Survol rapide de l'Economie et de la Constitution européenne
EUROPE BIEN SUR, MAIS IL NE FAUT PAS ACCEPTER N'IMPORTE QUOI !
SI NOUS VOULONS PLUS DE JUSTICE
Il faut que l'économie soit enseignée dans les règles aux citoyens.
Toute science, tout secteur de notre vie doit être abordé et conduit en se référant à des valeurs sûres, humaines, sociales en respectant l'équilibre des forces afin que le système nommé ici, l'Économie, jouisse de la faveur de tous.
Comme en mathématiques, en géométrie, on applique des théorèmes, ici observation, analyse et déduction, éprouvés par des pionniers ont permis de mener à bien plusieurs expériences qui se sont soldées, bien souvent, par des succès (Lignières en Berry, Marans - Wörgl en Autriche - et Porto Alegre au Brésil ).alors que ces villes et communes étaient touchées par la récession et un nombre important de chômeurs. L'application des principes de Silvio.Gesell, nommés Monnaie franche, fit redémarrer l'Économie dans toutes les branches. Le principe était simple, honnête, motivant. La monnaie créée par les mairies, perdait chaque mois une faible partie de sa valeur obligeant chacun à la faire circuler le plus rapidement possible. Ce n'est pas la seule solution mais il est utile de le savoir.
Les États, poussés par les banques qui voyaient leurs privilèges menacés, interdirent ces pratiques alors que les monnaies locales étaient garanties par une contrepartie en monnaie d'État. L'essentiel n'était-il point que chacun travaille et achète ?
L'Europe ne peut se développer, vivre en paix que si l'Économie est facteur de production raisonnable, d'échanges et de répartition. L' Économie est l'art de distribuer, le plus harmonieusement possible la production sur l'ensemble de la population.
Il ne peut y avoir, à notre sens, ni lutte des classes, ni disparition de ceux qui par leur dynamisme et leurs idées assurent la production.
Il ne faut pas oublier que celui qui ne peut acheter ruine celui qui veut vendre.
Or, l'Économie de marché exige que le capital placé dans une entreprise rapporte un maximum dans un minimum de temps. Cette exigence, hélas, suicidaire entraîne de la part des capitaines d'industrie un réflexe, pour eux salvateur, l'élimination de la main d'œuvre en la remplaçant par des machines de plus en plus performantes. On ne peut être contre cette façon de procéder mais qui va acheter la production si les ouvriers sont au chômage ?
Il faudra donc repenser le problème, en faveur de tout producteur et de tout ouvrier, plutôt que de glisser vers des solutions de marché inhumaines : la délocalisation, la venue de personnels étrangers, la mise en place tout azimut de techniques, dont la robotisation, pour que l'usine soit rentable. Baisser les salaires nous le répétons n'est pas une solution.
Produire, certes, mais pas à outrance et surtout dans le domaine des gadgets. La terre a ses limites, nos maisons également. Ces considérations ne sont pas le soucis de nos dirigeants. L'individu est oublié, seul le profit est roi. L'agriculture est considérée par nos énarques au même titre qu'une industrie. Cette aberration entraîne des productions insatisfaisantes sur le plan de la santé mais conduit à la diminution notable des exploitants. Nous ne parlons pas de toutes les adjonctions de produits chimiques alors que les sols sont vivants et n'acceptent pas ces intrants mais bien davantage les fumiers animaux transformés dans les règles.
Nous avons constaté, mais nous sommes loin d'être les seuls, que l'intérêt -- surtout dans les emprunts d'État, mais dans bien d'autres secteurs dont l'industrie -- nuisaient à tout particulier, tout autant qu'aux secteurs primaires, secondaires et tertiaires. En effet cet intérêt est la cause de la cherté de la vie et de nos impôts. D'autre part, il accentue les disproportions dans le partage des richesses. Ainsi en Allemagne, par exemple, la fortune globale des familles étant de 100, 50% de la population détient 4% de cette fortune, l'autre moitié s'adjugent les 96% restant. Il est évident que là, les problèmes ne vont qu'empirer.
De la manière dont est rédigée la Constitution (on privilégie le marché en ne tenant pas compte du social) il est sûr et certain que cette dernière nous amènera vers des crises et des conflits pires que ceux que nous avons subis durant les périodes antérieures.
Les solutions existent, mais tant les banques, que les trusts, que nos hommes politiques doivent envisager l'Europe sous l'angle de la production raisonnable et d'une consommation universelle équilibrée. Que chacun puisse participer à cette grande oeuvre, avec une autonomie de chaque pays dans la majeure partie des domaines afin d'éviter que le plus pauvre ne soit à la merci du plus riche.
NOUS VOTERONS NON A CETTE CONSTITUTION AFIN QU'ELLE SOIT REVUE DANS L'INTERET DE TOUS.
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Dernière mise à jour le : 04 mars 2006.