1- Une éclectique analyse de la santé chez nos enfants. Dr Vercoutère
Ce n’est un secret pour personne, la santé de nos adolescents se dégrade. Lors d’un colloque devant le Parlement européen en avril 2002, un médecin allemand, le Dr Buchwald reconnaissait ainsi que « depuis des années, on constate en Allemagne une dégradation croissante et inquiétante de l’intelligence, parallèle à une augmentation de la criminalité violente chez les adolescents et presque parallèlement il y a une augmentation menaçante inexplicable de tous les états allergiques, ainsi qu’une augmentation du nombre d’enfants qui sont hyperactifs et qui ont des troubles cérébraux. »
Dans un soucis légitime de sensibilisation de l’opinion publique, la presse écrite utilisa outre- rhin des phrases chocs : « Est-ce que les écoliers allemands deviennent de plus en plus bêtes ? » (Weltbild (18 /97, page 8) ou encore « Les allemands deviennent-ils de plus en plus abrutis ? » (Hörzu, 29/98, page 16).
De son côté, la revue médicale Der Kinderarzt rendit compte quelques années auparavant des retards dans l’acquisition du langage chez 34% des enfants d’âge préscolaire examinés (N°10, page 1655, 1992).
Un constat comparable fut dressé assez confidentiellement, il est vrai, dans la revue française Infirmière magazine en 1997. Alors que 88 % des adolescents se disent en bonne santé, 63 % ont des conduites violentes le plus souvent occasionnelles. 5O % reconnaissent consommer de l'alcool (surtout de la bière), 5O % se disent fatigués, 2O % se plaignent de céphalées, de douleurs digestives et de réveils nocturnes, 23 % ont des idées suicidaires, 9 % y pensent fréquemment, 7 % ont fait une tentative de suicide, 17 % ont pris des médicaments contre la nervosité, l'angoisse ou pour mieux dormir et 7 % ont une pathologie dépressive (réf. : A. Bodechon, Infirmière magazine, décembre 1997).
Dans son rapport annuel pour l’année 1998, le Haut comité de santé publique, présidé par Monsieur Ducimetière, confirma cette étude en dressant un constat dramatique : « L'état de santé des jeunes dans la tranche d'âge de 15 à 24 ans est préoccupant : chez les garçons, les accidents sont à l'origine de plus de 7O % des décès, le suicide de 15 %, et les maladies de 12 %. » Pour certains experts français, ces troubles seraient liés notamment à « de nouveaux problèmes médicaux tels que les affections respiratoires favorisés par la pollution ou les déséquilibres nutritionnels ».
Par ailleurs, la consommation de drogues et de psychotropes chez les adolescents, dont l’augmentation est régulière depuis quinze ans, s’expliquerait par un profil à risque intégrant des facteurs psychologiques (agressivité, sentiment de dévalorisation), des antécédents de violences (maltraitance, sévices sexuels) et de troubles psychiatriques (anxiété, dépression, syndrome d’hyperactivité). Des facteurs « environnementaux » sont également avancés dans les milieux officiels. Il ne s’agit en fait que de l’entourage, les amis et la famille, susceptibles d’induire un effet d’entraînement et donc d’initiation, ainsi que de la notion de foyer monoparental, un faible niveau socio-économique, un enfant peu encadré par ses parents...
Le schéma conventionnel et pour le moins réducteur de cette analyse de la dégradation de la santé des jeunes traduit l’aveuglement caractéristique de notre société qui ne souhaite pas envisager les conséquences parfois morbides d’un certain progrès non maîtrisé.
1) La médicalisation de l’accouchement et de la première année de vie
Des recherches épidémiologiques établissent un lien certain entre la santé des adolescents et les conditions de leur accouchement et leur première année d’existence. L’administration de barbituriques, comme des opiacés, à la mère lors de l'accouchement multiplie par 4,7 le risque pour l'enfant de se tourner vers les drogues (Réf : K. Nyberg, et al, 2000 ; B. Jacobson, et al. , British Medical Journal, 1998 ;317:1346-1349 ).
De même, la combinaison de sédatifs, d'anesthésiants et d'analgésiques combinés avec un accouchement planifié et provoqué par injection d'ocytocine et de prostaglandine, facilite le développement de symptômes d’autisme (R. Hattori, et al., 1991).
Une étude danoise, portant sur plus de 4000 garçons nés dans le même hôpital de Copenhague, établit une corrélation entre les complications de naissance et le rejet maternel précoce avec les actes criminels commis par ces enfants à l'âge de dix-huit ans. (A. Raine, et al., 1994).
La réanimation à la naissance et la souffrance respiratoire durant plus d'une heure seraient le facteur principal de risque des suicides avant l'âge de 20 ans (L. Salk, et al., 1985). Les suicides provoqués par étouffement sont également clairement associés à une asphyxie à la naissance, tandis que ceux provoqués par un moyen mécanique sont liés à un traumatisme périnatal d'ordre mécanique (B. Jacobson, et al. , BMJ 1998;317:1346-1349).
Ces études scientifiques ne plaident pas en faveur d’une certaine médecine moderne qui a
considérablement médicalisé et « perturbé » la grossesse et l’accouchement, « de telle sorte que l'intervention devienne indispensable à l'heure exacte où le personnel est disponible », ainsi que le reconnaît le professeur Malinas (Le Dauphiné Libéré, 8 mai 1994). De fait, 20,3 % des accouchements étaient déclenchés en, France en 1998 au moyen d'une perfusion d'ocytocine synthétique (contre 15,5 % en 1991, 10,4 % en 1981 et 8,5 % en 1972, alors que l'OMS recommande un taux inférieur à 10 %. Pourtant, selon l'avis même du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français, « les contractions sont plus intenses et douloureuses, l’utilisation du forceps plus fréquente », « le risque de césarienne dans le cas d'un premier accouchement augmente de plus de 50 % », ce qui en fait « un geste médical sans bénéfice médical prouvé », mais lourd de conséquences. Outre l’épisiotomie trop facilement effectuée, la péridurale est pratiquée dans 58 % des accouchements, tandis que la césarienne l’est maintenant dans un accouchement sur 5 en France, soit dans des proportions bien plus importantes qu’aux Pays-Bas par exemple, pays chez lequel l’accouchement à domicile, mais sécurisé, est privilégié.
Cette médicalisation accrue, déjà lourde de conséquences pour la mère ( La France est qu 20eme rang mondial en matière de mortalité maternelle), va ainsi permettre à l’enfant de connaître le goût et le message de la drogue avant de naître, favorisant ou amplifiant ultérieurement le mal être, la dépression et la violence à cette période critique de l’adolescence où l’on peut perdre facilement ses repères et recourir aux conduites à risques.
2) La multiplication des stimulations antigéniques
Dès la petite enfance apparaissent des infections récidivantes, des allergies respiratoires et digestives, des troubles du sommeil et du comportement, des convulsions, voire des morts subites, dont la fréquence semble diminuer depuis l’abandon du décubitus ventral – recommandé jusque-là - depuis une dizaine d’années.
Devant la dégradation globale de la santé chez les jeunes, certains médecins, tel le Dr Buchwald, ont avancé devant le Parlement européen des raisons, quelque peu taboues en France. S’appuyant sur une enquête effectuée à Salzbourg sur l’état de santé comparé des enfants vaccinés et non vaccinés, ce médecin a mis en cause la politique vaccinale systématisée effectuée aveuglément chez des enfants dont le système immunitaire est immature : « Ce que les critiques des vaccins supposaient depuis longtemps fut confirmé statistiquement : les enfants non vaccinés sont en meilleure santé que les enfants vaccinés du même âge, non seulement physiquement mais surtout mentalement. »
Nos enfants reçoivent, il est vrai, de nombreuses stimulations antigéniques, diphtérie, tétanos, coqueluche, polio, souvent hemophilus influenzae, parfois hépatite B , le plus souvent en une fois. Ce cocktail est loin d’être anodin sur un système immunitaire immature et sur le système nerveux central. Ces vaccins comportent en effet des antigènes et toxines microbiens, des micro- organismes tués ou vivants atténués, des résidus de fabrication, d'éventuels virus contaminants ainsi que du formol et de l’aluminium. Ce dernier par exemple, traverse la barrière hémato-méningée au delà de 60 microg/litre (la plupart des vaccins en ont entre 650 et 1200 mg !)
2 - Les perturbations systématiques du système immunitaire
Le fonctionnement du système immunitaire est relativement complexe. Il fait appel à des lymphocytes présents dans le sang et le tissu lymphatique : Les cellules K ou Natural Killer, capables de détruire les cellules infectées ainsi que les cellules cancéreuses. Interviennent également d’autres cellules comme les cellules T, fabriquées dans la moelle. Ces cellules doivent subir une maturation et une programmation au niveau du thymus pour se transformer en cellules CD4 et CD8. Les cellules CD4 (CD4 helper) orchestrent la réponse immunitaire en activant d’autres cellules immunitaires et en stimulant la production des anticorps par les lymphocytes B. Les cellules CD8 (CD8 suppressor) ont pour fonction d’arrêter l’activité des cellules tueuses en signalant l’arrêt de l’attaque. L’analyse de ce rapport CD4/CD8 permet de suivre attentivement l’évolution du système immunitaire chez les patients atteints de sida ; sa diminution indiquant une évolution défavorable avec une augmentation de la charge virale.
Or, des perturbations de ce rapport CD4/CD8 sont observées avec tous les vaccins. M. Eihl, J. Mannhalter, G. Zlabinger de l’Université de Vienne en Autriche ont ainsi mis en évidence avec le vaccin contre le tétanos, comme avec les vaccins couplés, diphtérie, tétanos, polio et coqueluche, un affaiblissement du système immunitaire comparable à celui observé au cours du sida. L’anatoxine tétanique a ainsi été injectée à 11 sujets en bonne santé, âgés de 25 à 50 ans, n’appartenant pas à un groupe à risque pour le sida. Entre 7 et 14 jours après la vaccination, les évaluations moyennes des rapports CD4/CD8 étaient significativement plus bas chez l’ensemble des sujets qu’avant la vaccination, avec pour certains des taux comparables à ceux observés en cas de sida. Un mois plus tard, ce rapport CD4/CD8 revenait à la normale. (New England Journal of Medecine, vol 310, 1984)
L’action sur le système nerveux central
Toute vaccination peut induire par ailleurs un œdème cérébral plus ou moins transitoire. Alors que le processus de myélinisation n’est pas encore terminé chez les jeunes enfants, ce phénomène s'accompagnerait d'une démyélinisation qui empêche le développement normal et complet des gaines de myéline dans le cerveau. Ces modifications pathologiques conduiraient ainsi à des handicaps divers et des problèmes de comportement (Réf : Harris Coulter "Vaccination, social violence and criminality").
Léo Kanner a décrit pour la première fois en 1943, aux Etats Unis, 11 cas d'une nouvelle maladie mentale, l'autisme. Les premières campagnes de vaccination DTCoq ont commencé à cette époque. Le même parrallélisme est observé au Japon (en 1945) et en Grande Bretagne (en 1950). A partir des années 50, apparaît de plus en plus fréquemment le phénomène d'hyperactivité (hyperkinésie) chez les écoliers. Aussi, apparaissent en grand nombre les cas de dyslexie et dysorthographie. Le début des années 60 se caractérise par le déferlement de la vague de délinquance et de violence chez les jeunes Américains. Ces années correspondent à l'adolescence pour cette catégorie d'enfants nés en 1945. En 1965 l'obligation vaccinale est appliquée dans de nombreux Etats d'Amérique. A partir de 1969, on constate un accroissement subit et "inexplicable" de problèmes immunitaires et neuro-psycho-moteurs dans cette tranche d'âge d'enfants nés après 1965. Entre 1969 et 1981, les affections respiratoires augmentent de 47 %, l’asthme infectieux de 65 %, les troubles mentaux et neurologiques de 80 %, les affections des yeux et des oreilles (otites notamment) de 120 % et les troubles non psychotiques du comportement de 300 %. Comme, au cours de cette période, toutes les autres pathologies qui sont sans rapport avec l'immunité et le système nerveux central restent stationnaires ou même décroissent, une seule explication peut être avancée : la vaccination massive .
Grâce à la pression d'une association de parents d'enfants handicapés et à son active campagne d'information auprès du public et des représentants du Congrès, les autorités américaines ont fini par reconnaître officiellement la réalité des complications et des décès qui surviennent après vaccination. Lors de son témoignage devant le Sénat américain, le Dr Anthony Morris mentionna une étude faisant état de une convulsion et une réaction d’hypotonie- hyporéactivité pour 800 vaccinations (Baraff LJ. & al. : « Infants and children with convlusions and hypotonic-hypresponsive episodes followingDTP immunization : follow-up evaluation », in Pediatrics, 81 (6) : 789-94. 1988.), tandis que selon le Dr Robert Mendelsohn, depuis que chaque enfant reçoit 3 à 5 DTcoqueluche, le risque de développer ces troubles cérébraux s’élève à 1 pour 400 enfants. De son côté, Edward Brandt Jr, secrétaire d’Etat à la santé, avança lors de son audition en 1985 devant le Sénat des chiffres plus inquiétants : chaque année, 35 000 enfants souffraient de lésions cérébrales avec le vaccin DTC, soit un enfant sur 100 !
Depuis lors, les médecins sont tenus, préalablement à la vaccination des enfants, de fournir aux parents une information sur les risques et les bénéfices de la vaccination. Ils doivent en outre déclarer les complications vaccinales aux autorités fédérales. La FDA (Food and Drug Administration) a cependant reconnu que, malgré la loi, 90 % des médecins ne déclarent pas ces complications. Moins de 1% des réactions iatrogènes graves sont déclarées.
En Europe, et particulièrement en France, les services de pharmacovigilance sont défaillants. Les étudiants et les médecins sont informés à sens unique, les revues médicales, toutes sponsorisées par l'industrie pharmaceutique, ne parlent des vaccinations que pour en vanter les bienfaits. Les « éventuels » effets secondaires possibles ne seraient que pure coïncidence. Le public, lui, est mis sous pression par des campagnes médiatisées en faveur des vaccinations et par la peur soigneusement entretenue du danger infectieux et des épidémies en se référant aux chiffres du tiers monde comme on pu le constater pour la campagne de vaccination contre l’hépatite B. Selon le ministre de la santé français, Philippe Douste-Blazy, ce virus tuait ainsi autant que le sida ! Il est vrai, comme le proclamait une note interne de Pasteur-Mérieux ,que : « dans le domaine des vaccinations, les adolescents sont un segment très porteur, il faut faire peur avec la maladie » !
3) La pollution chimique
Avec le scandale de la Thalidomide en 1962, responsable de malformations graves chez 8 000 enfants, puis celui du Distilbène, dix ans plus tard et prescrit pendant plus de trente ans, le mythe de la barrière placentaire s’est effondré. La communauté scientifique et médicale a dû reconnaître sans réserve que les produits chimiques étaient capables de provoquer le même type d’anomalies chez l’homme que chez le rongeur.
Cela n’a pas empêché la production de substances synthétiques d’être multipliée par 350 entre 1940 et 1982. Des millions de tonnes de produits chimiques ont été libérés dans notre environnement. Utilisés principalement dans l'industrie du froid, les bombes aérosols, les solvants pour l'industrie électronique, les mousses synthétiques et les agents extincteurs, les chlorofluorocarbures (CFC ) ont vu leur production passer de 50 000 à 100 000 t au début des années 1960 jusqu'à 500 000 t en 1999, soit pratiquement un doublement de la quantité tous les
dix ans. Pas moins de 100 000 produits chimiques différents sont en vente dans le monde : moins de 500 d’entre eux ont été vraiment étudiés, comme le DDT, les PCB, la dioxine ou le Lindane. 1 000 substances nouvelles sont mises sur le marché chaque année, sans avoir été la plupart du temps réellement testées. Chaque année, 2,5 millions de tonnes d’insecticides sont répandus dans les champs, mais aussi dans les écoles, les jardins publiques, les rues des villes, les supermarchés, les restaurants...
Les études chez l’animal indiquaient pourtant que le Distilbène agit sur le cerveau, l’hypophyse, les glandes mammaires et les défenses immunitaires. L’exposition prénatale du Distilbène réduit ainsi le taux de lymphocytes T, laissant la porte ouverte aux déficiences immunitaires, au cancer et aux parasitoses, comme on l’observe avec le sida chez l’homme. Une majorité d’hommes et de femmes exposés au Distilbène a présenté une anorexie mentale, des phobies ou une dépression grave perturbant toute leur vie familiale, professionnelle et scolaire. Ainsi les produits chimiques peuvent traverser le placenta et perturber l’enfant après la puberté.
La santé chez nos enfant - 1
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Dernière mise à jour le : 22 février 2012