LOUIS XV ou Citoyens conscients ?
Nous ferions bien d'y réfléchir !
Comment éviter le déséquilibre des sols donc des plantes et leurs lessivages entraînant la pollution des nappes phréatiques.
Introduction aux problèmes des sols.
Nocivité commune à tous les engrais chimiques
En culture biologique les racines des plantes se développent d'une façon remarquable. En culture chimique les racines sont chétives. Pourquoi ?
La fraction des engrais non absorbés par les plantes (ex : les ions de chlorure (Cl), sulfate (SO4), nitrate (NO3), etc., se trouve à l'état libre dans les liquides du sol. Dans les sols mal drainés, ces sels remontent et — à partir d'une certaine concentration — inhibent le développement des racines.
Nous savons que la culture chimique donne facilement le spectacle de terres incapables d'absorber l'eau même en quantité modérée. Comme les racines, les vers lombrics n'aiment pas les résidus d'engrais. Le percement des galeries souterraines, dont ils font leur travail habituel en condition normale, est obéré. Cette inaction provoquée fait gravement défaut pour la structure spongieuse du sol.
L'eau du sol devient stagnante; les déchets chimiques nocifs s'y accumulent et créent des conditions hostiles à la vie.
Deux interventions de 2 biologistes réputés :
Le professeur Rusch, biologiste américain
"Le seul test véritable pour une plante est de pouvoir subsister sans aucun traitement. Alors, elle a sa valeur pleine. La science des engrais actuels est parvenue à fabriquer des engrais capables de passer dans la plante sans coopération du sol. Or le problème est de ne pas aller à l'encontre des processus vitaux du sol, puisque c'est l'équilibre du sol que dépend la santé des plantes, des animaux et de l'homme."
Sir Albert Howard – Agronome anglais – (C/N = 33)
"L'empoisonnement lent et systématique du sol par les engrais artificiels est l'une des plus grandes calamités qui ait frappé l'agriculture et l'humanité. La responsabilité de ce désastre est imputable aux disciples de Liebig et le système économique dans lequel nous vivons. Les engrais artificiels conduisent inévitablement à une nutrition artificielle, à des aliments artificiels, à des animaux artificiels, à des humains artificiels. Les engrais minéraux sont à considérer comme l'une des plus grandes folies de l'ère industrielle."
La leçon n'a pas été comprise puisque, tour à tour, fièvre aphteuse, mammite, et la plupart des maladies des animaux et des hommes sont bien dues à des déséquilibres des sols, voire carences dues aux engrais artificiels ( Equilibre Minéral et Santé – Joseph Favier – Librairie Le François)
200 kg d'azote pur par hectare, c'est tout ce que propose l'agriculture dite "moderne", alors que, comme chacun sait, l'enveloppe atmosphérique contient 78% d'azote : soit, selon l'estimation, plus de 80.000 tonnes au-dessus de chaque hectare !
Aujourd'hui, nos sols ne contiennent plus, dans le meilleur des cas, que 2% d'humus ! Ne nous étonnons pas que périodiquement de multiples maladies frappent plantes, bêtes, et gens.
Tournons-nous résolument vers la fabrication naturelle d'engrais azotés, par l'intermédiaire du sol. Tiré du livre d'Ernstfried Prade - Le Système d'Energie Plocher – Edt Bio Energetik Verlag.
Ceci entraîne la pensée dans des cycles sains, naturels.
L'oxygène (O2), le carbone (C), la poudre de roche (de lave) et un système de racines bien développé, quel est le rapport entre eux ?
1. L'élixir de vie, l'oxygène, est aisé à mettre en œuvre. La thérapie se nomme : ameublir le sol, laisser de côté la charrue qui ne fait que bouleverser le sol. Utilisation de la sous-soleuse. Au delà de 15 cms (Précis de culture biologique – Edt Agriculture et Vie 4 ème édition) remonte en surface une terre argileuse pauvre en humus où les microbes sont anaérobies et plonge des couches de terre aérobies riches en humus et matière végétale humifiable. Ce procédé voit les matières végétales, futur humus, former écran à l'ascension de l'eau venant du sous-sol, tandis que l'argile en surface donne une terre battante faute d'humus.
2. L'azote, sera extrait de l'air par les azobacters.
3. Ces processus élémentaires nécessitent beaucoup d'énergie, le carbone (C et CO2) s'ajoutent à la troïka. Utilisation de compost équilibré, finement broyé pour agir pleinement et en une saison sur la culture sur lequel il est employé. Sur prairie correctement établie on peut capter jusqu'à 2, 8 t par hectare et par an. (Information donnée par A. Pochon agriculteur dans les Côtes- d'Armor). A quoi sert Copenhague ?
4. L'oligo-élément cobalt (CO) dans la poudre de roche joue le grand rôle d'intermédiaire sous forme de cobalamine.
5. Un riche système de racines met alors tout le carrousel en place.
Le Dr Rusch nous apprend que dans le domaine des radicelles se fixent les bactéries lactiques, formant l'acide lactique.
Ainsi se crée une coopération entre :
Ø acide lactique + cobalt
Ø Colobalamine – Vitamines B 12
Ø Fixation d'azote moléculaire (N2) par les azobacters
Ø Rhizosphère – système des racines capillaires
Ø Bactéries lactiques – acide lactique
Ø En coopération avec le cobalt ( vit B 12)
Ø Condition pour l'évolution d'azotobacters – fixation de N2 moléculaire dans le sol.
Ø Absorption par la plante
La colobalamine est indispensable pour le développement des azotobacters qui vont fixer dans le sol, l'azote moléculaire et pour la formation des bactéries des nodosités.
Tout le processus peut-être interrompu par l'usage des sels comme engrais, des phénomènes de putréfaction dans le sol, une carence en oxygène (labours profonds), des phénomènes de dénitrification.
Naguère, dans les terres fertiles alluviales on pouvait prouver l'existence dans 1 gr de sol de 80 millions de micro-organismes dont 80% d'azotobacters. C'est dans la respiration du sol que s'établissent les équilibres des cycles du CO2. Les sols traversés par les racines, de la luzerne par exemple, établissent la richesse d'un pays.
Des processus décrits ici, il est possible de conclure que ces mesures constituent la meilleure protection contre la nitrification et les dangers de l'azote nitrifié dans les nappes phréatiques et les rivières. Par contre, s'il y avait carence d'oxygène dans le sol, il se produit une dénitrification, donc de l'azote élémentaire en plus dans l'atmosphère. Une autre perte d'azote importante par les lisiers non compostés provoque en partie les pluies acides destructrices des forêts. Un tiers du dépérissement des forêts est à mettre sur le compte de l'élevage intensif.
Dan le sol, les pluies acides augmentent le nombre des protons, et ceci amène la libération d'ions d'aluminium et de manganèse : puissants toxiques pour le système radiculaire.
Notre espace vital et notre environnement constituent un système complexe, aux innombrables éléments constituants entretenant des rapports réciproques. Cet agencement parfait qui, depuis l'origine, garantit le fonctionnement de toute vie. De la qualité des molécules d'ADN dépend la survie de l'humanité.
La nature nous a donné un organisme parfaitement constitué avec une capacité de fonctionnement sans faille. Mais lorsque des substances chimiques pénètrent dans l'écosystème, les chaînes d'enzymes dans les produits du sol, comme dans tout l'écosystème, ces derniers sont entièrement bouleversés.
Des médecins, des biologistes de réputation mondiale nous préviennent que la pureté de l'eau, de la nourriture et de l'air n'existe plus et que notre système immunitaire est près de l'effondrement. Aucun vaccins, aucune thérapie de synthèse ne peut enrayer les maux.
La bibliographie de ce document se trouve page 62 du livre cité. J. Daudon