VACCIN HÉPATITE B, VACCIN CONTRE LE CANCER DU COL
La politique de promotion commerciale du vaccin contre les papillomavirus humains (HPV), largement médiatisée n’est pas sans rappeler celle du vaccin contre l’hépatite B « menée à la hussarde » dans les années 90. Il en est de même pour l’élaboration de ce vaccin recombinant qui fait également appel comme adjuvant à de l’hydroxyde d’aluminium, lequel a déclenché, parfois plus de 10 ans après la vaccination hépatite B, une myofasciite à macrophages chez plusieurs milliers de personnes, associée une fois sur trois à une maladie auto-immune, notamment une sclérose en plaques. Cette affection a été dépistée dans une centaine de familles, sans antécédents de scléroses jusque-là, chez au moins deux de ses membres qui avaient tous reçu le vaccin hépatite B.
Petit rappel : 1994
Deux ans après l’Italie dont les enfants ont fait l’objet d’une OPA de la part du laboratoire Smithkline Beecham, le ministre français de la Santé, Philippe Douste-Blazy lance une campagne massive de vaccination contre l’hépatite B. Reprenant les propos dramatisants de nombreux médecins hépatologues - certains évoqueront même mensongèrement un risque de contamination par la salive – ce jeune ministre va déclarer sur TF1 que « Ce virus est un problème majeur de santé publique, plus de 100 000 nouvelles contaminations surviennent chaque année dans notre pays (le chiffre réel est de 10 000 à 20 000 dont 90% guérissent sans séquelle). C'est un risque infectieux majeur de cette fin de siècle ».
Pour justifier la vaccination, les industriels - SmithKline-Beecham qui a bénéficié d’un contrat, sans appel d’offre de 49 millions de francs de la part du ministère de la santé, puis Pasteur-Mérieux - mènent une campagne aggressive, jouant sur la peur, dramatisant et multipliant les déclarations mensongères : « dans le domaine des vaccination, les adolescents sont un segment très porteur, il faut dramatiser, faire peur avec la maladie » (Note interne de Pasteur Mérieux diffusée sur Antenne 2 en mai 1998), car « l'hépatite B tue plus de personnes en un jour que le sida ».
Plus de la moitié des français seront vaccinés, on vaccinera même des personnes âgées. De nombreux accidents graves seront observés avec ce vaccin élaboré par génie génétique et notamment une nouvelle maladie très invalidante, la myofascciite à macrophages, associée une fois sur trois à une maladie auto-immune, pouvant apparaître dix ans, voire beaucoup plus, après la vaccination et liée – contrairement aux déclarations mensongères des experts dont les liens d’intérêt avec les laboratoires sont monnaie courante - à la présence d’un adjuvant de l’immunité, l’hydroxyde d’aluminium, présent également dans bien d’autres vaccins dont les vaccins antitétanique, méningite, DTP…
La campagne de vaccination contre le papillomavirus humain
Six mois après avoir reçu l’accord du Comité technique des vaccinations et du Conseil supérieur d’hygiène publique, la promotion commerciale du vaccin recombinant contre les papillomavirus produit par les laboratoires Sanofi-Pasteur-MSD est lancée en octobre 2007 en commençant par les lycées professionnels.
Organisée par l’association Pau-Béarn Cancer, la première campagne d’incitation de vaccination préventive contre le cancer du col de l’utérus va concerner les élèves de 1ère du Lycée Saint-Cricq de Pau. C’est une première en France, selon La République des Pyrénées.
Mesurant l’impact sur la santé publique du cancer de l’utérus, le Dr Lacoste va rencontrer les élèves du lycée Saint-Cricq devant les caméras de France 3 Aquitaine. Il sera accompagné pour la circonstance par le Dr Nubia Munoz, à l’origine de la découverte de ce vaccin préventif contre les cancers du col de l’utérus et qui serait « nobélisable » dit-on.
Ce solennel préambule médiatique sera suivi d’actions sur le long terme en s’appuyant sur les arguments humains, « les gens étant peu sensibles aux arguments scientifiques ». Serons sollicités notamment « l'assurance-maladie, la santé scolaire et le planning familial pour relayer l'information auprès des intéressées ».
L’importance du dépistage
Selon le Dr Monsonego, chef du département de colposcopie de l’institut Alfred-Fournier, « le dépistage du cancer du col de l’utérus permet d’éviter le cancer ». Entre 1980 et 2000, cette politique a permis de faire baisser le nombre de cas de 3 % par an et le nombre de décès de 4,5 % par an. Faute d’un dépistage organisé, ces chiffres stagnent actuellement. Ces examens sont en effet à l’initiative de la patiente… encore trop souvent imprudente : 40 % des femmes ne bénéficient toujours pas d’un suivi régulier.
Il existe environ 120 génotypes d’HPV, dont 40 infectent l’épithélium génital, certains HPV étant oncogènes (notamment HPV16 et HPV18) et pouvant être à l’origine de cancers du col utérin, de la vulve et de l’anus, d’autres étant non oncogènes et pouvant être à l’origine de condylomes ou végétations vénériennes (HPV6 et HPV11 notamment). En Europe occidentale, les génotypes 16 et 18 sont en cause dans environ 73% des cancers du col utérin, 57 % des lésions de haut grade, 24% des lésions de bas grade. La participation des génotypes d’HPV au cancer du col n’exclue pas l’intervention d’autres facteurs qui devraient être systématiquement recherchés.
La contamination, les mesures d’hygiène
Affectant la région anogénitale (vulve, col de l'utérus, l'anus, pénis et scrotum) tant de l’homme que de la femme, le virus du papillome humain est transmis par contact sexuel direct de peau à peau. La contamination se fait par contact sexuel chez les jeunes femmes, le plus souvent lors des premiers rapports. Avant 30 ans, pas moins de 30 % des femmes ont déjà été infectées, mais 80% d’entre elles vont éliminer naturellement le virus. Pour les autres femmes, l’infection persiste pendant des mois, des années, voire plusieurs décennies, et peut alors aboutir à des lésions précancéreuses qui ne sont donc pas systématiques. Seulement une partie de ces femmes vont développer les signes avant-coureurs du cancer du col de l'utérus.
Sans fournir une protection absolue contre les infections à HPV, le préservatif peut en réduire les risques de transmission tout en protégeant contre d'autres MTS, telles la chlamydiose génitale et la gonorrhée.
Le vaccin : son efficacité, ses effets secondaires
Le fabricant américain du vaccin affiche une efficacité de 100% avec un recul de 60 mois - ce qui constitue une première dans le domaine de la vaccinologie – alors que l’efficacité de ce vaccin ne pourra être réellement appréciée que dans plusieurs décennies en raison du délai d’apparition des lésions cancéreuses. Il faut espérer que ce vaccin n’entraînera pas, par le classique et constant phénomène de commutation, la sélection de nouveaux génotypes oncogènes sur lesquels le vaccin ne pourrait intervenir, comme on peut l’observer depuis plusieurs années avec les vaccinations contre les méningites à méningocoques, à Haemophilus, à Pneumocoques ou encore contre la poliomyélite et la rougeole.
Pour ce fabricant, les effets secondaires seraient légers, se limitant à des douleurs au point d’injection, de la fièvre, un œdème local, un érythème… à une fréquence curieusement comparable à celle du placebo !
Les effets sérieux ne seraient observés que dans moins de 1% des cas chez les vaccinés comme chez le groupe ayant reçu un placebo… Il fut cependant retenu au court terme deux fois plus souvent chez les vaccinés (5 cas contre 2 chez le groupe placebo) un bronchospasme, une gastroentérite, de l’hypertension, une hémorragie vaginale et des douleurs au point d’injection empêchant le mouvement. Neuf personnes chez les vaccinées (0,08% des personnes vaccinées et deux dans le groupe placebo (0,03%) présentèrent une maladie auto-immune avec arthralgie dans les quatre ans suivant la vaccination.
Par contre, le VAERS (banque de données officielle des effets adverses des vaccins dépendant de la Food and Drugs Administration) – qui reconnaît une sous-notification des effets recensés de l’ordre de 10 à 90% ! – avait déjà recensé en 2006, six mois après l’autorisation de mise sur le marché américain, 82 accidents dont 63% le jour de la vaccination et les autres, sauf trois, dans la semaine suivant la vaccination. Il s’agissait pour 22 jeunes filles de manifestations neurologiques à type de perte de connaissance et de conscience. Pour quatre d’entre elles ayant présenté des secousses cloniques, l’EEG était perturbé. Episodes de dyskinésie et d’hypokinésie ont également été observés.
4 autres jeunes filles et une femme présentèrent une arthrite avec fièvre. Deux cas de syndrome de Guillain-Barré (paralysie des membres) ont également été rapportés ainsi que des lymphadénopathies et des infections et ulcères de la peau.
Le risque important de maladie neuro-dégénérative : la myofasciite à macrophages
Fabricant du vaccin, autoritŽs amŽricaines et fran?aises ont oubliŽ de signaler que ce vaccin, comme celui contre l’hépatite B, fait appel comme adjuvant de l’immunité, à de l’hydroxyde d’aluminium à raison de 225 µg par dose. Or, tandis qu’à partir de 60µg/litre, il traverse la barrière hémato-méningée, l’aluminium est impliqué dans la survenue de myofasciites à macrophages associées une fois sur trois à une maladie auto-immune, notamment une sclérose en plaques.
Surveillant l’évolution des rhabdomyosarcomes chez les félins domestiques, 258 cliniques vétérinaires de Californie ont observées une multiplication globale de la fréquence de ce cancer des tissus mous par 11 entre 1983 et 1994. La fréquence n’était multipliée que par 5,7 en dehors des points d’injection des vaccins et par 18,3 à proximité des points d’injection avec à ce niveau l’hydroxyde d’aluminium vaccinal présent dans les macrophages. Pour les vétérinaires américains, cet aluminium crée une inflammation chronique qui fait le lit des cancers, alors que pour les vétérinaires de Maisons-Alfort interrogés sur TF1 en 2001, le problème serait génétique !…
Faut-il craindre dans les années à venir une évolution comparable chez l’homme alors que le cancer devient, pour reprendre l’expression du Pr Belpomme, épidémique ?
Dr Marc VERCOUTERE
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