Serres le 17 mars 2009
Le Président des Français Progressistes,
à Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55-57, rue du Faubourg-Saint-Honoré
75008 PARIS (France)
Téléphone : (33) 01 42 92 81 00
Monsieur le Président,
Devant l'ampleur de notre situation économique désastreuse — nous privilégions notre pays afin de simplifier le problème — nous tâchons avec vous de la cerner et de l'éliminer. Nous avons constaté après de multiples lectures les multiples incohérences et injustices du système.
En résumé, pour faire simple — tout en privilégiant, rigueur, clarté et entendement de la part de nos lecteurs —- nous en sommes arrivés à conclure que cette récession à comme origines principales :
1. L'économie de marché à monnaie capitalisable, sous la contrainte d'une concurrence féroce, exige le rendement financier maximal de l'argent investi ce qui contraint TOUS les employeurs à supprimer au maximum l'élément humain dans les processus de production. Ce système ne pouvant engendrer que chômage, transfert des budgets privés vers les budgets publics, le maximum de leurs dépenses ainsi que le coût du traitement du chômage vers l'Etat, donc vers les citoyens sur le plan financier.
2. De la disparition de la main d'oeuvre humaine découle une diminution toujours plus grande du pouvoir d'achat de chacun puisque l'écoulement de la production ne peut être quasi-parfaite que si la valeur monétaire du contenu des porte-monnaie des citoyens équivaut, globalement, à la valeur de cette production nationale.
3. L'émission monétaire payante depuis 1973 coûtant au pays une dette inextinguible au profit de banques privées pourtant ne produisant rien.
4. Enfin les mécanismes du système monétaire international dont les capitaux circulent 200 fois plus pour la spéculation que pour la production et la consommation. Certaines firmes automobiles ne gagnent-elles pas davantage dans la spéculation que dans la production ?
En conséquence et pour résorber la crise il faut et il suffit :
1. Que l'émission monétaire redevienne gratuite et qu'elle soit équilibrée de telle manière que la valeur financière de l'ensemble de la production équivaut à la valeur financière de l'argent distribué sur l'ensemble des citoyens. Ainsi disparaîtront tous les surplus, même automobiles.
2. Que l'intérêt disparaisse graduellement, ainsi que l'ont démontré les Economies suédoises et allemandes en leur temps (Traites de travail).La richesse d'une nation réside dans ses biens réels mis en valeur par le travail et non dans des signes monétaires, quels qu'ils soient.
3. La disparition de la dette publique s'amplifiant chaque jour (dévoreuse de nos richesses et inacceptable parce qu'injuste) qui, les chiffres ne peuvent être contestés, augmente tous les prix de 42%.
4. Retenez bien ceci, Monsieur le Président, lorsque l'Industrie du bâtiment ou automobile stagne pour diverses raisons, leurs personnels n'ont qu'un besoin : Manger; Or, en pratiquant la répartition des richesse produites, alimentaires dans ce cas, les cultivateurs, éleveurs, maraîchers, arboriculteurs assureront toujours le repas de chacun; à condition que la répartition de ces produits soit effectuée.
L'essentiel, Monsieur le Président a été dit, nous savons que vous en tiendrez compte à l'avenir. Pourquoi vous en tiendrez compte ? Parce que, aujourd'hui, cinquante pour cent des Français sont informés.
Nous vous prions d'accepter nos salutations citoyennes.
Jacques Daudon