Lettre à François Bayrou parlementaire
Lettre exhaustive et rigoureuse du Dr Vercoutère à F. Beyrou
Pau, le 15 janvier 2012
Cher Monsieur,
Vous ne pouvez ignorer que « la politique du médicament est inféodée aux lobbies pharmaceutiques, tandis que l’information et la formation des médecins sont assurées essentiellement par ces mêmes laboratoires pharmaceutiques » (Rapport de la Cour de Comptes sur le budget de la sécurité sociale, septembre 2001).
Vous ne pouvez davantage ignorer qu’un rapport du Sénat confirmait en juin 2006 que « la formation médicale continue – pourtant théoriquement assurée par le Conseil de l’Ordre des médecins – l’est à 98% par les laboratoires » (Rapport Hermange et Payet).
Le scandale du Médiator - parmi d’autres scandales anciens (Thalidomide, Distilbène, SV40, amiante, vaccin contre la variole occulté responsable de plusieurs milliers de décès de bébés, hormone de croissance, sang contaminé, vache folle puis Vioxx, Prozac, antistatines…) ou à venir comme notamment ceux des vaccins hépatite B et du cancer du col – n’est donc pas le fruit du hasard. Les laboratoires ne fournissent en effet qu’un à 10% de leurs données pharmacologiques aux autorités sanitaire, selon Michel Le Duff, chef du service de pharmacie du CHU de Rennes et directeur du Centre régional d’information sur le médicament (Ouest-France, 5 septembre 2001).
A titre d’exemple, Bernard Kouchner, ministre de la Santé, reconnaissait publiquement en 2002 un accident grave pour 450 000 vaccinations contre la méningite à méningocoque, là où son Directeur général de la santé, le Pr. Lucien Abenhaïm, retenait un accident grave pour 22 500 vaccinations alors que, dans une note interne, un autre fabricant de ce même vaccin – avec les mêmes composants - avouait 10 décès et une dizaine d’accidents graves pour … 2 250 vaccinations !
Peut-être ignoriez-vous qu’une simple vaccination contre le tétanos entraîne systématiquement une baisse significative du rapport T4/T8, faisant craindre la survenue d’un « sida » ? (New England Journal of Medecine, vol 310, M. Eihl, J. Mannhalter, G. Zlabinger ; Université de Vienne, 1984).
Peut-être ignoriez-vous qu’à la suite de cette étude réalisée en Autriche en 1984 le Professeur Montagnier reconnaissait que « Peut-être devra-t-on rapidement organiser le dépistage des enfants (et des adultes) séropositifs, avant leur vaccination », tandis que le Pr. Saliou, directeur scientifique de Pasteur Vaccins, mettait en doute la sécurité de certains vaccins : « Dans le contexte actuel (c’est-à-dire l’éclosion du Sida), il faudrait peut-être envisager la suspension des vaccins BCG, polio et rougeole » (Le Monde, 23 mai 1987). Quelques années plus tard, Mme Margaret JOHNSTON, directrice du N.I.A.D aux USA, reconnaissait de son côté que : « Une réponse immune partiellement efficace n’empêche pas l’établissement de l’infection et entraîne même une immuno-déficience qui permet au microbe de causer une maladie plus sévère » (Quotidien du Médecin, 31 mai 1994).
Peut-être ignorez-vous que la consommation de drogues, style Poppers, utilisé préférentiellement chez les hommes, perturbe également le système immunitaire avec une baisse conséquente du rapport des lymphocytes T4/T8, et que le « sida » touche aussi préférentiellement les hommes, tandis qu’ « il est exact d’affirmer que personne n’a jamais pu démontrer au microscope électronique l’existence de particules de rétrovirus exogène dans le sang de malades atteints de cette maladie » (Pr Etienne de Harven) ?
Peut-être ignorez-vous qu’à l’évocation d’une étude comparative sur le taux de décès par âge et par sexe au Royaume-Uni, en Suède et en Italie par rapport à la France réalisée par l’Inserm et le Haut Comité des santé publique entre 1902 et 1992, Laurent Dominati, député du 1erarrondissement de Paris, avait reconnu en aparté la faillite de notre politique de santé publique ?
Rencontré quelques minutes plus tard devant l’Assemblée nationale en juin 1998, Jacques Barrot, ancien ministre m’avoua à son tour cette même faillite avant d’ajouter : « Si je comprends bien, vous ne devez pas être partisan de la politique vaccinale actuelle » !
Vous ne pouvez ignorer que la part du budget de la santé français est passée de 9% du PIB en 2003 à 12,1% en 2008.
Pourtant, malgré un budget de la santé 30% plus élevé que celui des pays voisins de la CEE, la France se situe au 14ème rang pour la mortalité néonatale et infantile tandis que la fréquence des cancers a plus que doublé en 20 ans avec une morbidité supérieure à celles de nos voisins.
Peut-être ignorez-vous qu’en 1974, Le Nouvel Obs, se faisant l’écho du livre d’Yvan Illitch sur La Némésis Médicale, osait publier un article très documenté au titre éloquent et prophétique : « Quand la médecine rend malade »… ?
Dans ce livre, Yvan Illitch – qui n’avait aucun lien d’intérêt avec un quelconque laboratoire pharmaceutique - reconnaissait que depuis une dizaine d’années, la médecine rendait malades plus de gens qu’elle n’en guérit. Elle était – déjà - devenue, de toutes les industries, la plus gaspilleuse, polluante et pathogène pour des populations de plus en plus maladives, masquant les causes profondes de leurs maladies, qui sont sociales, économiques, culturelles et environnementales. Sociologue éclairé, Illitch avançait même qu’à partir d’une certain niveau économique le niveau de santé serait inversement proportionnel au budget de la santé… Selon lui, « les effets pathogènes de la médecine sont, de toutes les épidémies, l’une de celles qui se propagent le plus vite. Les maladies provoquées par les médecins constituent une cause d’aggravation de la morbidité plus importante que les accidents de la circulation ou les activités liées à la guerre. »
L’envahissement médico-pharmaceutique, la médicalisation de la santé, de la maladie, de la grossesse, de la naissance, de la sexualité et de la mort, ont détruit, chez les individus, jusqu’aux fondements ultimes de la santé et la capacité d’assumer leur condition et de faire face, par eux-mêmes, aux événements et aux épreuves de leur existence biologique. Pourtant dans la majorité des cas, les malades guérissent (ou peuvent guérir) sans intervention thérapeutique. S’ils peuvent sauver, force est de constater que 60 % des médicaments et 80 à 90 % des antibiotiques sont administrés à tort. Ce n’est d’ailleurs pas une coïncidence si lors de la grève des hôpitaux israéliens (qui dura un mois), le taux de mortalité de la population fut plus faible qu’à aucun autre moment. Seules les urgences étaient acceptées, ce qui fit baisser de 85 % le nombre habituel des admissions. Cette même baisse de 85 % fut enregistrée lors de la grève des hôpitaux new-yorkais. Tout se passe comme si la population se portait mieux lorsque les soins médicaux sont limités aux urgences.
En dépistant les signes précoces des maladies sans se préoccuper d’assainir le mode de vie et de travail, la médecine dite préventive tend à accroître le nombre des malades au lieu de le réduire. Pour Illitch, comme pour les anthropologues ou encore les véritables épidémiologistes, les individus ne sont pas seulement malades de quelque atteinte extérieure et accidentelle, guérissable moyennant des soins techniques : ils sont aussi malades, le plus souvent, de la société, de l’environnement et de la vie qu’ils ont. Une médecine qui prétend traiter les maladies sans se préoccuper de cette globalité, aide les gens malades à continuer leur façon de vivre malsaine, pour le plus grand profit des fabricants de poisons de toute sorte.
Force est de constater que ce constat accablant de la médecine moderne dressé par Yvan Illitch au début des années 70, reste malheureusement toujours – et plus encore - d’actualité en dépit d’indéniables progrès technologiques, notamment dans la chirurgie d’urgence.
Le cancer touche de plus en plus de familles, les maladies auto-immunes, les allergies respiratoires et digestives, les maladies neuro-dégénératives (Alzheimer, Parkinson…) subissent une évolution exponentielle, comme la sclérose en plaques qui est passée de 20 000 cas en 1994 à plus de 83 000 cas en France en 2006 à la suite de la vaccination contre l’hépatite B administrée à trente millions de français…
La médecine moderne vient d’ailleurs de baisser les seuils de glycémie et de tension artérielle dite normale, augmentant ainsi sensiblement à l’avenir le nombre de diabétiques et d’hypertendus.
Une authentique réforme en profondeur de la politique de santé s’impose manifestement intégrant la démédicalisation de la santé et la libération de tous les acteurs du joug des laboratoires et … des indices boursiers.
Envisagez-vous, cher Monsieur, de poursuivre et d’amplifier la timide réforme amorcée, remplacer l’Ordre des médecins, « hors la loi et contraire au droit » (Dixit le candidat François Mitterand en 1979), par un Ordre des Médecins ou mieux de la Médecine, s’appuyant notamment sur la proposition du député européen Jef Ulburghs qui proposait en 1987 un Ordre tripartite associant médecins, magistrats et malades ?
Envisagez-vous de lever toute obligation vaccinale ainsi que toute promotion ou recommandation vaccinale abusive ou mensongère, comme c’est le cas pour les vaccins contre le cancer du col, la rougeole ou encore la coqueluche avec le risque d’« une transformation paradoxale en maladie des vaccinés. »
Envisagez-vous contrôler l’information – qui doit être claire, loyale et appropriée ainsi que le stipulent plusieurs arrêts de la Cour de cassation repris par la loi du 3 mars 2002 sur les droits des malades - alors la seule information reçue par les médecins et transmise aux patients est tronquée provenant des seuls laboratoires ?
Dans l’attente de réponses claires de votre part – que nous ne manquerons pas de communiquer par tous moyens appropriés aux citoyens – et restant à votre disposition, nous vous prions de croire, cher Monsieur, à l’assurance de nos sentiments respectueux.
Jacques DAUDON & Dr Marc VERCOUTERE
Académie pour la Défense des Êtres Humains & CRI-VIE .
Accueil | Notre charte | Sommaire général | Livres | Liens | Forum | Contactez-nous | Plan du site
Pour toute question ou problème concernant ce site Web, envoyez un courrier électronique à Jacques Daudon. © 2005
Le site :
Dernière mise à jour le : 14 janvier 2012
Ne nous leurrons pas, les députés sont comme culs et chemises avec les Labos. Seuls quelques médecins dont le Dr Vercoutère (candidat aux législatives 2012 à Pau) persistent à ne pas approuver les vaccinations. Ils le payent très cher.