Serres le 23 mars 2009
Le Parti des Français Progressistes
Ferme de Saumane
05700 Serres
À
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55-57, rue du Faubourg-Saint-Honoré
75008 PARIS (France)
Téléphone : (33) 01 42 92 81 00
Monsieur le Président,
Dans l'état actuel du contexte économique l'énorme production de la plupart des pays de l'ouest de l'Europe ne peut s'écouler facilement faute de clients suffisants car impécunieux. On fait quoi Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Ministres ?
Nous attendons des mesures novatrices équitables et non des effets d'annonces, logomachie, sophisme et tergiversations; laissons les actions dilatoires au placard. Le peuple, les journalistes soumis, ne sont plus dupes.
Votre rôle est d'anticiper toute crise et vous étiez largement prévenus. Alors !
Vu l'importance du pourcentage des personnes informées vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas, vous ne pourrez plus objecter que la reprise aura lieu dans peu de temps. Le peuple sait de mieux en mieux. En attendant une réponse personnelle que vous vous voudrez bien communiquer à notre siège nous précisons les remarques nécessaires à appréhender le problème.
1. Nous sommes bien dans une ère d'abondance et non de pénurie. Les règles n'étant plus les mêmes une nouvelle loi doit s'imposer : le partage par la parité entre la quantité de monnaie émise et la valeur de la production globale. Doivent cesser tout avantage considérable des grands patrons d'industrie, désolidariser l'économie de la spéculation ou bien taxer cette dernière tout autant que sont taxés par les impôts, les contribuables.
2. Grâce à son travail et donc salaire, jusqu'à ces dernières années l'homme pouvait se procurer la part de la production. Beaucoup évincés par un gigantesque appareil de production, sont au chômage donc sans salaire ou bien diminué. Ainsi ne peuvent-ils pas permettre à la production de s'écouler. Cette strangulation est en partie la CAUSE de la crise, le gouvernement ne manquant pas d'idées il lui faut faire preuve de faculté d'adaptation et régler ce problème dans les meilleurs délais.
3. Les droits politiques ne suffisent pas, ils ont d'ailleurs été largement dénaturés par les Partis; Partis qui n'ont plus de notables singularités entre eux et ne se différentient guère.
Les droits du citoyen doivent se compléter de droits économiques concrétisés par un "revenu social" auquel il aura droit du berceau à la tombe.
La femme y a droit tout autant car aucune loi naturelle ne la condamne à dépendre économiquement de l'homme. Nos responsables politiques ne peuvent ignorer qu'une nation prospère et équilibrée ne peut exister que si chaque femme élève ses enfants dans le respect des traditions françaises. Même dans le pire des cas obtiendrait-elle un revenu lui permettant d'assurer cette charge ingrate mais oh, combien capitale pour le pays, celle d'élever un enfant avec amour !
Ce n'est ni tendre, ni naïf c'est tout bonnement vrai cher Président. Bien à la France que vous ne pouvez trahir.
Jacques Daudon