Si, comme cela devrait se faire en médecine, on recherchait l'origine des causes des aberrations de l'Economie de marché, il y a longtemps que cette dernière agonisante aurait disparue puisqu'elle n'accepte que le profit, aujourd'hui tellement ténu, à un point tel qu'il sera un jour proche du nul !
En médecine, l'étiologie existe bien; mais seuls quelques précurseurs cherchent et découvrent [Dr Jules Tisot (trvx sur la diphtérie), Dr Klinghardt ( l'un des chercheurs mettant en cause les métaux lourds dans la plupart des maladies infectieuses et chroniques ayant rétabli par la biochimie plusieurs autistes, maladie réputée pourtant inguérissable !), Dr Rath (cancers, maladies cardiaques) par exemple]. Si l'exception devenait règle il n'y aurait plus de secret dans ce domaine et celui de l'Economie; nous ne perdrions plus de temps et d'argent inutilement. Nous ne soignerions plus les maladies, nous les guéririons ! En outre, l'actuelle économie subit les mêmes outrages. Pourquoi garder les règles d'une Economie de rareté alors que nous sommes en pleine abondance !
Serres le 2 Novembre 2009
Monsieur le Président de la République, Mesdames, Messieurs les Ministres, Députés, Sénateurs,
Monsieur, Madame le Maire, Messieurs les Conseillers municipaux,
Citoyens français.
Face aux méfaits variés et profondément délétères du contexte économique actuel, nous ne pouvons que réagir avec réflexion devant tant d'incohérences et de misères.
Le contexte économique actuel est moribond et il est vain de s'acharner à maintenir en vie un système entraînant toujours plus de pauvreté, n'ayant jamais assuré une honnête répartition des biens de consommation.
En effet, l'Economie de marché, dite capitaliste, ne peut vivre sans profit. Or, depuis plus de trente ans, l'avènement du machinisme met hors circuit du processus de production l'ouvrier. Celui-ci, privé de travail donc d'un salaire décent, ne peut écouler une production capable d'assurer les besoins vitaux de chacun. Le paradoxe est nettement visible. La misère dans l'abondance !
Ceux qui ne peuvent acheter ruinent ceux qui veulent vendre.
Un seul exemple pour ne pas alourdir ce texte si important pour notre avenir : Un ouvrier soudait à la main 350 boîtes de conserves il y a moins d'un siècle; aujourd'hui dans la même journée une machine en réalise 50.000 !
Ce régime, logique en temps de rareté, ne peut donc plus exister dans l'abondance matérielle actuelle puisqu'elle supprime le profit. Trop de biens pour un nombre toujours moindre de consommateurs virés de leurs postes de travail par des machines toujours plus productives. Les prix fléchissent alors, aidés par une concurrence féroce.
La production ne s'est jamais inspirée du désir de satisfaire la consommation mais de celui de réaliser un profit. Quand le profit devient impossible la production s'arrête.
On dit alors qu'il y a crise, même si beaucoup de consommateurs manquent du strict nécessaire.
Pour sortir de ce marasme parfaitement démontré, l'Etat face à des stocks de marchandises invendables — ne doit pas assainir les marchés en détruisant ou dénaturant les diverses productions pour tenter de sauver les profits mais bien de tenir compte de cette situation d'abondance — ou restaurer le profit par la production d'armement, entraînant à brève échéance le fascisme et les guerres. Voir "l'Economie distributive de l'abondance" de Jacques Duboin, ancien sous-secrétaire d'Etat au Trésor. 3 ème Edition - OCIA -
Il est donc nécessaire de reconsidérer le problème économique présent et d'effectuer les réformes de structures adéquates.
1. Les moyens de production fonctionneront pour la satisfaction des besoins réels de tous les consommateurs,
2. Les travailleurs fourniront à tour de rôle un service social aux fins d'assurer la pérennité de la production, inspirée et contrôlée par la demande citoyenne.
3. La distribution des richesses s'effectuera au moyen d'une monnaie de consommation, uniquement chargée de permettre l'écoulement de cette production aux consommateurs.
Ceci n'a rien d'utopiste mais n'est que la simple et logique analyse d'une situation excessivement alarmante. Je n'ai rien inventé puisque divers économistes, présents et passés, l'ont bien découverte et démystifiée bien avant moi. Votre obligé citoyen de service, Jacques Daudon.