LETTRE CAPITALE ADRESSEE AU PRESIDENT DES FRANÇAIS TRANSMISE A TOUS NOS FRERES CITOYENS AFIN QUE NOUS N’EN VENIONS PAS AUX MAINS.
L’extrême gravité de la situation sociale de notre pays par la faute même de notre système économique m’impose de m’adresser à vous, à la fois avec respect mais avec un forte conviction appuyée par des critères qui ne peuvent être réfutés, si chaque éventuel contestataire reste logique et loyal.
Monsieur le Président, amis frères citoyens
Vous n’êtes pas sans savoir que les banques ont un pouvoir ahurissant. Elles créent la monnaie par le crédit, alors que dans la plupart des cas, cette monnaie n’a d’autres rôles que de permettre l’écoulement de la production, à laquelle tout salarié s’emploie. Dans la mesure, bien sûr, où la production est encore laissée à l’initiative du technicien et de l’employé — vous le savez tout aussi bien que moi, la production s’affranchit de plus en plus de la main-d’œuvre à l’avantage de machines ultra - perfectionnées permettant de lutter contre la concurrence mais délaissant les actifs — elle promet aux laissés pour compte la plus noire des misères.
Dans cette situation lamentable, personne ne pense, hormis les initiateurs de cet état de faits, que c’est bien l’Etat, les entreprises, les citoyens qui fournissent ces intérêts qui se répercutent sur les impôts, les prix de revient des produits, l‘escarcelle de chacun. Nul n’oublie que l’on ne peut obliger, logique et honnêteté s’imposent, personne à payer le fruit de son labeur. L’intérêt c’est l’appauvrissement de la majorité des Français !
Voilà ce que déclare Philipe Derudder (Extraits) à ce sujet page 80& 81 tirés de son livre « Rendre la création monétaire à la Société civile ». Edition le Souffle d’Or – 05300 – Laragne.
« L’existence de l’intérêt diminue nettement la richesse nationale. Si l’on réduit le train de vie de l’Etat, on supprime des emplois où l’on ne remplace pas les départs à la retraite. C’est aussi limiter les dépenses d’investissement dont profitent les collectivités et les entreprises privées qui verront leur carnet de commandes diminuer, les contraignant à licencier, à baisser leurs prix.
Si nos énarques réalisaient que les dépenses des uns sont les revenus des autres et que tout prix n’est constitué que de salaires et de marges, ils ne prescriraient, sans doute, pas des ordonnances néfastes à la santé financière du citoyen. Comme ils sont loin d’être stupides, ne seraient-ils pas animés, par une volonté cachée, d’asseoir leur pouvoir sur la peur et la précarité ?
L’exemple des relations Nord/Sud en offre une preuve déplorable. Pour les aider à sortir de leur misère, provoquée, les pays riches prêtent de l’argent. Générosité ? Solidarité ? En fait, une nouvelle façon de coloniser des Etats en les enfermant dans ce que le FMI et la Banque mondiale appellent les ajustements structurels, règles auxquelles ils doivent obéir au détriment de leur peuple. Peu importe le remboursement du capital ! L’essentiel étant de maintenir ces pays dans la capacité de payer le plus longtemps possible la rente que représente l’intérêt ! Les pays prêteurs s’enrichissent par l’addition des intérêts payés qui, au fil des ans, dépassent de loin le montant du capital emprunté. En outre, ils les soumettent à leur volonté par l’exigence de nouveaux emprunts qu’ils doivent contracter pour continuer à honorer leurs engagements.
Comment peut-on perdre, à ce point, le plus élémentaire bon sens pour légitimer le fait qu’un Etat paye un intérêt à un système bancaire privé pour l’usage de sa propre monnaie dont l’objet, finalement, est de permettre l’écoulement de la production !
Thomas Edison écrivait : « Il est absurde de dire que notre pays puisse émettre des millions en d’obligations et pas des millions en monnaie. Les deux sont des promesses de payer. Si l’une engraisse les usuriers, l’autre aiderait le peuple. Si l’argent émis par le gouvernement n’était pas bon, alors les obligations ne seraient pas bonnes non plus. C’est une situation terrible lorsque le gouvernement, pour augmenter la richesse nationale, doit s’endetter et se soumettre à payer des intérêts ruineux ».
Je crois à ce que je vous dis, non pas seulement par pur bon sens, non pas parce que le système économique est empreint de flous, artistement introduits pour tromper notre vigilance, mais aussi par des qualités de cœur et d’intuition qui me font clamer haut et fort que l’Economie est d’abord une technique de partage qui se doit, de la manière la plus simple et la plus honnête, aux citoyens qu’elle doit servir.
Le Président des Français Progressistes – Vice - Président des Européens Progressistes.
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Dernière mise à jour le : 04 mars 2006.