PARTI DES FRANCAIS PROGRESSISTES - ( PFP )
Président : Jacques DAUDON - Vice-président : Michel COTTANCEAU - Secrétaire Denise Normant
HUMANISTES de CŒUR et de RAISON
Siège : Ferme de Saumane - 05700 Serres - France
Fondé le 19 Février 2000
E-mail : daudon.jacques@wanadoo.fr
http://membres.lycos.fr/daudon/
http://daudon.free.fr
COUP DE GUEULE d'UN PRESIDENT POURTANT BON ENFANT.
Désinformation dans de nombreux domaines. Particulièrement, aujourd'hui, sur les retraites.
Messieurs les députés, amis citoyens,
Sauf le respect que nous devons à notre Premier Ministre le problème des retraites ne peut se résoudre qu'avec des données logiques et actuelles, compte tenu du contexte économique présent et à venir. Pour le peu que nous avons entendu à ce sujet il serait question d'un régime de répartition, avec à la clef l'allongement des années de cotisations et la diminution notable de la retraite.
Quoiqu'il en soit, qu'un système ou un autre soit pris en compte, nous pouvons démontrer que la répartition ou la capitalisation, ou un panachage des deux est une aberration tant sur le plan mathématique, qu'économique que professionnel et social : il ne conduit qu'à l'impasse et aux désordres.
Pourquoi?
En régime de répartition
D'une manière générale, peu de personnes ne réfléchissent, à l'évidence. A savoir que notre monde industriel obéit aux lois de l'économie de marché qui soumettent les entreprises au fait que le capital investi doit rapporter un maximum dans un minimum de temps (loi de capitalisation et loi du marché). En conséquence sous la contrainte d'une concurrence féroce entre tous les producteurs (alimentation, biens, services) ceci oblige tous les employeurs à supprimer au maximum l'élément humain dans ce processus de production. Le chômage qui en résulte ne peut être qu'en progression exponentielle ainsi que tous les désordres qui s'ensuivent en écologie, psychologie, philosophie, économie, finance, social et même dans le culturel. D'un côté des richesses immenses que l'on ne peut écouler et de l'autre des actifs et des retraités qui vivent de plus en plus misérablement.
Au niveau des retraites un paradoxe flagrant s'installe: Une production énorme, face à un potentiel de main d'oeuvre qui diminue notablement sous l'influence de la contrainte de l'économie de marché, mais aussi par le mauvais rapport démographique actuel entre cotisants et retraités.
En régime de capitalisation
Lors de la " réalisation des actifs", pour payer les pensions dues, si les bourses mondiales chutent comme elles ont chuté en 1929, même si ces revers seront moins catastrophiques (mécanismes de régulations internationaux) le risque de dévaluation des actifs, sur lesquels les fonds de pension ont garanti les retraites, existe. D'autre part, les entreprises françaises appartiennent, en grande partie, aux retraités anglo-saxons. Ce sont leurs fonds de pension qui ont imposé 7.500 licenciements chez Michelin. En outre, chacun sait, grâce aux livres de René Montgranier sur (site daudon.free.fr et celui de Gérard Maudrux ( Retraites - Le mensonge permanent - Edts les Belles Lettres) que nous ne sommes plus compétitifs sur le plan européen et que nos industriels délocalisent dare-dare.
En résumé, il n'est plus possible de parler de retraites sans adapter l'économie à la production et la répartition des produits (sur les acheteurs) aux méthodes de fabrications modernes, en régularisant dans la Communauté les charges et prélèvements qui devraient en toute logique être identiques!
Conclusion: Le règlement des problèmes de retraites ne pourra se faire que lorsque les citoyens auront compris que l'argent utile (servant aux échanges commerciaux) est de l'ordre de 1, alors que l'argent spéculatif est de 200 et que ce dernier n'a pratiquement aucun prélèvement obligatoire conséquent. Ceci d'une part, mais qu'en outre, vu l'augmentation du chômage par la modernisation des moyens de production et l'impuissance du système à répartir cette production sur la population (appauvrie parce que travaillant de moins en moins) nous ne pourrons que courir vers des conflits majeurs si nous ne révolutionnons pas l'économie actuelle.
Il s'agirait alors de construire une société, tenue comme aujourd'hui à un rendement (industriel, agricole, commercial) soucieuse du rentable, mais dans le futur, d'une pollution minimale, du fonctionnel, qui maintiendrait l'équilibre des ressources de la planète, société garantissant à chacun, les moyens de vivre décemment. Si nous laissons les choses en l'état, en privilégiant la spéculation, le crédit, les banques, les sociétés de clearing nous irons inévitablement dans le mur.
Les retraites ne l'oublions pas ! tablent, elles aussi, sur des biens produits et échangeables et non sur des actions, obligations ou des billets de banque ces derniers n'étant que de la monnaie représentant la production et non sur une quelconque spéculation "casino".
On ne peut plus accepter l'économie telle quelle et conserver l'échange des biens par les salaires, puisque les progrès de l'industrie mettent sur la touche énormément de salariés et par voie de conséquence, les retraités.
Nous sommes-nous bien fait comprendre ?
Les responsables du P.F.P