Dernier entretien avant des jours meilleurs
Serres le 11 juin 2009
Amis internautes,
Je vais prendre congé de vous et délaisser mon site informateur pour la simple et bonne raison qu'il est très difficile de vouloir accélérer le mouvement purificateur que prônèrent d'innombrables précurseurs, ou simplement tâcher de désolidariser l'humain de l'appât du gain et de cette propension à obtenir sans effort ce qui lui permet de vivre.
Je reviens vers cette ferme que j'ai bâtie de mes mains avec constance et amour. Nous continuerons à l'améliorer, à l'adapter à des lendemains qui ne seront pas toujours favorables. Il me semble nécessaire de me désolidariser de connaissances, d'amis, qui ont tenté d'avertir, communiquer, informer sans rien demander en échange, sinon l'abandon de l'égoïsme et de cet orgueil préjudiciables à la vie en société nous habitant presque tous.
Dans mes dernières vidéos, j'ai - avec trop de force, de violence sans doute - imprimé dans mon humble discours la meilleure façon de régler les problèmes qui divisent les hommes : le partage raisonnable de nos diverses productions. Ces reproches étaient fondés, mais comment aurais-je pu réagir autrement devant tant d'injustices, d'incohérences, d'aveuglements et de chimie destructrice ? Bon sang, malgré mes relations toujours courtoises avec mes proches, ne saurait mentir. J'ai rendu coup pour coup, douceur aux justes, colère aux profiteurs et empoisonneurs.
Ainsi je vous laisse et vous demande de ne point me répondre car définitivement je me dois à cette terre très souvent silencieuse, rarement capricieuse, toujours productive lorsqu'on la soigne et l'entoure de précautions naturelles. Simple satisfaction de mes sens et de mon esprit.
Lorsque nous aurons touché le fond, cela ne saurait tarder, que chacun retrouvera son bon sens et ses facultés d'adaptation pour un monde meilleur aurons-nous les réflexes suffisants pour comprendre que nous faisions fausse route et agir de telle manière que le nécessaire soit entrepris pour sortir de cette vie trop intéressée, trop vénale, infiniment trépidante dans laquelle je ne pouvais collaborer utilement.
A dans quelques lustres, si Dieu me prête vie ! Si je ne suis plus là, aucune importance, l'empreinte laissée par cet homme compréhensif et patient tout autant qu'emporté et vif, restera comme un simple message; l'exemple d'un autre mode de vie rythmé par la nature, la sérénité, une relative égalité et non par la déraison d'humains trop occupés à arrondir leur cagnotte au détriment de la majorité, argent qu'ils ne pouvaient emporter dans la tombe.
Jacques Daudon
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Dernière mise à jour le : 11 juin 2009
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