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Le respect des règles de vie ordonné de tout temps.Adaptation de toutes nos industries à cet impératif.Abandon de Economie de marché désuète pour une économie de partageOu la dégénérescence programmée de nos générations !
Un salutaire rappel
La vie est bien l'interaction mystérieuse, inextricable d'organismes qui capturent la lumière du soleil et évoluent vers des niveaux supérieurs d'ordre et de complexité. Cet état d'organisation et de succession, le contraire de l'entropie, est appelé néguentropie. Cet ordre en pleine évolution devrait nous imposer le respect de la nature. La manière dont la nature transforme le non vivant en vivant, le simple en complexe semble de mieux en mieux comprise. Tous les systèmes industriels ne sont qu'apprentissages sorciers lorsque l'on compare les résultats. Sachant cela, l'évidence désigne la nature comme l'exemple type à suivre sous peine de pollutions réelles, dangereuses et durables.
La main mise de l'industrie
L'eau salée, substance inoffensive, devient agressive lorsque l'homme brise les liens entre les molécules de sodium et de chlore. Par électrolyse on crée du gaz chlorhydrique. Rare dans la nature, le chlore combiné avec des hydrocarbures et autres produits chimiques, se transforme en composés moléculaires néfastes aux plantes, animaux et humains.
Vendus et utilisés en grande quantité, ils sont produits involontairement dans certains cas. C'est la cas des dioxines une famille de composants les plus dangereux se formant lors du traitement des bois, de la pâte à papier et de l'incinération d'autres composants chimiques.
Les organochlorés ne se fragmentent pas facilement, remarquablement résistants ils durent des centaines, voire des milliers d'années. Ils ne sont pas biologiques mais toxicologiques. Non métabolisés, ils ne sont pas rejetés par le corps. Le seul organochloré produit par la nature est le chlorométhane fabriqué par les océans et semble jouer un rôle important dans la régulation de la couche d'ozone.
L'incinération
L'incinération n'élimine pas les déchets. Elle change leur forme. Les émissions sont emportées par les vents vers les villes et la campagne. Une étude faite dans le New Jersey indique qu'un incinérateur des plus évolués, consumant 2.250 tonnes d'ordures ménagères, chaque jour, émet annuellement 5 tonnes de plomb, 17 tonnes de mercure, 300 kilos de cadmium, 2.248 tonnes de protoxyde d'azote, 87 tonnes d'acide sulfurique, 77 tonnes d'acide chlorhydrique, 833 tonnes de dioxyde de soufre, 18 tonnes de fluorures et 98 tonnes de particules suffisamment ténues pour se loger dans les poumons. La lignine du bois et du papier se combine avec le chlore pour former les 210 différentes dioxines puissants dérégulateurs du système endocrinien (Dr Linda Birnbaum – Chimiste Paul Connett)
Analyse rapide sur ces constatations
L'impact de ces crimes cumulés (L'écologie de Marché de Paul Hawken, ou l'économie de marché quand tout le monde gagne - Edt Le Souffle d'or) provoque en nous un sentiment de colère et de révolte. Il va falloir définir le crime industriel afin que l'économie actuelle ne porte pas tort aux communautés humaines. En droit, un individu est considéré comme responsable de ses actes même s'ils ont été commis dans l'ignorance de la loi. L'industriel est à situer sur le même plan, responsabilisé de la même manière.
Il est rare d'entendre parler de crimes industriels et aussi rarement de coupables. Pourtant la fréquence des cancers est plus importante autour des centrales nucléaires, la maladie de la vache folle est bien le fait (principalement) d'un produit organophosphoré : le Phosmet, l'amiante .... Etc.
Les lobbies de l'industrie et du commerce doivent être sous le contrôle citoyen. Lors d'un crime industriel d'importance il doit y avoir enquête, procès, jugement, réparations des torts occasionnés à la nature et aux individus. Mais rien ne se fera tant que les mentalités resteront statiques, l'économie de marché en place, les politiques et les juges tributaires ou sous la férule du profit.
Serres le 6 décembre 2010
Pollutions industrielles et Justice