Après nous... le déluge
Ce qu'a révélé le groupe des chercheurs du Dr Rath par l'intermédiaire de revues -- ( MR Publishing - BP 859 - 7600 AW Almelo -Pays-Bas Tel : 0031 -546 -533 -340 ) et relayé au moyen de l'information sur notre site http://daudon.free.fr --- refait surface par l'intermédiaire d'une équipe de chercheurs.
NOS PREOCCUPATIONS ESSENTIELLES, SOUS PEINE D'UNE DISPARITION RAPIDE DE TOUTE VIE SUR TERRE, EST DE BIEN COMPRENDRE QUE LE SYSTEME ECONOMICO - POLITIQUE QUI NOUS REGIT DOIT ETRE BANNI PAR TOUS LES CITOYENS. NON SEULEMENT DOIT DISPARAITRE UNE CONSTITUTION EUROPEENNE DE TROP FAVORABLE AUX TRUSTS MAIS DOIVENT ETRE BALAYES TOUS LES TRAITRES POLITIQUES DE TOUS BORDS QUI N'EN PEUVENT PLUS DE MENTIR AU PEUPLE EN FAVEUR DES GRANDES COMPAGNIES QUI DISTRIBUENT UNE MANNE VOLEE AUX PEUPLES, RECOMPENSANT LES JUDAS DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE.
Radios, TV diverses, Journaux, Publicités, Assemblée Nationale, diverses Académies scientifiqes, tout dans ce monde de la presse, de la politique et de nos Savants, n'est que mensonge à des fins d'empoisonnements, d'appauvrissements et pour les malheureux survivants du plus grand holocauste que nous allons connaître, un asservissement que seuls les serfs des années 1500 connurent.
Je prends personnellement, en tant que chef de parti et mutualiste, la responsabilité de ce que vous lisez. Dans l'immédiat vous pouvez me porter la contradiction, me juger; à moyen et long terme vous aurez la réponse, non d'un responsable politique, mais une réponse trés terre-à-terre que vous trouverez dans chaque cimetière français si vous avez la force d'y accéder.
Le contexte m'oblige, après mûres réflexions, à écrire de la sorte. Ce n'est pas de gaité de coeur que j'écris. Je suis trop souvent écoeuré de me rendre compte que les Français acceptent d'aussi tragiques et criminelles situations. Ils ne doivent pas rencontrer souvent le regard confiant de leurs petits-enfants qui ne demandent qu'à vivre sereinement.
J. Daudon

De : Tomoko Masuyama [mailto:tmasuyama@adriacom.it]
Envoyé : mardi 22 mars 2005 18:23
À : MEA ANDRE
Objet : Paolo (Nacci)
Huitième Déclaration :
La menace des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM)
Le Cancer est une maladie dégénérative due aux carences en vitamines et aux intoxications provoquées par les substances chimiques contenues dans les aliments. Les vitamines et les substances pro-vitaminiques présentes dans les plantes alimentaires naturelles dont l’homme se nourrit sont très nombreuses. Il en existe au moins de 13.000 à 15.000 types différents issus d’une évolution qui s’est déroulée sur des centaines de millions d’années. L’introduction dans l’agriculture moderne des organismes génétiquement modifiés (O.G.M.) constitue en cela une altération aussi dangereuse qu’injustifiée de ces substances naturelles présentent dans ces plantes qui ont nourrit l’évolution biochimique de ces complexes organismes biologiques que sont les animaux supérieurs et qui ont permis durant ces dernières 65 millions d’années l’apparition des mammifères et de l’homme. L’intégrité de ces espèces végétales naturelles que l’évolution à conduit jusqu’à nous est la seule en mesure d’assurer notre santé en assurant le bon fonctionnement biochimique de nos cellules.
Modifier génétiquement la nourriture c’est en effet perturber ce délicat équilibre biochimique cellulaire qui, dans sa spécificité génomique (ADN), repose sur l’assimilation de milliers de vitamines et de substances phyto-chimiques naturelles. En tant qu’ex-médecin nucléaire qui a durant des années observé les effets des radiations ionisantes sur les organismes complexes, et, fruits d’une longue évolution biologique, les plantes en sont également, nous pensons que toute modification génétique introduite par l’homme (avec des radiations comme à Tchernobyl, ou avec des virus comme avec les O.G.M.), si minime soit-elle, provoque un dommage. Dommage d’autant plus irréparable qu’il ne pourra pas être correctement localisé. La science actuelle ne connaît en effet que quelques dizaines de vitamines et de substances pro-vitaminiques alors qu’on sait qu’elles se comptent pas dizaines de milliers et qu’on imagine mal qu’elles ne participent pas toutes au correct fonctionnement de notre sensible système biochimique et de notre complexe génome (ADN).
Mais aujourd’hui, pour accroître production agricole et bénéfices, on recourt à la manipulation du patrimoine génétique des plantes naturelles pour en modifier la structure, pour, contre nature, les rendre stériles afin d’obliger les agriculteurs à acheter de nouvelles semences chaque année, pour breveter la transformation induite et pour revendre dans le monde entier le produit obtenu. On clame bien entendu la substantielle équivalence entre les OGM et les produits obtenus depuis l’aube de l’humanité par sélection des caractères génétiques grâce au croisement naturel des plantes. Cette “équivalence substantielle” proclamée n’existe selon nous tout simplement pas parce que le croisement naturel des plantes s’effectue depuis toujours avec des semences naturelles appartenant à la même espèce alors que la manipulation génétique (OGM) dépasse les barrières inter-espèces en introduisant des gènes d’autres espèces végétales, voire même des gènes de bactéries, de virus ou d’animaux. En fait la plupart des gènes employés par le (mauvais) génie génétique proviennent non seulement d’espèces végétales dont l’homme ne s’est jamais nourri mais proviennent carrément d’animaux, de bactéries, de virus et/ou rétrovirus transgéniques.
SEPT menaces immédiates pèsent:
Un: La paupérisation des complexes pro-vitaminiques et vitaminiques des plantes.
La paupérisation des complexes pro-vitaminiques et vitaminiques des aliments conduira à une augmentation des maladies dégénératives et des maladies de carences comme le cancer (Cf. Septième et Neuvième Déclaration). La tentative de désactiver (Bcl-2, Bcl-xl) des substances naturelles contenues dans les plantes est extrêmement grave. Ces vitamines interviennent en effet dans les complexes mécanismes enzymatique de l‘ADN des mammifères et induisent aussi chez ceux-ci l’apoptose des cellules malades (suicide) atteintes d’infection ou d’autres pathologies (comme le cancer). Un tel blocage de l’apoptose (action anti-apoptose), expérimentalement réalisé dans la plante du tabac au moyen de virus (748,751) constitue un dommage délibéré infligé par les OGM à l’écosystème autant qu’à la médecine naturelle. La propagation d’un tel mécanisme transgénique de blocage dans les plantes alimentaires communes ira en effet à terme au détriment de la médecine naturelle qui ne pourra plus soigner les tumeurs faute de ne pouvoir trouver des aliments naturels non contaminés.
Deux: Les mutations génétiques des plantes et l’altération consécutive de la biochimique humaine.
L’introduction de gènes étrangers d’origine animale, bactérienne, virale ou rétro-virale dans l’ADN de la plante provoque une altération dans la séquence normale du génome en introduisant des nouvelles protéines et/ou en ôtant d’autres protéines à la séquence du génome. En apparence les nouvelles substances sont semblables aux vitamines naturelles mais elles ont en réalité des caractéristiques de réactivité enzymatique et biochimique très différentes. Une fois introduites dans l’organisme par l’alimentation leur activité biochimique spécifique perturbe le fonctionnement du génome humain. De nouvelles maladies « artificielles » risquent alors de comparaître. On ignore certes les conséquences précises sur l’ADN et sur sa biochimie qu’auront ces végétaux génétiquement contaminés par les nouvelles molécules simili-vitaminiques mais on ne peut cependant douter des graves dommages que subira cette si raffinée et pour autant si vulnérable structure qu’est l’ADN.
Trois: La faillite des régimes anti-cancer.
Comme Gerson et bien d’autres auteurs l’ont démontré (749,750), seules les très nombreuses substances contenues dans les fruits et les légumes crus et biologiques sont en mesure d’induire une cascade immunitaire contre la tumeur, de désintoxiquer et de déclencher le phénomène de l’apoptose (suicide) des cellules malades, sans exiger de coûteuses et laborieuses recherches. Ainsi, le régime anti-cancer du docteur Gerson appliqué à 153 patients n’ayant subi AUCUN traitement chimiothérapique préalable et souffrant du pire des cancers connu (mélanome) après 5 années de régime a consenti des taux de guérison qui vont de 90% lorsque la tumeur est localisée à 40-70% lorsqu’il y a métastases. Inversement, avec la chimiothérapie il n’y a que 6% de guérison du mélanome à 5 ans -1% pour le cancer du pancréas, 3% pour le cancer du foie, 5% pour les tumeurs au cerveau (1035), 7% pour le cancer de l’intestin et moins de 12% pour toutes les formes de tumeurs confondues (749)-. L’efficacité curative de ce régime végétarien réside dans le fait de ne jamais assimiler d’aliments qui contiennent tous les potentiels facteurs de croissance cellulaire.
Ce régime évite en particulier l’assimilation simultanée de tous les 9 aminoacides essentiels (Valine, Isoleucine, Leucine, Lisine, Métionine, Istidine, Triptofane, Fénilalanine, Tréonine [Arginine chez l’enfant]), des acides nucléiques, de la vitamine B12, de l’acide folique et, dans une moindre mesure, de l’acide para-aminobenzoïque [PABA]). Jadis, seuls les aliments d’origine animale (viande, poisson, œufs, fromage, beurre…) contenaient ces 9 aminoacides que tant Gerson que d’autres médecins (y compris ceux des écoles chinoise et indienne) interdisaient de manger pendant au moins un an. Seule une alimentation strictement végétarienne et de plus dissociée, à base uniquement de fruits et de verdures, y compris les céréales et les légumes, est curative. Céréales et légumes étant riches en protéines on pourrait être surpris que Gerson autant que la médecine chinoise et indienne les préconisent. Il suffit toutefois de savoir d’une part qu’aucune céréale et qu’aucun légume ne contient à lui seul les 9 aminoacides essentiels et d’autres part qu’afin d’éviter de les assimiler ensemble au cours d’un même repas végétarien l’alimentation se fera en prise dissociée. C’est pour cela qu’il est interdit de manger au cours du même repas des pâtes (ou de la polenta ou du pain [même azyme] ou du riz) et des légumes. Car l’ingestion simultanée de ces 2 types d’aliments réunirait les 9 aminoacides essentiels dans l’organisme (8 contenus dans les céréales + 8 contenus dans les légumes) en provoquant un effet nutritif, ici indésirable, équivalent à celui de la viande (non sans raison, jadis, un plat de pâte et de haricots était appelé… la viande du pauvre…)
Désormais la plupart des céréales, légumes et autres végétaux génétiquement modifiés (OGM) qui sont commercialisés contiennent TOUS les 9 aminoacides essentiels (1065) ce qui les rend d’ores et déjà irrémédiablement impropres pour la cure végétarienne du cancer telle qu’elle est décrite dans ce travail, dans la thérapie Gerson et ailleurs. Leur diffusion massive portera un coup mortel à la cure végétarienne du cancer. ELLE NE POURRA PLUS LE SOIGNER ET LES MALADES NE POURRONT PLUS CHOISIR COMMENT SE SOIGNER.
QUATRE : Les maladies induites par les virus transgéniques.
Les virus transgéniques (une ample bibliographie est disponible à leur sujet 738-747) avec lesquels ont fabrique les organismes génétiquement modifiés entrent dans l’ADN de la plante et y introduisent des modifications inconnues. Ces virus devraient rester latents, mais on ne peut exclure qu’il puissent se réactiver comme le font déjà les virus cancéreux à ARN (Oncoronavirus ????) ou à ADN qui induisent tous deux des leucémies, sarcomes, carcinomes, gliomes… Ces virus peuvent en outre porter des maladies nouvelles ou des maladies assez proches des syndromes du SIDA ou de la Vache folle (etc.) dont la dynamique autant que la cause (virus transgéniques ?) nous échappent hélas encore.
CINQ : L’intoxication par des poisons synthétisés par les plantes transgéniques.
Les intoxications alimentaires chroniques ne sont pas à exclure à cause des substances insecticides toxiques contenues dans les plantes pour les rendre résistantes aux parasites (par exemple: “Roundrup” dans le maïs transgénique). On peut, hélas, dès lors s’attendre à une augmentation possible des cancers, avortements spontanés, mutations génétiques sur les enfants, syndrome d’immunodéficience acquise, maladies dégénératives et maladies causées par les substances toxiques, etc.
SIX: La modification transgénique des plantes naturelles.
Le passage aux espèces indigènes naturelles des substances toxiques artificielles (ex.: “Roundrop”) ou autres à travers la pollinisation croisée est un risque grave. C’est aussi un danger potentiel pour les plantes et les herbes médicinales que la phytothérapie emploie aujourd’hui car elles seront polluées par les gènes transgéniques provenant des champs OGM.
SEPT: La disparition irréversible du patrimoine génétique des plantes naturelles.
Il faut s’attendre à une disparition graduelle et irréversible de la bio-diversité végétale, à savoir de la flore naturelle. Les cultures transgéniques constituent une grave menace immédiate pour les zones riches en bio-diversité (génomes naturels): le flux transgénique qui ira des plantes OGM aux plantes naturelles sera inévitable lorsque les superficies consacrées aux OGM dépasseront celles dévolues aux plantes naturelles. Ceci entraînera la perte irréversible d’une grande partie du patrimoine génétique naturel de toutes les plantes de ce monde, environ 442.000 espèces pour l’heure classifiées pour un total estimé d’environ 600.000-800.000 espèces.
En résumé:
De nombreuses plantes ont déjà disparu au cours des derniers temps parce que les agriculteurs ont abandonné les plantes naturelles pour adopter les plantes artificielles génétiquement modifiées. Celles-ci par l’uniformité de leur génome garantissent sans aucun doute de hauts rendements productifs mais, sans l’ombre d’un doute non plus, sont pauvres en vitamines, intrinsèquement malades puisque incapables de survivre sans l’apport des pesticides, rendues stériles pour satisfaire le « marché » et enfin génétiquement manipulées pour produire des toxines qui éloignent les insectes et autres parasites mais qui iront droit dans l’estomac des animaux d’élevage et des hommes. Dans les forêts mêmes la variété génétique est aujourd’hui menacée de perdre son habitat non seulement en raison de la déforestation sauvage mais aussi à cause de la contamination du patrimoine génétique naturel par les hybrides « construits » par les grandes firmes des semences OGM.
Les produits transgéniques, c’est leur fin, accentuent les monocultures au niveau mondial et participent pour autant à la dévastation d’un richissime patrimoine génétique naturel issu de centaines de millions d’années d’évolution. Dans un futur plus ou moins proche nous ne disposerons plus de toutes ces variétés de plantes, alimentaires et non, si caractéristiques des différents pays et des différentes régions. La contamination génétique de l’environnement induite par les hybrides des grandes industries des semis OGM, qui se croiseront inévitablement avec les variétés naturelles, conduira à une irréversible disparition d’une partie consistante de ce patrimoine génétique naturel forgé durant de longs processus d’adaptation au milieu. Les forêts sauvages ne sont pas non plus à l’abri. La paupérisation de leur bio-diversité les guette aussi. C’est la base même de la biochimie humaine qui se trouve dès lors menacée dans son essence la plus intime (son ADN humain) par l’emploi inconsidéré de plantes artificielles qui mineront la santé.
Pour conclure:
La plante est un organisme complexe. C’est le fruit d’une évolution biologique longue plusieurs centaines de millions d’années. Toute modification génétique introduite en elle par l’homme, aussi infime soit-elle, portera un dommage irréparable dont on ne saura identifier la cause précise. Pour le faire il nous faudrait en effet connaître ces dizaines de milliers de substances vitaminiques et pro-vitaminiques contenues dans les plantes qui participent au fonctionnement biochimique de l’humain et de son ADN. Or on en connaît tout au plus que quelques dizaines.
738) Lindbo J.A.: Virus-mediated reprogramming of gène expression in plants; California, USA; Curr. Opin. Plant. Biol. 2001, 4(3), pp. 181-185;
739) Mette M.F.: Endogenous viral sequences and their potential contribution to heritable virus resistance in plants, Salzburg, Austria, EMBO J., 2002, 21(3), pp.: 461-469;
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741) Paul W.: Correct processing of the kiwifruit protease actinidin in transgenic tobacco requires the presence of the C-terminal propeptide; United Kingdom; Plant Physiol. 1995, 108(1), pp. 261-268
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Dixième Déclaration:
Le pacte entre les Multinationales agro-alimentaires et chimio-pharmaceutiques
Multinationales agro-alimentaires (OGM)
Depuis quelques années on assiste à la montée des "multinationales des sciences de la vie", c’est ainsi qu’elles se présentent, qui interviennent simultanément sur le marché pharmaceutique, dans l’agro-business des semences et des pesticides, et dans le domaine vétérinaire. Ces secteurs entre eux très différents sont désormais liés par l’utilisation des biotechnologies (OGM) pour la réalisation de leurs produits. Ces multinationales sans scrupule adoptent des stratégies de concentration très agressives. Depuis le début des années 90 elles dépensent sans compter pour acquérir les entreprises du secteur.
Une de celle-ci, la société Monsanto, en peu d’années à dépensé 10 milliards d’Euro pour racheter Asgrov, Agracetus, De Calb, Cargil.
Dupont, autre grand groupe, a déboursé 8 milliards d’Euro pour le groupe Pioneer.
Ces investissements coûtent trop pour ne pas sembler anti-économiques au moins dans l’immédiat. Les entreprises relevées sont en effet rachetées bien au-dessus de leur valeur économique réelle, comme se l’on privilégiait l’élimination d’un potentiel concurrent au profit économique à court terme.
Aux côtés des acquisitions, il y a les fusions: Ciba Geigy et Sandoz créent Novartis (un chiffre d’affaire de 20 milliards d’Euro en 1997-98).
Cette même Novartis a récemment fusionné son secteur agro-alimentaire avec Astra Zenic.
La fusion entre le groupe français Rhone Poulenc et le groupe allemand Hoest fait naître Aventis.
La situation actuelle est la suivante: quelques multinationales (Syngenta, Monsanto, Novartis, Dupont, Aventis) détiennent 25-30% du marché des semences, mais plus de 90% du marché des semences transgéniques, et leur domination ira sans doute croissant car le reste du marché est si pulvérisé que les petites et moyennes entreprises ne pourront indéfiniment les concurrencer. L’objectif des grands groupes semble clair: reconvertir le secteur des semis traditionnels en secteur biotechnologique (OGM). Mais le fait impressionnant est que ces mêmes grands groupes détiennent aussi plus de 55% du marché des pesticides en plus d’avoir une position déjà dominante dans le secteur pharmaceutique.
Multinationales chimio-pharmaceutiques (BIG-FARMA)
Les multinationales du secteur chimio-pharmaceutiques ont connu un développement vertigineux qui aujourd’hui s’est très dangereusement propagé au secteur agro-alimentaire:
L’industrie chimio-pharmaceutique est née en Europe dans la seconde moitié du 19ème siècle. Souvent il s’agissait d’industries de colorants qui s’étaient détachées de la chimie de base pour aller vers une chimie spécialisée dans des secteurs clef de l’économie.
L’Allemagne avec ses trois géants Bayer, Hoechst, Basf (qui favorisèrent l’ascension du nazisme) et la Suisse (Bâle) avec Ciba, Sando et Roche s’affirmeront dans le monde entier.
Mais les grandes fusions sont récentes: au Royaume Uni, en 1989 deux grandes entreprises pharmaceutiques fondent la Smith Kline–Beecham qui fusionnera ensuite avec l’American Home (environ 25 milliards d’Euro de chiffre d’affaire annuel).
En 1993 la suédoise Pharmacia achète l’italienne Farmitalia-Carlo Erba, puis en 1995 fusionne avec l’américaine Upjon et ensuite avec Monsanto, avant de passer à la Pfizer qui avait entre temps acquis l’américaine Parke Davis.
En 1995 naît la société Glaxo-Wellcome (environ 14 milliards d’Euro de chiffre d’affaire annuel).
En 1998 le groupe Smith Kline-Beecham (environ 62 milliards d’Euro de chiffre d’affaire annuel) s’unit à Glaxo-Wellcome (environ 90 milliards d’Euro de chiffre d’affaire annuel), avec un chiffre d’affaire annuel de 150 milliards d’Euro.
Entre temps, le groupe anglais Imperial Chemical Industries s’est fondu avec le groupe suédois Astra pour former le conglomérat Astra-Zeneca.
Les fusions se sont poursuivies entre les mêmes entreprises pharmaceutiques engagée sur le même type de marché: Sandoz et Ciba Geigy (Novartis, 1996), Astra- Zeneca (1998).
Les bilans de ces géants sont de l’ordre du produit intérieur brut (PIB) de nombreux états occidentaux. Ces colosses ne naissent à l’évidence pas de l’exigence des patients mais du souci de constituer des monopoles afin de maximiser les profits.
Les deux piliers de l’économie et de la vie d’un individu que sont l’agriculture et la pharmaceutique sont ainsi à l’évidence contrôlés par quelques multinationales.
C’est en raison de ce fait inquiétant que nous avons rédigé la septième et la huitième déclaration d’entente.
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Dernière mise à jour le : 04 mars 2006.