L’Europe ne peut rester en paix que dans la mesure où sont respectées les valeurs de chaque peuple, leur volonté de produire sain et naturel, leur dynamisme afin de rester compétitif dans les échanges, leurs droits à recevoir, grâce à leur vitalité et leur coopération étroite la part qui revient à chacun. Autonomie relative, interdépendance naturelle entre peuples dans d’exceptionnelles situations naturelles défavorables à un ou plusieurs pays.
Ce n’est guère plus compliqué que cela. Pourtant nous sommes loin de partager avec nos seniors et nos jeunes les fruits de nos diverses activités !
Jacques Daudon
Naissance des conflits ethniques récents
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Dernière mise à jour le : 22 mars 2007