Les Enzymes –
L’intérêt du cru (Nexus N° 30 – janvier/février 2004)
Mark Rojek a commencé ses recherches sur les thérapies alternatives en 1970. Ses études ont porté, entre autres, sur les plantes, les besoins en minéraux et vitamines et l’alimentation. Il s’est lancé dans des études d’acupuncture aux côtés du Dr Bell à Windsor, dans l’Ontario, au Canada, en 1973 et a obtenu une licence de sciences en 1978. Il a étudié l’aromathérapie, la kinésiologie, la massothérapie et l’homéopathie classique en Angleterre.
En 1986, Mark a commencé à étudier officiellement la médecine chinoise traditionnelle, en particulier l’acupuncture. À Chicago, il a travaillé avec plusieurs médecins holistiques en tant que technicien médical tout en exerçant en privé en tant que nutritionniste. C’est également en 1986 qu’il a rencontré le Dr Howard Loomis, le plus grand spécialiste actuel dans le domaine de la nutrition par les enzymes, avec qui il travaille toujours. Il collabore avec plusieurs médecins dans le Michigan qui s’adressent à lui et lui demandent conseil. Il continue à faire des recherches, à donner des conférences et à conseiller des patients en matière de nutrition et d’alimentation.
Les enzymes présentes dans les aliments crus s’avèrent indispensables à leur propre digestion. Leur destruction par la cuisson apparaît comme un facteur clé de l’accroissement des allergies et des maladies dégénératives chroniques observé aujourd’hui.
En août 1971, le ministère américain de l’agriculture publiait une « évaluation des travaux de recherche sur la nutrition humaine aux États-Unis - Rapport n° 2 : Intérêt des recherches sur la nutrition ».
Le gouvernement américain a dépensé environ 30 millions de dollars pour cette analyse du lien entre alimentation et maladie. Selon cette étude : Les principaux problèmes de santé sont liés à l’alimentation Les bienfaits réels d’une meilleure alimentation sont préventifs Tout le monde bénéficierait de ces avantages… en particulier les populations les plus défavorisés économiquement.
Les principaux avantages se constatent sur le long terme… Une rectification précoce de l’alimentation pourrait prévenir le développement d’effets indésirables à long terme Il existe des différences géographiques, dans les problèmes liés à l’alimentation. On sait aujourd’hui que, dans les jours qui ont suivi sa publication, toutes les copies de ce rapport ont été saisies par le gouvernement fédéral.
Ce n’est que durant la campagne 1993-1994 pour le Dietary Health Education and Supplement Act qu’une copie a été mystérieusement transmise à l’organisation populaire, Citizens for Health, afin de l’aider dans son combat visant à empêcher la Food and Drug Administration de classer les suppléments alimentaires dans la catégorie des médicaments.
Au sein de quelque groupe que ce soit, cherchant à contrôler et à diriger une population, la santé même devient un moyen à prendre en compte. Si vous pouvez manipuler la santé de la population ou provoquer des maladies en modifiant ce qu’elle consomme, vous pouvez créer un pseudo système de soins qui semble guérir mais s’attache en réalité à empocher des milliards sur le dos de maladies relativement faciles à prévenir ou à soigner par la seule alimentation.
Avec le soutien de plusieurs millions de dollars de l industrie, vous pouvez également discréditer toute alternative aux traitements courants communément acceptés en la qualifiant de «remède de bonne femme», «charlatanisme» ou «méthode peu scientifique».
En 1988, « le rapport du ministre américain de la santé sur la nutrition et la santé » a mis en évidence les preuves écrasantes d’un lien entre alimentation et maladies chroniques.
Dans son rapport, le ministre de la santé de l’époque, C. Everett Koop, écrivait : «Pour deux adultes américains sur trois ne fumant et ne buvant pas à l’excès, il existe un choix personnel semblant plus que n’importe quel autre influencer les perspectives de santé à long terme : “ce qu’ils mangent…” Le poids de cette évidence et l’ampleur du problème auquel on doit s’attaquer indiquent qu’il est grand temps d’agir. Dans la perspective de la bonne santé de tous les citoyens, j’exhorte chaque secteur de la société américaine à soutenir les recommandations de ce rapport”.
Ainsi qu’il est mentionné dans le Journal of the American Medical Association (vol. 280, 11 novembre 1998), une enquête nationale sur l’usage de thérapies médicales alternatives a révélé que « les dépenses estimées pour les services des professionnels de médecine alternative avaient augmenté de 45,2 % entre 1990 et 1997 et étaient estimées au bas mot à 21,2 milliards de dollars dont au moins 12,2 sortaient de la poche des consommateurs». L’article concluait que «le recours et les dépenses liés à la médecine alternative avaient connu une augmentation substantielle entre 1990 et 1997, imputable essentiellement à une augmentation du nombre de patients demandeurs de thérapies alternatives plutôt qu’à un nombre accru de visites par patient.»
L’Amérique n’est pas la seule à manifester une préférence pour ce que l’on appelle la “médecine alternative”. Les gens recherchent des méthodes naturelles, s’inspirant de traditions médicinales en accord avec leurs propres conceptions philosophiques et leurs croyances. Parmi ces thérapies figurent l’acupuncture, les remèdes à base de plantes (plantes botaniques orientales et occidentales), l’homéopathie, les traitements énergétiques tels que le Reiki et la diététique.
Il est devenu aujourd’hui évident que l’alimentation et le mode de vie ont une influence sur la santé.
Pourtant, dans le domaine de la nutrition, les opinions divergent sur le concept d’alimentation saine. C’est particulièrement évident au regard des nombreuses publications grand public sur le sujet qui inondent le marché.
Le régime pauvre en graisses et en calories mais riche en sucres complexes préconisé par Pritikin est-il bon ? Ou bien devrions-nous lui préférer celui d’Atkins, riche en protéines et en graisses mais faible en sucres ? Notre alimentation devrait-elle être fonction de notre groupe sanguin ? Et que penser du débat aliments crus contre aliments cuits ? Le soja est-il bon ou néfaste pour vous ? Les médias influencent-ils nos choix par la publicité ? Et que dire du « gentil » docteur apparaissant sur votre écran de télévision et vous disant à quel point cette plante ou cette vitamine est dangereuse ? Les suppléments nutritionnels sont-ils efficaces ou pas ? Le débat semble sans fin.
Au cours de la dernière décennie, les ventes industrielles de suppléments nutritionnels ont généré un chiffre d’affaire de 4 milliards de dollars à travers le monde. Il ne se passe pratiquement pas un mois sans que de nouvelles sociétés prétendent détenir l’«arme fatale» contre nos maux. Les sociétés de marketing en réseau s’empressent de suivre le mouvement, conscientes du profit potentiel à tirer de la génération des enfants du baby-boom qui s’enorgueillissent d’avoir belle allure et de rester en forme, à n’importe quel prix.
L’empressement à découvrir de nouveaux médicaments à partir de plantes médicinales dans les pays du Tiers-Monde incite les compagnies pharmaceutiques à se tenir au courant de tout ce qui se fait.
Les pionniers de la thérapie nutritionnelle par les enzymes dans le domaine de la nutrition, enzyme est devenu le mot à la mode. Chaque firme possède désormais sa propre «formule enzymatique super-concentrée» vantant son efficacité et le fait qu’elle contient 10 fois plus d’enzymes que le produit proposé par la firme concurrente. Pourtant, de simples connaissances de chimie ne suffisent pas pour comprendre le rôle des enzymes dans la nutrition humaine. Il faut également connaître l’histoire du développement de la thérapie par les enzymes et ses pionniers, ainsi que le raisonnement qui sous-tend son utilisation clinique. D’un point de vue historique, il existe diverses expériences de groupes culturels ayant développé des aliments riches en enzymes concentrées. Bon nombre de ces cultures ont découvert les bienfaits pour la santé des aliments riches en enzymes, à force d’essais et d’erreurs et probablement aussi par un pur hasard, en les laissant dehors à l’air libre et en permettant aux bactéries de faire leur travail. Parmi ces aliments figurent les produits laitiers fermentés, tels que le yaourt, le kéfir et divers produits au lait aigre, des recettes à base de légumes fermentés telles que la choucroute européenne et le kim chi coréen (chou mariné) ainsi que des produits à base de soja tels que le miso et le tempeh, apparus à l’origine en Asie.
Dans les pays tropicaux, certains fruits tels que la papaye et la mangue se sont révélés contenir de très fortes concentrations d’enzymes et ont longtemps servi à traiter les brûlures et les blessures. Néanmoins, ce n’est qu’au début des années 1900 que le Dr John Beard, embryologue écossais, a filtré le liquide pancréatique de jeunes animaux fraîchement abattus pour en récupérer le contenu enzymatique actif. Ses observations l’amenèrent à penser que les jeunes animaux devaient posséder des concentrations d’enzymes plus élevées et plus puissantes car ils avaient besoin de plus d’énergie pour se développer. Le Dr Beard injecta cette concentration d’enzymes dans les veines, les muscles fessiers et parfois directement dans les sites tumoraux de patients atteints de cancer. Il observa la rapide diminution des masses tumorales et l’inhibition du développement des cellules cancéreuses. Certains patients présentèrent des réactions allergiques car ce jus non purifié contenait des protéines étrangères.
Malgré cela, plus de la moitié des cancers disparurent complètement, tandis que la vie d’autres patients s’améliora considérablement et se prolongea bien au-delà de leurs espérances.
Le traitement par les enzymes du Dr Beard provoqua des remous au sein du milieu médical allopathique anglais. Il fut traité de charlatan et subit des pressions pour fermer son cabinet. Toutefois, les patients d’autres médecins réclamaient le traitement aux enzymes du Dr Beard. Afin de les satisfaire, ces médecins commandaient de l’extrait pancréatique aux pharmacies du coin lesquelles, à leur tour, le commandaient aux abattoirs. On vendit à ces médecins de l’extrait pancréatique provenant d’animaux âgés dont la teneur en enzymes était inactive.
Malheureusement, les essais ne furent pas couronnés de succès et les patients furent très déçus. Au total, le Dr Beard traita 170 patients atteints de cancer et exposa sa thérapie par les enzymes dans son livre, The Enzyme Treatment of Cancer and its Scientific Basis, publié en 1907.Cette théorie ne fut guère suivie au début du XXe siècle. Et, ce n’est que dans les années 1930 que l’utilisation clinique des enzymes commença à piquer l’intérêt de quelques médecins.
En 1930, lors de la première Conférence Internationale sur la Microbiologie, à Paris, le Dr Paul Kautchakoff, un médecin suisse, présenta un article intitulé «L’influence de la préparation des aliments sur la composition sanguine de l’homme». Il y expliquait comment une leucocytose digestive survenait chaque fois qu’un aliment cuit était ingéré par des sujets d’âge et de sexe différents. Ce phénomène, observé chez des patients dès 1843, était considéré comme normal.
La leucocytose digestive consiste en une augmentation spectaculaire du nombre et du niveau d’activité des globules blancs (leucocytes) dans le sang suite à un stimulus – ce stimulus étant des aliments cuits , non digérés, traversant la paroi intestinale. Avec des aliments en conserve et cuisinés, cette augmentation était modérée. Avec des aliments fortement transformés tels que les viandes préemballées, l’augmentation était identique à celle d’une intoxication alimentaire !
La seule différence était l’absence de la bactérie associée à l’intoxication alimentaire. Les aliments cuisinés manquaient des enzymes essentiels qui permettaient une bonne digestion.
Le Dr Kautchakoff a noté qu’il n’y avait pas d’augmentation du nombre ni de l’activité des leucocytes chez des sujets consommant exclusivement des aliments crus. La raison en est que tous les aliments crus contiennent des enzymes alimentaires qui permettent leur complète digestion.
De 1932 à 1942, le Dr Francis Pottenger Jr, de Monrovia, en Californie, se lança dans l’une des études cliniques les plus fascinantes jamais entreprises dans le domaine de la nutrition. Son étude dura 10 ans et couvrit quatre générations de plus de 900 chats.
Dans cette étude révolutionnaire, le Dr Pottenger a simplement contrôlé l’alimentation des chats. Le premier groupe reçut du lait cru non pasteurisé, de l’huile de foie de morue et des morceaux de viande cuisinée. Les deux autres groupes reçurent respectivement : viande crue et lait pasteurisé et viande cuisinée et lait pasteurisé. Le quatrième groupe reçut de la viande crue et du lait cru non pasteurisé.
Les observations du Dr Pottenger auraient dû ébranler les fondements de la médecine moderne. Néanmoins, son travail, comme celui de tant d’autres, a été largement ignoré. Il a méticuleusement consigné ses observations, mesures et photographies à l’appui. Voici un bref résumé de ses découvertes.
Dans le groupe de chats n’ayant reçu que de la viande crue, aucune maladie dégénérative chronique ne fut constatée ! Les chats vécurent vieux et furent faciles à vivre. Ils vécurent bien plus longtemps que les membres des autres groupes et moururent de vieillesse.
Au sein des groupes ayant consommé une association d’aliments cuisinés, dès la première génération, les chats ont présenté des symptômes de maladies dégénératives chroniques que nous connaissons bien tels que allergies, asthme, arthrite (arthrite rhumatismale et ostéo-arthrite), cancers, maladies cardiaques, maladies du rein, du foie et de la thyroïde, maladies des dents et ostéoporose. La seconde génération a présenté les mêmes maladies, de manière un peu plus grave. La plupart des chatons étaient mort-nés ou sont nés avec des maladies et sont morts dans les six mois suivant leur naissance à la troisième génération. À la quatrième génération, l’étude a pris fin parce que les chats étaient devenus stériles.
Dans ses conclusions, le Dr Pottenger rapporta que le facteur nutritionnel sous-jacent devait être une «substance thermolabile». Malheureusement, il n’en avait pas déduit qu’il s’agissait d’enzymes, parce qu’on en savait très peu sur le sujet à l’époque.
Au début des années 1930, on découvrit dans le sang d’individus sains, une « substance spéciale » capable de détruire les cellules cancéreuses. Cependant, cette substance était très rare voire totalement absente chez les patients atteints de cancer.
Travaillant à l’époque à New York, le Dr Max Wolf devint l’un des médecins les plus célèbres de son temps. Fasciné par les qualités de cette substance, il commença ses propres investigations. Il convainquit le Dr Helen Benitez de quitter son poste au service de neurochirurgie à l’université de Columbia pour se joindre à lui et ils effectuèrent des milliers de tests destinés à déterminer la nature exacte de cette substance. Ils en conclurent qu’il devait s’agir d’enzymes.
Le Dr Wolf dut ensuite identifier lesquelles, parmi les dizaines d’enzymes connues, étaient responsables des diverses fonctions, c’est-à-dire du contrôle des inflammations, de la correction des troubles dégénératifs et de la dégradation des cellules cancéreuses. Après des années passées à tester des mélanges de différentes enzymes sur des animaux, sans aucune réaction indésirable, il fut en mesure de proposer sa thérapie par les enzymes. Cela lui valut rapidement une certaine renommée parmi de nombreuses personnalités du monde de la politique et des arts. Quelques présidents et dirigeants européens s’adressèrent même à lui. Il développa l’un des produits enzymatiques les plus communément utilisés – le Wobenzyme‘TM.
Tandis que le Dr Pottenger supervisait l’étude clinique en Californie et que le Dr Wolf poursuivait ses recherches à New York, le Dr Edward Howell de Chicago remettait en question l’utilisation d’aliments cuisinés et traités pour la consommation humaine. Il découvrit que le fait de chauffer des aliments jusqu’à 118 °C pendant plus de 15 minutes détruisait toutes les enzymes. Il était alors évident que le fait de chauffer des aliments à des températures plus élevées pendant des périodes plus courtes détruisait également les enzymes.
La technologie actuelle de la « pasteurisation flash » du lait et du jus de fruits en est un exemple. Les enzymes sont les seules substances capables de digérer les aliments. Elles se trouvent dans les aliments crus et permettent leur décomposition.Carence enzymatique et maladie dégénérative.
En 1940, le Dr Howell posa la question suivante : «la maladie dégénérative chronique est-elle liée à une grave carence enzymatique ?» Afin d’y répondre, il a passé le reste de sa vie à faire des recherches et à répertorier le travail clinique à travers le monde avant de répondre par un retentissant : «Oui !».Au début des années 1940, le Dr Howell a créé la première usine de production d’enzymes végétales.
Tandis que les Dr Beard et Wolf utilisaient les enzymes animales produites par le pancréas, le Dr Howell utilisait certaines espèces de champignons pour «cultiver» des enzymes végétales très concentrées. C’est pourquoi les enzymes animales et les enzymes végétales ont une utilisation clinique sensiblement différente. C’est là que les observations et les recherches du Dr Howell ont fait toute la différence dans le monde de la nutrition par les enzymes.
Le Dr Howell a écrit deux livres retraçant l’œuvre de toute sa vie : Food Enzymes for Health and Longevity et Enzyme Nutrition. Certaines de ses révélations les plus importantes au sujet des enzymes, de la nutrition et de la physiologie, sont contenues dans ces pages. Il a noté que tous les mammifères possédaient un estomac pré-digestif qu’il a baptisé «estomac d’enzymes alimentaires». Chez l’homme, il s’agit de la partie supérieure de l’estomac – le fundus ou portion cardiaque. C’est là que les enzymes présentes dans les aliments crus prédigèrent ce qui a été ingéré. De même, les enzymes sécrétées par la salive et autres glandes prédigèrent certains des aliments cuisinés consommés. Toutefois, lorsque l’on consomme des aliments cuisinés, d’autres organes fournissent les enzymes afin que ces aliments soient digérés. Cela oblige constamment le système immunitaire et d’autres organes importants à fournir des enzymes.
Lorsque cela se produit durant toute une vie, les organes s’affaiblissent et finissent par succomber à la «maladie».
Howell a parlé de l’hypertrophie organique, notant que tout organe ou toute glande développera davantage de cellules et verra sa taille augmenter si on lui en demande trop par rapport à sa capacité de fonctionnement. Il a découvert, en particulier, que le pancréas humain était de 2 à 3 fois plus lourd et plus grand par rapport au poids du corps que le pancréas d’autres mammifères et a attribué cela à une consommation excessive d’aliments cuisinés. Lorsqu’il n’y a pas d’enzymes présentes dans l’estomac pour la digestion, les aliments passent dans le duodénum, la partie supérieure de l’intestin grêle. Là, les enzymes sécrétées par le pancréas digèrent les aliments. C’est ce que l’on enseigne dans les facultés de médecine.
Et si le pancréas ne devait finalement pas être le plus important organe d’enzymes digestives ? Et si la digestion devait en réalité s’effectuer dans l’estomac, avec les aliments riches en enzymes ?
Le Dr Howell a cité des études suggérant que tel était le cas. Si les aliments ne sont pas digérés dans l’estomac comme prévu par Dame Nature, ce fardeau retombe alors sur le pancréas, provoquant son hypertrophie. Si ce fardeau s’éternise, il peut entraîner une pancréatite ou d’autres affections plus graves. Howell a fait référence à ce qu’il a appelé «la loi de la sécrétion adaptative des enzymes digestives» – c’est-à-dire que le corps va sécréter exactement la bonne quantité et le bon type d’enzymes digestives en fonction du type d’aliments ingérés. Manger un morceau de fromage produira plus d’enzymes qui digèrent les graisses que le fait de manger un morceau de pain, qui n’est autre que de l’amidon et nécessite une enzyme qui digère l’amidon.
Le Dr Howell a remarqué que durant la première partie du XXe siècle, lorsque l’on a créé des zoos pour abriter les animaux sauvages capturés, le taux de mortalité était très élevé. On a découvert que, dans leur habitat naturel, les animaux ne mangeaient que des aliments crus. On leur donnait désormais des aliments cuisinés et ils présentaient bon nombre de nouvelles maladies inconnues de leurs congénères restés dans la nature. On a découvert que la teneur enzymatique de la salive d’animaux vivant dans la nature était très faible voire inexistante. Au contraire, les animaux capturés ayant consommé des aliments cuisinés présentaient une forte concentration d’enzymes dans leur salive. Ces animaux étaient obligés de sécréter des enzymes à partir d’autres organes pour digérer les aliments cuisinés. Lorsqu’on leur redonna en majorité des aliments crus, la teneur enzymatique de leur salive diminua et le taux de mortalité chuta de façon significative.
Avant le décès du Dr Howell, à la fin des années 1980, le Dr Howard Loomis séjourna en Floride pour passer du temps avec lui. L’usine de production initiale du Dr Howell lui avait demandé de formuler une gamme professionnelle de produits enzymatiques. Le Dr Loomis avait été quelque peu frustré par l’usage de la nutrition sur le plan clinique. Cela ne rimait à rien d’administrer des minéraux, des vitamines ou des plantes aux patients de son service. Comme il disait : « Un patient arrive avec un rhume, vous lui donnez de la vitamine C et en moins d’une semaine il se sent mieux. Un autre arrive avec un rhume et ne prend rien. Sept jours plus tard, il va mieux. » Où que l’on regarde, la discussion tourne autour des carences. « Oh, vous avez une carence en tel ou tel minéral ou en telle ou telle vitamine : prenez-en donc un peu. Aujourd’hui, la nutrition se pratique en grande partie comme la pharmacologie. Pour tout symptôme, il existe une carence correspondante. La solution, alors, consiste à consommer davantage de ce minéral ou de cette vitamine.
C’est un jeu d’associations, comme avec les médicaments pharmaceutiques. Et, bien que dans certains cas une carence puisse effectivement être associée à un symptôme, ce dernier n’en est pas non plus la preuve irréfutable. « N’ai-je pas une carence avec un autre minéral ou une autre vitamine ? N’est-il pas possible que j’aie un excès de quelque chose ?».
Arriver à comprendre des décennies de mauvais diagnostics !
L’évolution des diagnostics divergents au cours des dernières décennies illustre comment les seuls symptômes peuvent être trompeurs lorsqu’il s’agit de trouver les causes premières d’une maladie.
Dans les années 1960, l’un des diagnostics courants dans les sociétés occidentales était l’hypoglycémie (faibles taux de sucre dans le sang). Le sucre présent dans le sang est du glucose qui est métabolisé par le foie à partir des protéines.
Les médecins conseillaient alors simplement à leurs patients de consommer davantage de protéines. Bien qu’une hypoglycémie puisse résulter d’une consommation inadéquate de protéines, personne n’a jamais soupçonné qu’elle pouvait provenir d’une incapacité à digérer complètement les protéines, c’est-à-dire d’une carence en enzymes capables d’y parvenir. Donc, même si vous augmentez la consommation protéinique du patient, quel en est l’intérêt s’il ne peut pas les digérer correctement ?
Etait-ce une carence en protéines ou une carence en protéase qui a entraîné les faibles taux de protéines conduisant à l’hypoglycémie ?
Dans les années 1970, on diagnostiquait fréquemment une carence en vitamine B12. Bon nombre des symptômes d’une carence en vitamine B12 correspondent à ceux de l’hypoglycémie. Ceux-ci incluent une fatigue, une incapacité à se concentrer, une irritabilité, des maux de tête, une confusion, des tremblements et même des sueurs froides.
On faisait des injections de vitamine B12 aux patients pour soulager leurs symptômes. Dans le régime végétarien en particulier, la forte incidence d’une carence en vitamine B12 souvent relevée devient une préoccupation majeure. L’une des fonctions des protéines dans le sang est celle de « transporteur universel ». Les protéines véhiculent vitamines, minéraux, enzymes et hormones dans tout le corps. Leur carence dans le sang conduit le médecin à diagnostiquer chez son patient une maladie ou un déséquilibre particulier. Une digestion correcte postulée d’emblée est une position courante dans le corps médical sauf si bien entendu, ils se plaignent du contraire. Néanmoins, à défaut de comporter les protéines adéquates, malgré un taux mesuré suffisant par les analyses, le sang risque de se révéler incapable de transporter la vitamine B12 ou de ne pas pouvoir la rendre utilisable.
Dans les années 1980, pratiquement tout le monde avait été infecté par des levures, des organismes fongiques ou parasites. En temps normal, divers micro - organismes se trouvent dans l’appareil digestif; Leurs populations sont maintenus en équilibre par des microorganismes «amis» tels que le Lactobacillus et le Bifidobacterium. Bon nombre des symptômes de ce nouveau diagnostic étaient, une fois encore, très similaires à ceux de l’hypoglycémie ou d’une carence en vitamine B12.
Les protéines sont des nutriments essentiels pour le système immunitaire. Les leucocytes, les compléments cellulaires et bien d’autres aspects de ce système dépendent des protéines. Les enzymes elles-mêmes se composent de protéines et de minéraux. En outre, le Dr Howell nous rappelle cette « force vitale » inhérente aux enzymes. Ces entités microscopiques dont nous dépendons ont quelque chose de presque mystérieux. Certains globules blancs utilisent littéralement les enzymes pour digérer ce qui se trouve sur leur chemin à l’intérieur de notre corps.
Ces processus sont connus sous le nom de pinocytose et phagocytose. Après avoir englouti un agresseur pathogène ou allergène, les leucocytes sécrètent des enzymes qui le détruisent et le digèrent. Si la majorité des enzymes du système immunitaire est accaparée par la digestion des aliments, comment le système immunitaire peut-il continuer à bien fonctionner ?
Au cours des années 1990, on déclara aux patients qu’ils devaient souffrir de maladies dues à l’environnement, telles que allergies et hypersensibilités. On leur recommanda d’éviter tout ce à quoi ils étaient allergiques et de prendre de grosses quantités de suppléments nutritionnels. Cela avait en général pour conséquence des régimes extrêmement sévères et des notes très « salées».
On développa de nouvelles techniques « énergétiques » pour soi-disant libérer l’énergie bloquée et revitaliser le système nerveux afin que l’allergène soit accepté dans le corps sans réaction déclarée.
Si nous considérons les allergies du point de vue des enzymes, on comprend clairement pourquoi beaucoup de ces techniques n’ont qu’une efficacité temporaire. Les allergies correspondent à une réaction du corps à une intrusion via le sang, la peau, les cavités nasales ou autre. Le système immunitaire est alors sollicité pour identifier et éliminer la substance allergène du corps. Cela passe inaperçu. Étant donné qu’une personne saine possède suffisamment d’enzymes, cet allergène peut être éliminé sans que l’on s’en aperçoive.
Chez quelqu’un présentant une réaction allergique à cette même substance, le système immunitaire est sollicité pour faire le même travail mais ne peut pas gérer la demande.
Une personne présentant une réaction allergique ne possède pas suffisamment d’enzymes pour que les leucocytes dégradent l’allergène et en débarrassent le corps. La personne présente alors la réaction histaminique typique, incluant un rougissement des yeux ou des tissus locaux, de la température, un nez qui coule et des douleurs.
Les personnes souffrant d’allergies dues à des allergènes atmosphériques sont généralement celles qui consomment trop de sucre et de glucides simples. Ces personnes ont épuisé leurs réserves d’amylase. L’amylase est un antihistaminique qui bloque les anticorps IgG. Comme les bioflavonoïdes, l’amylase stabilise les mastocytes et les basophiles qui libèrent de l’histamine en réaction à la zone endommagée. Tout ce que ces patients obtiennent de leur médecin sont des antihistaminiques.
Enfin, au cours de ces cinq dernières années, on rechercha chez les patients le « syndrome X », qui affiche une certaine ressemblance avec le diabète de type II. Les patients atteints du « syndrome X » présentent, entre autres, un excès de poids, des problèmes cardio-vasculaires, des étourdissements et des taux de glucose élevés. Il devrait pourtant être devenu évident que les symptômes ne sont qu’un aspect d’un diagnostic correct et qu’il pourrait bien s’agir de la même maladie que l’on aura seulement rebaptisé.
Les exemples ci-dessus ne révèlent que des signes et des symptômes de détresse dans le corps. En approfondissant l’examen, on retrouve un phénomène similaire à celui mis en évidence lors de l’étude de Pottenger sur les chats et les travaux de recherche d’Howell : à savoir, que les signes et les symptômes des maladies sont les indicateurs de carences enzymatiques chroniques ! C’est un peu comme arriver sur les lieux d’un accident de voiture et constater les dégâts sans savoir exactement ce qui s’est passé.
La profession médicale voit des preuves de carences enzymatiques mais est incapable de les relier à la maladie véritable. Aveuglés par leur formation axée sur la pharmacie, la chirurgie, les rayons, les dernières découvertes de la biotechnologie et de la nanotechnologie génomiques, les médecins d’aujourd’hui sont à mille lieues de saisir comment le corps peut perdre son équilibre et finir par tomber malade.
Lorsque le Dr Loomis a demandé au Dr Howell quels étaient les symptômes d’une carence enzymatique particulière, le Dr Howell n’a su que répondre. Il n’avait pas fait le lien entre les signes et les symptômes des carences enzymatiques. Le Dr Loomis repartit avec de nombreuses questions sans réponse et commença le travail qui allait aboutir à la thérapie nutritionnelle par les enzymes.
Après 20 ans de travaux cliniques dans le domaine des enzymes, le Dr Loomis fait aujourd’hui autorité en la matière. Ses élèves poursuivent le travail qu’il a initié. La thérapie par les enzymes est un système scientifiquement fiable d’évaluation des carences enzymatiques chez les patients. Loomis a repris le flambeau d’Howell, l’a entretenu et continue à le hisser de plus en plus haut.
Avec le temps, comme l’a observé le Dr Pottenger lors de son étude sur les chats, la consommation continue d’aliments cuisinés, pauvres en enzymes, conduit non seulement à des carences enzymatiques mais aussi à des générations ultérieures de sujets souffrant de maladies s’intensifiant au fil des générations. Cela pourrait-il expliquer qu’il y a 40 ou 50 ans les enfants souffraient rarement d’asthme et d’allergies alors qu’aujourd’hui une majorité d’entre eux est touchée par ces problèmes ? Et que dire de l’obésité ? Ou de la stérilité ? Le pourcentage de couples stériles a considérablement augmenté au cours des dernières décennies.
Bien que les toxines environnementales puissent y être pour quelque chose, ne sommes-nous pas en train de voir les résultats de générations ayant consommé en excès des aliments cuisinés comme l’avaient prévu les Dr Howell et Pottenger ?
Sans jamais le savoir, les Dr Howell, Pottenger et Wolf ont confirmé leurs découvertes mutuelles et ont laissé un héritage à partir duquel le Dr Loomis a montré la solution à de nombreux maux de l’humanité : les enzymes sont les facteurs clés de la santé et de la guérison et leur destruction par la chaleur entraîne des maladies dégénératives chroniques.
Les Enzymes – la «main d’œuvre» vitale.
Selon le Dorland’s Illustrated Medical Dictionary (28e édition), une enzyme est «une molécule protéique qui catalyse [augmente la vitesse d’une réaction chimique…] les réactions chimiques d’autres substances sans être elle-même détruite ou altérée une fois ces réactions terminées».
Bien que la définition puisse sembler définitive, cela n’explique pas clairement pourquoi une enzyme peut faire ce qu’elle fait, ni comment une protéine peut devenir une enzyme active. En d’autres termes, si une enzyme n’est rien d’autre qu’une molécule protéique, pourquoi ne pas fabriquer des enzymes synthétiquement ?
C’est ici que les problèmes commencent parce que, à ce jour, personne n’a réussi à créer une enzyme à partir d’une matière synthétique. Les enzymes ne peuvent être fabriquées qu’à partir de matière vivante, organique. Il est évident que les enzymes possèdent quelque chose de plus qui reste encore inexpliqué scientifiquement.
Le Dr Howell a observé que les enzymes dégageaient une « lueur luminescente » lorsqu’elles travaillaient activement. Il reste célèbre pour sa déclaration, «Il ne pourrait y avoir de vie sans enzymes». Il présuma qu’il existait une «force vitale» inhérente à tous les êtres vivants, comme le démontraient les enzymes.
Depuis des siècles, les hommes ont observé et déduit l’existence d’une « force divine innée » commune à tous les êtres vivants. C’est le fait d’être animé qui différencie les animaux et les plantes du sol, de la poussière et des pierres sur lesquels nous évoluons.
Les enzymes sont considérées comme la « main d’œuvre » chez les organismes vivants. Elles sont les seules substances capables de travailler. Elles s’affairent à assembler ou à séparer des éléments. Elles initient, accélèrent, ralentissent ou interrompent tous les processus biochimiques chez les êtres vivants.
Les enzymes sont très spécifiques dans la façon dont elles travaillent sur un substrat. On a souvent assimilé cela à un «système avec clé et verrou». Le substrat est le verrou tandis que les enzymes sont les clés qui lui correspondent très précisément. Elles ne peuvent fonctionner que sur le substrat leur correspondant parfaitement.
Les enzymes se classent en plusieurs groupes :
Les enzymes hydrolytiques sont les plus utiles en nutrition clinique et se décomposent en trois grands groupes :
1) Les enzymes digestives – fabriquées par les organes digestifs pour contribuer à la digestion des aliments
2) Les enzymes alimentaires – présentes dans tous les aliments crus, non cuisinés
3) Les enzymes métaboliques – fabriquées par toutes les cellules pour exécuter leurs fonctions respectives.
Bien qu’il existe plusieurs classes et sous-classes d’enzymes digestives, nous allons considérer ici quatre enzymes générales :
* L’amylase – digère l’amidon, dont les céréales et les légumes amylacés
* La cellulase – décompose les fibres végétales
* La lipase – sépare les graisses et les huiles en acides gras
* La protéase – décompose les protéines en acides aminés et peptides à chaîne courte.
Parmi les amylases, la plus célèbre est probablement la lactase. Les gens qui ne supportent pas le lactose sont des gens qui sont à la fois en manque de cette enzyme et incapables de la fabriquer.
Toutes ces enzymes, à l’exception de la cellulase, sont fabriquées dans le corps humain.
La cellulase doit provenir des plantes elles-mêmes, d’où l’importance de bien mâcher ses aliments. La cellulase est enfermée à l’intérieur de la fibre elle-même et doit être libérée au cours du processus de mastication – sinon, on souffre de gaz et de ballonnements, fréquents chez ceux, en particulier les gens âgés, qui ne peuvent pas digérer les aliments crus.
Le fait de presser des fruits et légumes libère également la cellulase contenue dans la fibre. Mais dans un monde où beaucoup de personnes sont obligées de recourir à des laxatifs, on ne soulignera jamais assez l’importance des fibres végétales, bien plus précieuses que la simple consommation de jus de fruits souvent inutile.
Tous les aliments crus, non cuisinés, renferment le type et la quantité exacts d’enzymes nécessaires à leur décomposition (digestion). Le mûrissement des fruits résulte de la lente décomposition du contenu du fruit par les enzymes. Si ce processus est allé trop loin avant que nous consommions le fruit, nous disons que celui-ci est « pourri ».
Il existe un moment idéal pour récolter et consommer des fruits. Mais en raison de la « durée de conservation », les fruits sont ramassés encore verts et on les laisse mûrir dans un entrepôt ou une épicerie. Dans ce cas, la teneur en vitamines, minéraux et enzymes est impropre d’un point de vue nutritionnel.
Une étude a montré que les plantes abandonnaient leur structure enzymatique pour en renvoyer la partie minérale vers le sol étant donné que ce dernier manquait de minéraux.
Les enzymes sont les nutriments les plus sensibles à la chaleur. Comme nous l’avons déjà dit, les enzymes alimentaires sont généralement détruites lorsqu’elles sont chauffées à 118 °C pendant plus de 15 minutes, et c’est le cas lorsque les aliments sont cuits au four, bouillis, grillés, mis en conserve, frits, pasteurisés, rôtis, cuits à la vapeur ou passés au micro-ondes.
Le Dr Howell en a déduit que les aliments pauvres en enzymes devaient obliger le corps à puiser dans ses ressources les enzymes métaboliques pour digérer la nourriture. Il a comparé cela à un compte en banque. Si vous tirez continuellement de l’argent sans jamais renflouer votre compte, vous finissez par vous retrouver fauché. Dans le cas des enzymes, il s’ensuit une maladie dégénérative, suivie de près par la vieillesse. On nous dit tout le temps, «Oh, vos symptômes sont liés à votre âge, vous feriez mieux de vous y habituer».
D’un point de vue culturel, cela semble vrai parce que nous l’avons constaté depuis l’enfance. Nous nous attendons même à vieillir en connaissant les problèmes de santé associés à la vieillesse parce qu’on nous a dit que les choses se passaient ainsi.
Certes, notre évolution de l’enfance à l’adolescence puis à l’âge adulte implique des changements et l’aspect de «vieillissement».
Et s’il y avait des substances naturellement présentes dans les aliments et dans notre corps qui étaient responsables de la vitesse à laquelle nous vieillissons ?
Le Dr Howell a affirmé que la longévité était proportionnelle à la quantité d’enzymes épuisées lors de la digestion. Autrement dit, notre longévité est influencée par la façon dont nous utilisons nos enzymes métaboliques pour digérer les aliments cuisinés.
Les enzymes étant détournées de leur usage métabolique, en particulier de leur action au sein du système immunitaire, afin de digérer les aliments, nous vieillirons plus vite.
Serait-ce ce que recherchait Ponce de Léon dans sa légendaire «fontaine de jouvence»? Certains chercheurs nous ont peut-être mis sur la piste.
Dans les années 1980, le Dr Roy Walford de l’UCLA a réalisé de nombreuses expériences de laboratoire sur des animaux. Il a réduit leur consommation de nourriture et a découvert que leur longévité augmentait au-delà de la normale. Il a suggéré que tout ce que l’on avait à faire était de ne pas trop manger afin d’avoir une vie plus saine et plus longue. Walford a dit une évidence mais il est peut-être passé à côté de l’essentiel.
Le Dr Howell a découvert que le jeûne entraînait une augmentation du nombre d’enzymes disponibles dans le corps en raison du manque d’aliments, en particulier d’aliments cuisinés. En l’absence d’aliments, le corps dispose d’un plus grand nombre d’enzymes pour réparer et soigner. À titre d’exemple, il circule dans le corps environ 64 types différents d’enzymes dont le rôle est d’éliminer les déchets et de prévenir la formation de plaques. Lorsque le corps ne possède pas ces enzymes en nombre suffisant, il y aura une formation anormale de plaques. Pourquoi y aurait-il un manque de ces enzymes dans le sang ? Lorsque nous consommons des aliments cuisinés, il faut bien trouver quelque part dans le corps les enzymes nécessaires à leur digestion. C’est là que les enzymes métaboliques sont détournées de leur emploi habituel pour se charger de la digestion, laissant le corps vulnérable.
Les signes des carences enzymatiques, les symptômes des carences en minéraux et en vitamines apparaissent relativement vite. Ils sont reconnus pour provoquer des maladies spécifiques. Les carences enzymatiques, en dehors des anomalies génétiques ou congénitales, mettent plus de temps à se manifester et commencent tout juste à être reconnues dans certains cercles de la communauté médicale.
Quels sont donc les signes et symptômes typiques des carences enzymatiques les plus fréquentes?
- Si vous avez du mal à digérer les glucides, vous souffrez peut-être d’allergies dues à des allergènes atmosphériques, de diarrhées, de fibromyalgie ou du trouble de déficit de l’attention (ADD ou ADHD).
- Si vous n’arrivez pas à digérer les graisses, vous risquez de souffrir de constipation, de problèmes de vésicule biliaire, de maladies cardiaques ou de déséquilibres hormonaux.
- Si vous ne parvenez pas à digérer correctement les protéines, vous risquez de souffrir de constipation, d’arthrite ou d’autres états inflammatoires, d’anxiété ou de crises de panique, de syndrome prémenstruel ou de dysfonctionnements du système immunitaire.
- Si vous êtes incapable de décomposer les fibres d’origine végétale, vous risquez de souffrir de constipation, d’eczéma ou autres problèmes de peau, de mycoses/levuroses récurrentes ou d’une prise de poids excessive.
Les états ci-dessus sont également la conséquence d’une alimentation riche en produits associés à la carence enzymatique.
En fait, les aliments dont on a un besoin maladif sont ceux qui créent un stress alimentaire en raison de notre incapacité à les digérer complètement. Ce sont aussi les aliments auxquels on est allergique ou hypersensible en raison de notre incapacité à les digérer, c’est-à-dire, à cause de cette carence enzymatique particulière.
On peut avoir un besoin maladif de certains aliments en raison des enzymes qu’ils contiennent, enzymes dont le corps a besoin. Mais une fois cuisinées et détruites, ces enzymes ne satisfont pas notre besoin, c’est pourquoi nous consommons encore davantage de ces mêmes aliments, en nous disant que nous ne devrions pourtant pas.Références- Cichoke, Anthony J., Enzymes and Enzyme Therapy : How to Jump Start Your Way to Lifelong Good Health, Keats Publishing, New Canaan, 1994.- Effros, R.B., Walford, R.L., Weindruch, R., Mitcheltree, C.J. “Influences of dietary restriction on immunity to influenza in aged mice”, Gerontol juil 1991 ; 46 (4) : B142-7- Howell, Edward, Enzyme Nutrition : The Food Enzyme Concept, Avery Publishing Group, Inc., Wayne, NJ, 1985- Howell, Edward, Food Enzymes for Health & Longevity, Lotus Press, Twin Lakes, WI, 1994, 2nd éd.- Loomis, Howard F., Jr, Enzymes : The Key to Health, Vol. 1 – The Fundamentals, Grote Publishing, Madison, WI, 1999- Lopez, D.A., Williams, R.M., Miehlke, M., Enzymes : The Fountain of Life, The Neville Press, Inc., Charlestion, SC, 1994- Pottenger, Francis, J.-R. “The Effect of Heat-Processed Foods ans Metabolized Vitamin D Milk on the Dentofacial Structures of Experimental Animals”, American Journal of Orthodontics and Oral Surgery, St Louis, MO, vol. 32, n° 8, p 467-485, août 1946- Pottenger, Francis, Jr, Pottenger’s Cats : A Study in Nutrition, Price-Pottenger Foundation, Inc., La Mesa, CA, 1995- Verdery, R.B. et Walford, R.L., “Changes in plasma lipids and lipoproteins in humans during a 2-year period of dietary restriction in Biosphere 2”, Arch Intern Med 27 avril 1998 : 158 (8) : 900-6.- Walford, R.L. et Crew, M., “How dietary retsriction retards ageing : an integrative hypothesis”, Growth Dev Aging hiver 1989, 53 (4) 139-140- Walford, R.L., “The clinical promise of dietary retsriction”, Geriatrics avril 1990 ; 45 (4) : 81-3,86-72eme partie.
Tout désigne les enzymes présents dans les aliments crus comme les agents incontournables d’une assimilation efficace. Près d’un siècle de recherche a permis de mieux comprendre leur rôle et leur spécificité. Au-delà de l’aspect strictement digestif, l’utilisation thérapeutique d’enzymes végétaux, mieux adaptés aux conditions acides ou basiques du système digestif, possède un important potentiel à traiter la maladie, spécialement les affections du système immunitaire.
Observations du Dr Howell.
Le Dr Edward Howell, pionnier de l’utilisation clinique des enzymes végétales, a commencé à travailler au sanatorium du Dr Henry Lindlahr dans les années 1920, près de Chicago, dans l’Illinois.
Le Dr Lindlahr est considéré par beaucoup comme le «Père de la naturopathie», ayant introduit ce concept après avoir vu son diabète soigné avec succès par le Père Sebastian Kneipp, naturopathe bavarois.
Le Père Kneipp utilisait son «traitement à l’eau froide» ainsi que des herbes médicinales pour aider ses patients à recouvrer la santé.
Les recherches et les observations du Dr Howell l’ont amené à penser que s’il pouvait remplacer les enzymes perdues lors de la cuisson et de la transformation des aliments, les nutriments pourraient être mieux utilisés.
En 1932, il fonda la National Enzyme Company société dévolue à la production d’enzymes alimentaires destinées à aider la digestion. Au cours de ces années de pratique clinique, il assista à la guérison de centaines de patients atteints de maladies dégénératives chroniques.
Le Dr Howell préconisait de suivre un régime alimentaire composé d’au moins 75% d’aliments crus et de prendre des enzymes végétales digestives avec les aliments cuits composant le reste de l’alimentation.
Dans une interview donnée vers la fin de sa vie, il fit remarquer que même si l’on avait une alimentation composée en grande partie d’aliments crus, il était néanmoins important de consommer des enzymes végétales concentrées.
Réalimenter ce qu’il appelait la «banque d’enzymes» était la clé pour vieillir en bonne santé et se prémunir contre la maladie.
Même si une alimentation exclusivement composée d’aliments crus semble être l’idéal, la plupart de nos contemporains ne pourraient la respecter.
Même les légumes de la famille des crucifères (brocoli, chou de Bruxelles, chou, chou-fleur et chou frisé) ne doivent pas être consommés crus. Ils contiennent des facteurs inhibiteurs de la thyroïde qui doivent être détruits par la cuisson.
Malgré une sensibilisation accrue à la nutrition et aux médecines alternatives, l’individu moyen délègue à d’autres le soin de «s’occuper» de sa santé. Sensibilisé par le flot déferlant de publicités, il compte en général sur les médicaments en vente libre. Cette propagande, associée à l’ignorance, empêche l’individu moyen de prendre pleinement sa santé en charge.
Modifier le système de façon à ce que les aliments crus deviennent la base alimentaire de la société exigerait de rééduquer les gens et de bouleverser totalement les industries médicale et agro-alimentaire. Cela pourrait même remettre en question les systèmes de croyance de nombreuses cultures et défierait l’industrie la plus imposante et puissante du monde : le cartel pharmaceutique et pétrolier. Monsanto serait la première à attaquer en justice quiconque s’en mêlerait et menacerait les efforts de la compagnie visant à contrôler le marché mondial des cultures génétiquement modifiées dont l’intérêt est nul.
Seules les cultures de l’agriculture biologique pourraient être utilisées en raison de leur plus grande teneur enzymatique à l’âge adulte. Tous les aliments seraient des aliments biologiques, non seulement pour prévenir l’interférence des pesticides/herbicides sur les fonctions enzymatiques corporelles normales mais également parce que les aliments biologiques contiennent bien plus de minéraux, qui sont des co-enzymes indispensables.
Les sociétés d’électroménager vendant des fours à micro-ondes seraient obligées de fermer leurs portes à moins de développer de nouveaux produits.
Toutes ces émissions culinaires diffusées sur la télévision câblée devraient être réinventées et proposer de nouvelles façons de préparer les aliments crus.
Le débat ferait rage, comme c’est déjà le cas aujourd’hui, pour savoir s’il ne faudrait pas devenir végétarien, car manger de la viande crue apparaîtrait sans doute atrocement barbare.
Néanmoins, le Dr Howell a parlé des Esquimaux qui mangeaient de la viande crue autolysée et souligna la signification du terme amérindien «Esquimau» : «celui qui mange de la viande crue». La technique de l’autolyse implique une conservation de la viande dans des conditions de température et d’humidité précises pour que la cathepsine, enzyme présente dans les tissus des viandes, la décompose lentement. Cette pratique est vieille de plusieurs siècles.
La tradition veut que les Esquimaux aient survécu aux rudes hivers de la toundra septentrionale en consommant des viandes crues prédigérées et du blanc de baleine, sans aucun fruit ni légume et sans la moindre maladie dégénérative !
Celles-ci sont apparues lorsqu’ils se sont mis à suivre une alimentation «ordinaire» à base d’aliments cuits riches en glucides, ils ont présenté davantage de maladies dégénératives. Howell explique qu’il n’existe aucune preuve selon laquelle l’homme pourrait vivre en ne consommant que de la viande crue mais il défend la pratique de l’autolyse.
Il faudrait moderniser les conditions d’hygiène des animaux de boucherie de façon à ce qu’ils vivent dans des environnements d’une grande propreté, sans cage, et puissent courir librement. On les ferait paître au lieu de leur donner des graines. Les antibiotiques et autres médicaments ne seraient que rarement utilisés. Cela coûterait des milliards de dollars de changer le système.
Les industries pharmaceutique et agro-alimentaire n’y seraient sûrement pas favorables. L’objectif de toute industrie, le profit, serait fortement amoindri si les agriculteurs et la population n’avaient soudain plus besoin de la plupart des produits pharmaceutiques.
Traditions et implications culturelles mises à part, les structures socio-économiques du monde d’aujourd’hui rendent difficile une telle révolution à grande échelle. Néanmoins, de petits groupes dans le monde ont déjà adopté ce type d’alimentation. Ils prônent pour la plupart le végétarisme.
Que cela soit l’approche la plus appropriée pour une vie saine reste encore à définir, ce n’est pas l’objet de notre discussion ici. Même les végétariens peuvent avoir d’importants problèmes de santé, parfois beaucoup plus graves que les non-végétariens.
L’objet du présent débat est l’utilisation clinique des enzymes comme outils thérapeutiques pour prévenir et guérir la maladie et conserver la meilleure santé possible.
L’emploi thérapeutique des enzymes met en évidence d’importantes différences selon leur origine animale ou végétale.
Aujourd’hui, les enzymes animales sont surtout extraites du pancréas de porcs juste abattus, source animale la plus abondante connue à ce jour. Utilisées depuis le début des années 1900, elles se sont avérées très efficaces sous certaines conditions. D’autres enzymes sont d’origine végétale comme la bromelaïne, extraite de l’ananas, la papaïne, extraite de la papaye et la nanokinase, extraite de la fermentation du soja. La culture d’espèces diverses de champignons/moisissures produit des concentrations très élevées de diverses enzymes végétales.
Contrairement à ce que l’on croit, ces enzymes ne contiennent aucune trace des substances sur lesquelles elles ont été cultivées. Les laboratoires les fabricants font appel à des tests biologiques indépendants permettant de le garantir.
Les facteurs de l’activation enzymatique.
Les vitamines et les minéraux sont considérés comme des nutriments essentiels dont les symptômes de carence sont bien repérés et souvent dus à un épuisement des réserves. Ceux-ci sont beaucoup plus longs à se manifester et échappent très souvent aux évaluations cliniques.
Les enzymes sont généralement liées à un minéral ou à une vitamine, qui sont des co-enzymes.
Contrairement à la plupart des vitamines et des minéraux, les enzymes sont uniques et nécessitent quatre conditions spécifiques pour être activées :
- de l’humidité (de l’eau) ;
- une plage de température idéale ;
- le pH exact (alcalinité ou acidité)
- une substance spécifique (substrat) sur laquelle agir.
L’eau : le don de la vie.
Les enzymes n’agiront pas dans un environnement sec. Il leur faut de l’humidité.
Les légumineuses, les fruits à coque et les graines contiennent des inhibiteurs enzymatiques.
Les inhibiteurs empêchent ces aliments de pousser spontanément et empêchent aussi les propres enzymes digestives du corps d’agir dessus. C’est pour cela qu’ils sont si difficiles à digérer et que nous nous sentons fatigués après les avoir consommés. Leur digestion exige beaucoup d’énergie de l’organisme. La chaleur détruit les inhibiteurs enzymatiques mais également les enzymes elles-mêmes alors que faire ? Tremper ces aliments pendant au moins 12 heures détruit les inhibiteurs tout en activant les enzymes.
Une fois activées, les enzymes vont commencer à décomposer les protéines, les graisses et les glucides de la légumineuse, du fruit à coque ou de la graine, offrant ainsi au corps un aliment prédigéré.
Dans son livre, Your Body’s Many cries For Water1, le Dr Fereydoon Batmanghelidj désigne la déshydratation chronique comme un facteur causal de nombreux problèmes de santé tels que : asthme, arthrite, allergies, mal de dos, hypertension, migraines et autres maladies dégénératives.
Le café, l’alcool, les boissons issues de l’industrie et de nombreux médicaments déshydratent le corps. Il pense que la déshydratation est la racine de nombreuses maladies dégénératives.
Les enzymes sont les seules substances étrangères capables de produire un travail dans le corps mais ont besoin pour ce faire d’une humidité adéquate.
Est-il possible qu’une déshydratation prolongée inhibe ou ralentisse les fonctions enzymatiques normales, pouvant alors conduire jusqu’à la maladie ? Cet argument peut paraître spéculatif mais lorsque le corps est déshydraté, le sang s’épaissit, rendant les fonctions corporelles courantes plus difficiles. Prendre de l’aspirine fluidifiera le sang mais s’accompagnera d’effets secondaires. Boire davantage d’eau fluidifiera également le sang. Les compléments enzymatiques fluidifieront eux aussi le sang mais il en faudra de grandes quantités.
Il existe plusieurs façons d’aborder un problème de santé et sûrement plusieurs façons d’y remédier. Trouver la méthode la plus sûre, et médicalement la plus naturelle et saine pour aider le corps à résoudre un problème de santé peut représenter un défi pour l’individu moyen.
Face aux médias qui les bombardent de publicités tout en mettant en doute l’innocuité des remèdes naturels, il n’est pas surprenant que la plupart des gens soient confus et méfiants.
Certains s’interrogent : «La pauvreté en vitamines, minéraux du sol et de nos aliments joue-t-elle un rôle dans la maladie ?
Que dire de notre environnement pollué – pesticides, herbicides et déchets industriels ?».
Honnêtement, nul besoin d’être polytechnicien pour conclure à quel point nos déchets et notre toxicité chimique sont devenus nocifs pour l’environnement. Il est essentiel de consommer des aliments biologiques tout en évitant de manger des aliments industriels, génétiquement modifiés, passés au micro-ondes et/ou irradiés.
Mais malgré cela, si vous les cuisez, le corps souffrira encore de carences enzymatiques.
Lorsqu’il y a suffisamment de «main-d’œuvre» naturelle – à savoir, des enzymes métaboliques et du liquide circulant à l’intérieur du corps – la digestion, la réparation des tissus, la croissance, la fonction immunitaire et la désintoxication se dérouleront normalement.
Le Dr Loomis procède, en guise d’évaluation, à une analyse d’urine sur 24 heures. Le «volume» révèle la quantité de liquide absorbée et la capacité d’élimination du corps.
En ce qui concerne les chlorures et la densité relative, le volume fournit des informations sur la consommation de chlorure de sodium (sel) ainsi que sur la fonction rénale. Consomme-t-on trop de sel ou pas assez ? Le patient boit-il suffisamment d’eau ou trop ? Beaucoup de gens boivent trop de liquide (pas forcément de l’eau), s’imaginant faire du bien à leur corps en lui permettant d’éliminer les toxines.
Bien que l’élimination des toxines soit bénéfique et recommandée, une absorption excessive de liquide peut appauvrir et modifier l’équilibre électrolytique, entraînant de nombreux dysfonctionnements.
Plutôt que de tenter de deviner la quantité d’eau dont votre corps a besoin, vous devriez suivre les recommandations exposées dans le livre du Dr Batmanghelidj. « Votre corps réclame de l’eau. Effets méconnus de la déshydratation. Edts les 3 Fontaines - LesTattes -74250 - Fillinges.
En outre, ce protocole d’analyse d’urine du Dr Loomis révélera au patient s’il boit trop, pas assez ou la ration quotidienne correcte d’eau. Adapter sa consommation d’eau d’après les résultats de cette analyse constitue une bonne méthode clinique pour corriger les taux électrolytiques et équilibrer les conditions acide/base.
La température
La température joue un rôle crucial dans le degré d’activité des enzymes au sein de l’environnement dans lequel elles agissent. La bromelaïne et la papaïne sont deux enzymes qui digèrent les protéines, fréquemment utilisées dans le commerce et l’industrie.
La bromelaïne est utilisée dans l’industrie des viandes pour attendrir la viande parce que sa plage de température idéale se situe entre 48,89 °C et 71,11 °C.
La papaïne est utilisée dans l’industrie du tannage pour adoucir le cuir. Sa température optimale se situe autour de 40,56 °C. Ces deux enzymes ont connu un certain succès clinique comme agents anti-inflammatoires. Toutefois, leurs résultats limités sont peut-être dus à la température du corps (37,0 °C), qui n’est pas idéale pour elles.
Les enzymes produites par les moisissures/champignons ont une plage de température idéale située entre 35,0°C et 40,56°C. À la température normale du corps (37,0°C), elles sont parfaites. Nous y reviendrons lorsque nous parlerons de la fièvre dans la troisième partie de cet article.
Les enzymes animales (pancréatine) sont labiles (peu stables)à la chaleur tout comme les enzymes végétales.
Le Dr Howell a noté que chauffer des aliments à 47,78°C ou plus, pendant un certain temps, détruisait toutes les enzymes.
La pancréatine, très utilisée au cours des 80 dernières années, est soumise aux mêmes problèmes lors de la fabrication d’enzymes sous forme de comprimés ou de capsules. Que les enzymes soient d’origine végétale ou animale, leur activité est réduite de 50% par la chaleur du processus de conditionnement sous forme de comprimés. Il est plus avantageux de mettre les enzymes en capsules parce que cela n’implique pas de chaleur. Il n’y a pas non plus de liants, d’agents de remplissage ou d’excipients qui peuvent parfois provoquer des réactions allergiques chez certaines personnes, comme il en existe dans les comprimés.
Acidité et alcalinité
L’une des autres grandes différences entre l’emploi d’enzymes animales et l’emploi d’enzymes végétales regarde le pH. En chimie, le pH mesure l’acidité ou l’alcalinité d’une substance. Le vinaigre est un peu acide tandis que les acides chlorhydrique et sulfurique le sont beaucoup. On trouve de l’acide sulfurique dans les batteries de voiture. L’acide chlorhydrique, quant à lui, s’utilise dans le commerce et est produit dans l’estomac.
La soude caustique, à l’opposé, est extrêmement alcaline, c’est un ingrédient entrant dans la composition de la plupart des produits vendus dans le commerce pour déboucher les tuyaux. Fait intéressant, bon nombre de ces nouveaux produits nettoyants de tuyauteries et fosses septiques utilisent des enzymes végétales concentrées.
Les enzymes animales telles que la pancréatine sont limitées car elles n’agissent que sur une gamme de pH comprise entre 7,2 et 9,0, ce qui représente un pH alcalin. L’acide gastrique descend jusqu’à un pH de 2,0 à 3,0 durant la digestion.
C’est pourquoi les enzymes animales ne peuvent jamais digérer les aliments, étant donné qu’elles sont limitées à l’extrémité alcaline de la plage de pH.
L’une des fonctions corporelles les plus importantes, contrôlée par l’hypothalamus, est celle qui consiste à maintenir le pH sanguin entre 7,35 et 7,45 – ce qui, comme indiqué plus haut, correspond à un pH alcalin. Le moindre écart par rapport à cet intervalle étroit déclenchera une crise à l’intérieur du corps. Étant donné que les enzymes animales n’agissent que dans un milieu alcalin, l’expérience a montré que c’était lorsqu’on les consommait entre les plats – pour décomposer les protéines indésirables telles que les restes d’aliments non digérés, les virus, les bactéries et autres micro-organismes pathogènes – qu’elles s’avéraient les plus efficaces.
Des tests cliniques ont également montré qu’elles réduisaient les inflammations. La plupart des études cliniques initiales sur les enzymes ont été réalisées en Europe, en particulier en Allemagne. Elles ont été principalement effectuées avec des enzymes pancréatiques animales.
Des recherches en bibliothèque dans des documents datant début des années 1900 montrent que la majorité de ces études a été rédigée en français, en italien et en allemand. Très peu d’études ont été présentées en anglais avant la fin des années 1930, comme le révèle l’Index Medicus.
Aujourd’hui encore, la plupart des études cliniques répertoriées dans la littérature médicale continuent d’employer des enzymes animales (pancréatine) et proviennent d’Europe. Les enzymes pancréatiques sont surtout utilisées pour traiter les maladies d’insuffisance pancréatique telles que la stéatorrhée (surabondance de graisse non digérée dans les fèces), la mucoviscidose et la pancréatite. Les résultats sont mitigés mais en général la pancréatine apporte une aide manifeste. Bien que l’inflammation soit quelque peu réduite, la digestion, est très peu affectée car la pancréatine, n’agit pas dans le pH acide de l’estomac.
Une étude réalisée en Angleterre a observé qu’une petite quantité de lipase d’origine végétale, stable en milieu acide, était aussi efficace qu’une dose 25 fois plus importante de pancréatine animale.
L’une des expériences décrites par l’auteur concerne un homme chez qui l’on avait diagnostiqué un cancer du pancréas, dû en partie à son alcoolisme. Ses médecins lui avaient prescrit de la pancréatine pour l’aider à digérer et soulager son inflammation. On ne lui donnait plus que six semaines à vivre. La pancréatine ne lui avait apporté aucun soulagement. Quatre semaines après avoir commencé un programme à base d’enzymes végétales, il perdit tout contact avec l’auteur. Ce dernier s’imagina qu’il ne reverrait plus jamais ce patient, certainement décédé. Un an plus tard, il alla au restaurant et tomba sur cet homme en train de dîner en compagnie de sa femme et de son fils. L’auteur, très surpris, lui demanda comment il avait survécu. Il lui expliqua qu’il avait continué à prendre des enzymes végétales, achetées dans un magasin de diététique. Il était encore en vie plusieurs années après, à la stupéfaction de ses médecins.
Les enzymes végétales agissent sur une gamme de pH très large, de 2,0 à 12,0 environ. Cela couvre à la fois les gammes acides et alcalines et les rend idéales pour digérer les aliments.
Souvenez-vous, le Dr Howell a découvert un estomac pré-digestif chez les mammifères, y compris chez l’homme. En se basant sur les observations de Beazell et al., ainsi que sur celles d’autres chercheurs, Howell a conclu que la majeure partie de la digestion s’effectuait dans l’estomac.
Étant donné que les enzymes végétales survivent à des conditions de pH extrêmes, cela en fait des enzymes parfaites pour digérer les protéines, les amidons et les graisses dans l’estomac. Cette digestion dans l’estomac soulage par ailleurs le pancréas de sa lourde tâche de production d’enzymes.
Les enzymes végétales agissent à la fois dans des milieux acides et dans des milieux alcalins, ce qui leur permet de mieux digérer dans le sang, la lymphe et les tissus des substances qui n’appartiennent pas à ces éléments.
Les substrats :
Enfin, les enzymes ont besoin d’un substrat spécifique (substance) sur lequel travailler. L’analogie la plus communément utilisée est celle d’un système avec clé et verrou. Les enzymes sont très exigeantes quant à la substance sur laquelle elles peuvent travailler : si la clé ne rentre pas dans le verrou, rien ne peut se passer. La protéase fractionne les protéines en peptides et en acides aminés.
- La lipase divise les graisses et les huiles en acides gras.
- La cellulase décompose la cellulose, qui est une fibre végétale.
- La pectinase agit sur la pectine (fibre) des fruits.
- La fructase décompose le fructose, le sucre que l’on trouve dans les fruits.
- La sucrase décompose le saccharose, le sucre extrait de la betterave ou de la canne à sucre.
L’une des carences enzymatiques la plus souvent abordée est l’intolérance au lactose – l’incapacité à digérer le composant sucré du lait. Des associés du Dr Loomis ont observé que lorsque quelqu’un était intolérant au lactose, il était également allergique à beaucoup d’autres sucres, dont le maltose des céréales et le saccharose.
Les enzymes nécessaires à la digestion de ces sucres sont produites par les villosités de l’intestin grêle. Lorsqu’une personne consomme trop de sucre, sous diverses formes, elle réduit au fil du temps la capacité de son corps à produire les enzymes nécessaires à la digestion de ces sucres. C’est également le cas avec le fructose lorsqu’il est utilisé comme additif, synthétique ou même naturel, s’il n’y a pas d’enzymes pour le digérer.
Les personnes qui consomment trop de sucre finissent par ne plus digérer les graisses correctement. C’est particulièrement vrai chez les femmes. Le système endocrinien complexe des femmes garantit leur capacité à digérer les graisses et les protéines afin d’assurer une production hormonale adéquate tout au long de la vie, surtout à la ménopause. Les hormones sont principalement produites par les graisses, les protéines et les minéraux.
En fait, les principales hormones stéroïdes (aldostérone, cortisol, oestradiol et testostérone) proviennent du cholestérol.
En raison d’une surconsommation de sucre et de leur incapacité à le digérer, beaucoup de femmes connaissent une ménopause difficile due à des carences en minéraux provoquées par le sucre. Une ménopause difficile s’explique également par des problèmes de digestion des graisses et des protéines à long terme. Le corps utilise les aliments non seulement pour y puiser de l’énergie mais également pour réparer les tissus (ce qui nécessite des protéines) et produire les hormones essentielles.
L’exemple ci-dessus est valable pour tout aliment consommé en grande quantité pendant de longues périodes. La consommation excessive de certains aliments et l’incapacité simultanée à les digérer constituent des facteurs de stress alimentaire.
Tout le monde est soumis à des facteurs de stress alimentaire dû à la surconsommation répétée de certains aliments. La base de la pyramide alimentaire préconisée par le milieu médical est constituée par les glucides. Il est devenu clair aux yeux de nombreuses personnes qu’il s’agissait d’une représentation erronée de l’alimentation idéale.
L’augmentation rapide des cas de diabète, d’obésité et de maladies cardio-vasculaires, en particulier chez les enfants, est le résultat d’une consommation excessive de glucides et de sucres et d’un manque d’exercice. La dernière maladie en date, le syndrome d’insulinorésistance (IRS), n’est qu’un autre exemple de l’incapacité du corps à digérer et à utiliser correctement le sucre et les glucides simples.
Beaucoup pensent que c’est le signe précurseur du diabète de type II. C’est une preuve supplémentaire des carences enzymatiques, en particulier des carences en enzymes digérant le sucre et les glucides.
Un autre groupe d’enzymes, les enzymes anti-oxydantes, agit sur ce que l’on appelle les radicaux libres. Les radicaux libres sont la conséquence d’une vie au sein d’une société industrielle. En externe, ils sont engendrés par le rayonnement, la pollution et les toxines, tandis qu’en interne, ils sont le résultat d’un métabolisme normal. Ce sont des molécules dépourvues d’un électron apparié dans leur anneau extérieur. Les électrons lient les molécules entre elles.
Normalement, une molécule stable possède une paire d’électrons. Elle deviendra instable et réactive s’il y a un électron non apparié dans son anneau extérieur. Très souvent, les radicaux libres sont composés d’une molécule d’oxygène instable qui endommagera la partie lipidique de la membrane cellulaire. Elle peut également affecter la protéine et l’ADN de la cellule. Les antioxydants, y compris les enzymes, peuvent prévenir ou arrêter les dégâts causés par les radicaux libres.
La glutathion-peroxydase divise le peroxyde d’hydrogène en eau et en un unique atome d’oxygène stable.
Les principaux symptômes d’un excès de radicaux libres produits par le peroxyde incluent des maladies cardiaques et hépatiques, un vieillissement prématuré ainsi que des problèmes de peau tels que tâches de vieillesse, cancer, dermatite, eczéma, psoriasis et rides.
La glutathion-peroxydase dépend du minéral sélénium. S’il y a un manque de sélénium dans le sol, et donc dans les aliments consommés, le corps risque d’avoir du mal à produire les quantités adéquates de gluthation-peroxydase.
Fait intéressant, les recherches épidémiologiques menées aux Etats-Unis et en Chine montrent que les zones où les concentrations de sélénium dans le sol sont les plus faibles sont celles qui présentent le plus fort taux de cancers, et inversement. Cela a été connu pour la première fois en 1983, puis confirmé à la fin des années 1990.
- La superoxyde dismutase (SOD) est une enzyme anti-oxydante qui divise le radical du superoxyde fortement réactif O2- en peroxyde d’hydrogène et empêche les cellules de souffrir de dangereux taux de superoxyde.
- La catalase, autre enzyme, travaille en tandem avec la SOD. Elle décompose le peroxyde d’hydrogène créé par l’action de la SOD sur les radicaux produits par le superoxyde. Des carences en SOD/catalase ont été observées dans des états inflammatoires, en particulier l’arthrite, l’hygroma et la goutte. Dans le milieu de la médecine anti-vieillissement, on pense que des compléments d’enzymes anti-oxydantes peuvent ralentir le processus de vieillissement.
En réfrénant les processus des radicaux libres, on peut arrêter les dommages touchant les membranes cellulaires, renforcer la perméabilité de la cellule et la protéger contre l’invasion de pathogènes ou de polluants de l’environnement.
Absorption des enzymes exogènes :
L’un des arguments avancé contre l’utilisation de suppléments enzymatiques est qu’il s’agit de macromolécules protéiques et par conséquent qu’elles sont dénaturées ou détruites par l’action de l’acide chlorhydrique produit à l’intérieur de l’estomac et ne peuvent donc pas traverser intactes la bordure en brosse de l’intestin. Un autre argument est que, même si elles la franchissaient, elles ne feraient rien d’autre que déclencher la production d’enzymes endogènes.
Comme nous allons l’expliquer ci-dessous, ces arguments, et bien d’autres, se sont avérés incorrects.
Une macromolécule est composée d’au moins 1 000 atomes liés entre eux. Il existe des preuves écrasantes que les macromolécules traversent intactes, en réalité, le lumen intestinal.
En 1904, les Dr Ganghofer et Langer ont démontré que les grosses molécules protéiques étaient absorbées dans la paroi intestinale sans être dégradées et étaient toujours capables de fonctionner.
Morris a affirmé que la gammaglobuline était absorbée intacte chez les nouveau-nés. Il a expliqué que le premier lait consommé par les bébés était le colostrum, qui régularise les fonctions digestive et immune chez les nouveau-nés.5 Tant la gammaglobuline que le colostrum sont des protéines. Le Professeur Seifert de l’Université de Kiel a non seulement démontré que la gammaglobuline était absorbée mais a également prouvé, par des tests immunologiques, que les protéines entraient dans le sang intactes en gardant leur pleine taille moléculaire.
Walker et d’autres scientifiques ont effectué un important travail sur la relation entre l’immunisation et l’absorption des macromolécules par l’intestin.
Gardner a en particulier parlé de l’assimilation gastro-intestinale de protéines intactes.
D’autres études réalisées sur l’homme et l’animal ont montré que de nombreuses protéines, dont des enzymes végétales et animales, étaient absorbées intactes dans le sang après administration orale.
Dans une étude, des patients cancéreux souffrant d’états inflammatoires connus (thrombophlébite profonde et superficielle des extrémités) se sont vus administrés des doses d’enzymes protéolytiques soit par voie orale soit par voie intramusculaire (trypsine et chymotrypsine). Les taux de ces deux enzymes dans le sang ont augmenté dans les 30 minutes, avant de retomber à leur niveau de base au bout de 24 heures. Ces résultats se sont produits aussi bien avec une administration orale qu’avec une injection intramusculaire. Les enzymes administrées par voie orale ayant considérablement augmenté, l’estérase du sang, on en a conclu que ‘la chymotrypsine et la trypsine administrées par voie orale entraînaient des modifications de l’activité de l’estérase dans le sang, révélant une absorption des enzymes administrées plutôt que la libération d’autres enzymes provenant du tractus intestinal ». Malheureusement, cette étude a simplement cherché à savoir si les enzymes protéolytiques pouvaient être absorbées à travers la paroi intestinale. Elle ne s’est apparemment pas intéressée aux effets des enzymes elles-mêmes sur l’inflammation ou le cancer.
Dans une autre étude, on a découvert que la lipase passait du lumen intestinal dans le système lymphatique puis revenait dans les cellules acineuses du pancréas, où le cycle se répétait. Cette circulation des enzymes via les systèmes sanguin et lymphatique est similaire au recyclage des sels biliaires par le foie.
Vous êtes ce que vous digérez !
Au cours du siècle dernier, les médecins ont cherché à traiter les maux humains à l’aide de diverses méthodes plus ou moins naturelles. Motivés par les profits financiers des compagnies pharmaceutiques, les chercheurs ont tenté de percer les secrets de la nature pour synthétiser les ingrédients actifs des végétaux et des animaux.
Aux Etats-Unis, les dépenses de santé par personne, basées sur le revenu par habitant, arrivent loin devant celles des autres pays – pourtant la maladie sévit, les compagnies pharmaceutiques promettant sans cesse de nouvelles découvertes disponibles. La plupart des gens en sont venus à attendre la «pilule miracle» qui résoudra tous leurs problèmes.
Même dans le secteur de la diététique, les derniers compléments en vitamines/minéraux contiennent un peu de tout pour faire bonne mesure.
Au début des années 1900, les rayons et la chirurgie sont devenus les traitements de base. Dans les années 1940, les médicaments s’étaient transformés en remèdes miraculeux. Nous sommes entrés dans un territoire entièrement nouveau et non réglementé, trop sûrs de nous avec l’analyse des génomes et la possibilité de manipuler la vie.
Le clonage des animaux et la production de médicaments génétiquement modifiés sont les prochaines promesses pour l’avenir. On nous dit que les aliments irradiés et génétiquement modifiés nourriront le monde mais à quel prix ?
Tous les facteurs susmentionnés montrent clairement que les carences enzymatiques entraînent d’obscures maladies impossibles à identifier. Le terrorisme biologique et chimique menace désormais notre existence, tout autant que la manipulation de notre alimentation.
Au cours de l’histoire, de nombreuses découvertes scientifiques ont été ternies par une grande inconnue : l’avenir de la planète et de l’humanité.
Dans les religions hindoue et bouddhiste, le karma est le principe de cause à effet. Il a été décrit de nombreuses façons et en de nombreuses langues par de grands chefs religieux aussi bien que par des physiciens.
Les Chrétiens le comprennent dans le sens de «On récolte ce que l’on sème». Ce que nous faisons aujourd’hui affectera pour toujours le monde sur lequel et dans lequel nous vivons. De l’eau, de l’air et des aliments sains sont essentiels à notre survie. Nous pouvons contrôler ce que nous mangeons, buvons et respirons, à condition d’être bien informés sur le sujet.
Le travail que poursuivent actuellement le Dr Loomis et ses associés témoigne du secret le mieux gardé dans le domaine de la nutrition. Vous n’êtes pas nécessairement ce que vous mangez mais vous êtes ce que vous digérez. Une meilleure digestion grâce à des enzymes végétales devrait être le point de départ de tout programme médical. Lorsque le corps peut avoir ce dont il a besoin, au moment où il en a besoin, il fera des merveilles et même des miracles.
Comme le dit le Dr Howell, «Sans les enzymes, toute vie serait impossible».
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La maladie et le vieillissement résultent de déséquilibres chimiques prononcés dans le corps.
Une des fonctions essentielles des enzymes est de permettre la recherche d’un équilibre nécessaire à la santé. Les enzymes sont présents à l’état naturel dans les aliments crus, mais l’absorption d’enzymes complémentaires est parfois nécessaire. La thérapie par les enzymes a donné de bons résultats pour les maladies cardio-vasculaires, les allergies, les cancers, les maladies auto-immunes, le VIH et les infections bactériennes.
LES ENZYMES COMME OUTILS THERAPEUTIQUES
Depuis toujours, les enzymes contribuent sans que nous le sachions à traiter bon nombre de maux humains. Les aliments se composent de protéines, de glucides, d’enzymes, de graisses, de fibres, de minéraux et de vitamines.
Bien que les propriétés des enzymes aient été largement méconnues jusqu’à une date récente des observations ont été faites permettant d’associer diverses substances végétales et animales à la santé ou à la maladie. Les propriétés curatives des herbes sont principalement attribuées aux alcaloïdes ou à d’autres propriétés chimiques qui déclenchent une réaction dans le corps. La chimie des herbes affecte invariablement la trajectoire des enzymes métaboliques. La substance unique présente dans une herbe inhibe une enzyme ou en stimule une autre afin de modifier la chimie du corps. Certaines plantes possèdent des huiles essentielles uniques capables d’inhiber ou de détruire des micro-organismes pathogènes issus de la perturbation de la trajectoire de certaines enzymes de l’organisme.
Les observations effectuées par quelques privilégiés (des médecins, des chamans et par la suite des moines) ont conféré à ces derniers un certain pouvoir sur le reste de la population incapable d’identifier les plantes à l’origine de la guérison. Cette faculté était réservée au guérisseur de la tribu et transmis aux initiés. Les chamans employaient souvent des plantes hallucinogènes pour capter la sagesse du monde des esprits afin d’aider une personne à guérir.
Dans le monde actuel de la médecine organisée, le contrôle de notre santé est encore en grande partie entre les mains d’une élite et le peuple est tenu à l’écart du savoir. Contrairement au chaman avec ses herbes bienfaisantes, une partie du personnel médical s’adonne à l’automédication à grand renfort de médicaments ou sombre dans l’alcool pour soulager le stress engendré par la profession.
Dans le monde de la médecine naturelle, ancienne comme nouvelle, les thérapies abondent. Tout, depuis l’acupuncture, la botanique et la nutrition jusqu’à l’homéopathie et, plus récemment, «la médecine énergétique» est à la disposition du patient ordinaire.
Indépendamment de la modalité choisie, ce qu’il reste à comprendre est que, dans chaque cas, la guérison ne peut survenir que si le corps possède suffisamment d’enzymes métaboliques pour effectuer le travail. Les enzymes accomplissent bel et bien un travail. Dans ce cas, le travail désigne la capacité à initier, modifier, accélérer ou ralentir les processus biochimiques. C’est la faculté de décomposer ou de lier des composants de façon synergétique afin de modifier leur fonction et leur structure d’origine.
Durant la digestion, les aliments sont décomposés en éléments plus petits qui sont alors utilisés dans le corps pour leur structure et leur fonction. La protéine est décomposée en acides aminés et peptides. Ces derniers peuvent être utilisés comme neurotransmetteurs pour un bon fonctionnement cérébral. Certains acides aminés sont utilisés pour puiser de l’énergie, transporter les minéraux et réparer des tissus.
La nutrition, selon la définition du Webster's Third International Dictionary of the English Language, est «la science des aliments et des processus par lesquels l’organisme ingère, digère, absorbe, transporte, utilise et excrète les substances alimentaires». Bien trop souvent, on oublie cette définition dans le monde de la nutrition.
Aujourd’hui, l’approche de la nutrition ressemble beaucoup à celle de la thérapie pharmaceutique : à chaque symptôme doit être associée une carence. Contentez-vous de donner le minéral ou la vitamine manquant(e) et les symptômes disparaîtront.
Tant la médecine allopathique que la médecine parallèle partent souvent de l’hypothèse que le système digestif du patient fonctionne bien. Du moment que le patient ne se plaint pas de brûlures d’estomac, de gaz, de ballonnements, de renvois ou de douleurs abdominales, les médecins supposent qu’il n’y a pas de problèmes.
Bien différente est l’approche adoptée par le Dr. Loomis dans ses recherches sur les enzymes.
L’alimentation, la digestion et la désintoxication
Lorsque le Dr. Loomis a commencé à explorer les avantages que pouvaient offrir les enzymes pour recouvrer la santé, il savait que le point de départ devait être l’alimentation et la digestion. L’augmentation dramatique de l’obésité, des maladies cardio-vasculaires et du diabète dans les sociétés occidentales prouve simplement que les gens mangent trop.
Cela révèle aussi des carences enzymatiques chroniques. Les associations de glucides simples, graisses et sucres présents dans la «restauration rapide» sont les principaux facteurs responsables de ces maladies. La nourriture ne se résume pas à un simple coup de fouet énergétique. Les aliments sont responsables du développement et de la réparation des tissus, de la production hormonale, de la vue et de la fonction immunitaire.
Par le biais des protéines faisant office de neurotransmetteurs, les aliments, ou le manque d’aliments, affectent nos sentiments, nos pensées et notre comportement.
Dans son livre original, Molecules of Emotion, le Dr.Candace Pert dévoile les liens qu’elle a découverts entre plusieurs agents biochimiques et les émotions.
Le corps a besoin de «matières premières» pour produire ces agents biochimiques. Les aliments représentent ces matières premières sous forme de protéines, de lipides et de glucides. Nous devons être conscients de la dynamique de l’environnement interne de notre corps – le liquide intracellulaire et le liquide extra - cellulaire – afin de comprendre d’autres complications résultant d’une mauvaise digestion.
Le liquide intra - cellulaire ne possède pas une nature sable; il change en fonction du liquide extra - cellulaire. Le liquide intra - cellulaire représente environ 66% de l’eau présente dans le corps. Le liquide extra - cellulaire représente en gros les 33% restants de cette eau. Il véhicule les nutriments et les déchets métaboliques. Le liquide extra - cellulaire doit rester raisonnablement stable en ce qui concerne son volume (quantité d’eau), sa température, son équilibre acide-alcalin (pH) et ses taux de nutriments (protéines, cholestérol, minéraux, glucose) afin de nourrir les cellules.
Le corps identifie en permanence les carences et les excès de nutriments ou de déchets métaboliques spécifiques. Il fait tout son possible pour rectifier tout déséquilibre en modifiant sa composition chimique.
L’hypothalamus est la seule zone du cerveau à ne pas être isolée par la barrière hémato-encéphalique. Cette barrière protège les tissus cérébraux fragiles des changements survenant dans le liquide extra - cellulaire du corps. Il contrôle la chimie du corps 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Il interprète la moindre modification dans le sang, puis se met rapidement à opérer les changements nécessaires pour maintenir l’homéostasie (équilibre).
La chimie du sang est en grande partie déterminée par ce que nous consommons. Ce que nous mangeons et buvons se compose de diverses associations de protéines, de lipides, de glucides, de fibres, d’enzymes, de vitamines et de minéraux. Tout cela n’est que de la chimie. L’hypothalamus doit décider comment maintenir le corps en équilibre malgré le type d’aliments consommés.
Le type d’équilibre nécessaire à la santé optimale d’une personne ne sera peut-être pas le même d’un individu à l’autre. En vérité, il peut même être radicalement différent. Comme l’a écrit Shakespeare, «Ce qui est bon pour l’un peut s’avérer mortel pour l’autre».
Si vous ne pouvez pas digérer complètement ce que vous mangez, plusieurs choses risquent de se produire.
Premièrement, les restes d’aliments non digérés franchissent la bordure en brosse du tractus intestinal et pénètrent dans les systèmes sanguin et lymphatique. Les globules blancs sont alors sollicités pour découvrir la substance incriminée et finir de la décomposer. Ce phénomène est connu sous le nom de leucocytose digestive.
Cette réaction automatique qui se produit chaque fois que l’on mange des aliments cuits ou transformés, est considérée comme «normale» après un repas depuis le début des années 1800.
Toutefois, dans les années 1930, le Dr. Paul Kautchakoff a montré qu’il ne s’agissait pas d’une réaction naturelle. Il a prouvé en surveillant minutieusement le sang de ses patients que seuls les aliments cuits – et pas les aliments crus – provoquaient cette réaction.
Deuxièmement, le corps risque de commencer à consommer plus que nécessaire. Trop manger est une façon de compenser les carences en nutriments.
Ces carences ne sont pas dues à la restriction consciente d’un aliment particulier. Comme l’a dit précédemment le Dr. Howell, la cuisson des aliments détruit toutes les enzymes, par conséquent les aliments ne seront pas entièrement décomposés en micro - nutriments nécessaires à leur utilisation par les cellules. Cela est comparable au fait de prendre un objet de la taille de votre maison et de le réduire à la taille d’un grain de sable afin de le faire entrer dans la cellule pour la nourrir.
Les enzymes sont les seules substances capables de fissionner les aliments en nutriments utilisables.
Etant donné que les aliments non digérés ne peuvent pas nourrir correctement les cellules, le cerveau commandera à la personne de manger une plus grande quantité de tel ou tel aliment afin de compenser ce que le corps n’a pas eu à cause d’une digestion partielle. Lorsque cela se produit sur de longues périodes, on constate une prise de poids associée à une diminution constante des enzymes métaboliques. Le besoin maladif de certains aliments est un autre signe de digestion incomplète. L’aliment dont nous mourons d’envie a tendance à être celui que nous ne digérons pas très bien. L’hypothalamus nous dicte quoi manger en se basant sur la chimie du sang. Ainsi, lorsque nous mangeons un aliment particulier et que nous en avons une envie folle par la suite, cela révèle que nous ne l’avons pas très bien digéré. Nous continuerons à en manger encore davantage parce qu’il y a dans cet aliment quelque chose dont nous avons besoin mais que nous n’avons pas eu. Nous avions en réalité besoin des enzymes présentes dans cet aliment avant sa cuisson. Ces enzymes dont nous manquons chroniquement devraient normalement se trouver dans l’aliment qui nous fait tant envie.
Le Dr. Howell a noté que des animaux à qui l’on administrait des aliments cuits/transformés en étaient souvent réduits à manger leurs propres excréments. Il a découvert que c’était pour remplacer les enzymes alimentaires perdues au cours de la cuisson.
L’amylase illustre bien ce qui précède.
L’amylase est l’une des principales enzymes qui digèrent les glucides. On la trouve dans les grains des céréales et les légumineuses. A la cuisson, l’amylase est détruite et notre corps doit en sécréter à partir d’autres organes, tels que les glandes salivaires. L’amylase est connue pour être un antihistaminique qui bloque les anticorps IgG. Elle stabilise les mastocytes et les basophiles qui libèrent de l’histamine au début d’un état inflammatoire. On pourrait dire que l’amylase est l’antihistaminique naturel du corps.
On prescrit des antihistaminiques pour soigner les allergies, les dermatites et autres réactions de type histaminique. Des observations cliniques ont montré que les gens qui consommaient des quantités excessives de glucides simples étaient le plus souvent ceux qui présentaient des problèmes de santé liés à l’histamine – réactions aux allergènes atmosphériques, réactions allergiques aux piqûres d’insectes et dards d’abeille, sinusite et autres problèmes de santé relatifs aux yeux, aux oreilles et au nez. Les céphalées frontales ou dues à la sinusite sont elles aussi fréquemment associées à une carence chronique en amylase.
Dans la société occidentale, les patients souffrant de fibromyalgie ont tendance à avoir consommé trop de glucides raffinés. Petite digression, les médias grand public font peu de distinction entre les glucides simples et les glucides complexes. Les gens choisissent le plus pratique. Le secteur de la restauration rapide se base sur cette notion de commodité. Toutefois, si l’on y regarde de plus près, la majeure partie de ce qui est considéré comme pratique a des effets néfastes sur notre santé. Une consommation excessive de glucides entraînera un épuisement chronique d’amylase. Cela pourra provoquer les réactions allergiques et les douleurs caractéristiques de la fibromyalgie.
On pense aussi que la fibromyalgie est liée à une présence excessive de déchets dans le corps. Les restes non digérés d’une consommation disproportionnée de glucides peuvent s’accumuler dans les tissus, étant donné que le corps ne peut pas les éliminer correctement. Cela pourrait expliquer en partie la réaction du patient à la palpation de plusieurs points lymphatiques déclics au moment du diagnostic.
Le système lymphatique élimine les déchets du corps. Pourtant, ce processus ne se déroule pas très bien lorsque l’on consomme trop d’aliments. Ce qu’il se passe équivaut pratiquement à un refoulement de la «tuyauterie». Utiliser des enzymes très concentrées chez des patients présentant des réactions histaminiques atténue la réaction dans un délai très court et sans les effets secondaires associés aux antihistaminiques conventionnels.
Troisièmement, les aliments non digérés permettent aux parasites et autres micro-organismes pathogènes de se nourrir des déchets présents à l’intérieur du corps. Une digestion incomplète permet aux bactéries de faire fermenter les glucides et de putréfier les protéines, d’où un dégagement de gaz. Les ballonnements qui surviennent après les repas en sont la conséquence. Il s’agit de gaz bloqué, incapable de se déplacer dans le côlon. L’accumulation d’aliments non digérés dans le tractus intestinal entraîne une toxémie intestinale, également connue sous le nom d’indicanurie, responsable d’un certain nombre de problèmes de santé.
Eliminer le stress alimentaire dans le domaine de la thérapie nutritionnelle par les enzymes, la solution ne se résume pas à enrichir notre alimentation avec des enzymes concentrées. Il est tout aussi important d’effectuer les modifications alimentaires nécessaires en limitant chez chaque patient la consommation d’aliments connus pour être des facteurs de stress alimentaire. Ces aliments sont déterminés grâce à une analyse d’urine réalisée sur 24 heures et au Digestive Challenge Test© élaboré par le Dr. Loomis.
On pense que la seule maladie réelle est le stress. C’est la façon dont le corps réagit au stress qui détermine les signes et les symptômes pathologiques qui vont se manifester dans le corps. Dans le cadre du système mis en place par le Dr. Loomis, nous nous attachons à :
- Modifier l’alimentation afin de réduire les facteurs de stress alimentaire
- Améliorer considérablement la digestion par la prise d’enzymes végétales.
- Améliorer l’élimination intestinale en soutenant, par notre alimentation, les organes concernés.
- Stopper ou réduire l’inflammation.
- Améliorer la fonction immunitaire à l’aide d’enzymes concentrées.
- Soutenir le système nerveux autonome à l’aide de minéraux acides/alcalins.
- Soutenir, par notre alimentation, le système endocrinien pour une bonne production hormonale.
Il s’agit ici d’une sorte d’effet de domino. En améliorant notre alimentation, nous éliminons le stress alimentaire. Si l’on consomme des enzymes végétales au cours des repas, les nutriments présents dans les aliments seront mieux digérés, véhiculés et utilisés et les déchets seront plus facilement éliminés. Lorsque les aliments sont mieux digérés, le corps recueille les nutriments plutôt que les organismes pathogènes.
Améliorer l’élimination intestinale réduit le nombre de toxines réabsorbées dans les systèmes sanguin et lymphatique à travers les intestins. Cela évite également la prolifération indésirable d’organismes pathogènes. L’inflammation peut provenir d’une irritation due à des aliments non digérés à la fois à l’intérieur de l’intestin et lors de leur passage dans les tissus environnants. Le syndrome de la perméabilité intestinale est le nom courant donné à ce phénomène. S’il y a un domaine dans lequel les enzymes affichent des résultats homogènes, c’est bien dans la réduction de l’inflammation.
Des études bien documentées indiquent que les enzymes réduisent l’inflammation et la douleur en deux fois moins de temps qu’il n’en faut d’habitude. S’il existe une inflammation chronique quelque part, le corps développe une forme de stress pour tenter de la réduire. Au fil du temps, cela fatigue les glandes surrénales et le système immunitaire, rendant le corps plus vulnérable aux influences extérieures néfastes.
Les enzymes et les maladies cardio-- vasculaires.
Les maladies cardio - vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde occidental. Il est étonnant que le milieu médical élude encore le lien entre ces maladies et notre alimentation.
Les médecins parlent du bout des lèvres de l’importance d’avoir une «alimentation saine» et de faire de l’exercice comme mesures préventives. Les diététiciens ont même élaboré une «pyramide alimentaire» pour nous aider à faire de sages choix en matière d’alimentation. Pourtant, malgré la meilleure volonté du monde, le taux de mortalité continue d’augmenter et il y a peu de chance qu’il diminue dans un avenir proche vu les modèles que nous avons actuellement.
L’industrie alimentaire «enrichit» les aliments avec quelques nutriments «essentiels» incluant vitamines B, calcium, magnésium, potassium, fer et sodium. Néanmoins, les substances mêmes qui digèreraient les aliments sont délibérément laissées de côté, détruites au profit d’une durée de conservation plus longue.
Au début du 20ème siècle, le transport des aliments d’un bout à l’autre d’un continent posait de sérieux problèmes. Comment une entreprise pouvait-elle expédier des aliments crus sans qu’ils ne s’abîment ? La réponse consistait à trouver une façon de transformer les aliments et de les expédier sans qu’ils ne pourrissent.
Au début des années 1900, on utilisait de l’acide salicylique (aspirine) parce qu’il «empêchait l’action des enzymes (ferments désorganisés) telles que la diastase, les phénomènes d’émulsion, la fermentation des levures, la fermentation ammoniacale de l’urine et la germination des graines».
En d’autres termes, l’acide salicylique était «clairement hostile à la plupart des enzymes».11 Ainsi, dès 1903, on a su que l’aspirine affectait les enzymes. Elle était utilisée à cette fin pour conserver les aliments plus longtemps. Lorsque l’on découvrit de nouvelles techniques permettant d’allonger la durée de conservation, l’aspirine fut abandonnée. N’est-ce pas alors stupéfiant que, sachant qu’elle détruit la plupart des enzymes, on dise à de nombreux patients d’en prendre pour prévenir les maladies cardiaques ? La même source indique que l’acide salicylique «a une action désintégrante sur les globules sanguins».
Les propriétés de fluidification du sang de l’aspirine viennent du fait qu’elle détruit les globules rouges, ce qui explique qu’on en trouve moins dans le sang ! L’explication médicale des maladies cardio - vasculaires n’est pas satisfaisante car il manque la pièce essentielle du puzzle. La recherche médicale reçoit des milliards de dollars pour trouver le «remède».
Malgré cela, les triples pontages coronariens sont remboursés par la Sécurité sociale alors que les sages conseils des nutritionnistes ne le sont pas. La prévention est boudée parce qu’elle n’engendre pas les mêmes revenus que la chirurgie, les rayons X et les médicaments. On accorde beaucoup d’attention aux marqueurs d’une maladie cardiaque potentielle. La catégorie des lipoprotéines en est un bon exemple. Le terme «lipo» signifie «graisse» et le terme «protéine» parle de lui-même.
Les quatre principales catégories de lipoprotéines sont :
- les lipoprotéines de haute densité (HDL),
- les lipoprotéines de basse densité (LDL),
- les lipoprotéines de très basse densité (VLDL) et les chylomicrons.
Les chylomicrons sont des triglycérides alimentaires. Les VLDL sont des triglycérides endogènes (issues de l’intérieur du corps), tandis que les LDL et les HDL sont toutes deux des esters de cholestéryle endogènes. Les lipoprotéines sont nécessaires au transport des lipides (graisses). On nous dit qu’il est bon d’avoir des taux relativement élevés de HDL mais que nous devons présenter de faibles taux de cholestérol (LDL), VLDL et triglycérides. Le groupe de lipoprotéines endogènes est fabriqué à l’intérieur du corps mais les matières premières proviennent néanmoins des graisses et des protéines consommées. Il faut que les aliments soient digérés pour que le corps puisse les utiliser.
L’accumulation anormale de lipoprotéines dans le sang chez un petit pourcentage de la population représente un trait génétique autosomique dominant. Mais chez la majorité des gens souffrant de problèmes cardio - vasculaires, c’est la preuve d’une digestion incomplète des graisses et des protéines – associée au fait que ces gens mangent tout simplement trop.
Comment le corps peut-il éliminer correctement les graisses et les protéines non utilisées s’il en reçoit trop ? Le corps doit cacher ou stocker ces déchets inutilisables. Une partie est stockée dans les tissus et une partie circule. Lorsque les reins et le côlon ne peuvent pas éliminer suffisamment de déchets, la peau compense.
La peau est le plus gros organe d’élimination.
Les éruptions cutanées ne sont rien d’autre que des tentatives de débarrasser le corps de ses déchets.
Malheureusement, la partie qui circule commence à adhérer aux parois des vaisseaux sanguins et à les encrasser. On fait appel aux macrophages pour enlever cette accumulation mais ces derniers ne peuvent y parvenir sans une réserve d’enzymes suffisante. Il semblerait que les enzymes produites par les macrophages pour leur fonction immunitaire soient modifiées afin de digérer les aliments cuits. Evidemment, cela empêche la décomposition des lipoprotéines qui continuent à s’accumuler.
La suraccumulation de graisses dans les macrophages entraîne la formation des cellules spumeuses associées à l’athérosclérose.
Pourquoi personne n’a demandé d’où venait cette accumulation ?
Qu’est-ce que cela cache ?
Je pense quant à moi que cette accumulation survient parce que les aliments cuits ne sont pas complètement digérés dans l’estomac. Ces restes non digérés traversent la frontière intestinale pour circuler dans le sang et la lymphe. Au fil du temps, leur accumulation endommage les tissus artériels. Les macrophages ne peuvent pas décomposer les lipoprotéines à cause de l’épuisement de leurs propres enzymes. Manger des graisses cuites nécessite des enzymes qui les digèrent. Les aliments cuits doivent être décomposés coûte que coûte, même au détriment du système cardio - vasculaire. Cet assaut quotidien d’aliments cuits puise de la lipase à de nombreuses sources, en particulier dans les systèmes immunitaire et lymphatique. Les enzymes végétales prises avant les repas digèrent complètement les aliments. Par conséquent, aucun reste ne peut passer dans le sang. Ayant ainsi évité une accumulation supplémentaire d’aliments non digérés, on peut se concentrer sur l’élimination des substances accumulées. Les enzymes prises entre les repas sont absorbées par le corps et envoyées à l’œuvre dans les zones qui en ont le plus besoin. Les enzymes digéreront les lipoprotéines indésirables présentes dans les vaisseaux sanguins sans affecter les vaisseaux eux-mêmes. L’endiguement des maladies cardio - vasculaires passe par une meilleure digestion et par la modification des facteurs de stress alimentaire – dans ce cas, les graisses et les protéines.
Les enzymes et la fonction immunitaire
Lorsque les enzymes métaboliques ont été constamment puisées dans divers organes et systèmes (en particulier dans le système immunitaire) afin de digérer les aliments cuits, il en restera peu durant une crise immunitaire, comme dans le cas d’une fièvre. Malheureusement, en cas de fièvre, la température monte parfois trop vite, causant un grand bouleversement dans le corps, pouvant aller jusqu’à des convulsions chez des enfants. S’il y a le moindre risque de convulsion fébrile chez un enfant, faire tomber la fièvre à l’aide de médicaments tels que de l’ibuprofène ou de l’acétaminophène sera peut être la meilleure chose à faire dans un premier temps ; néanmoins, ces médicaments sont connus pour inhiber la fonction immunitaire. Par conséquent, éviter d’abord une convulsion fébrile puis renforcer la fonction immunitaire par des moyens naturels assurerait un rétablissement plus rapide. Il est recommandé de consulter un médecin dans de tels cas. Les personnes non sujettes à des convulsions fébriles doivent être attentivement surveillées pour permettre à la fièvre de suivre son cours mais il faut leur administrer une grande quantité de liquides.
Des suppléments d’enzymes protéolytiques (qui digèrent les protéines) renforcent la fonction immunitaire, ce qui contribue à détruire les pathogènes. Ces enzymes peuvent aider à faire disparaître la fièvre plus rapidement, améliorant considérablement la fonction immunitaire en détruisant le pathogène responsable.
Boire suffisamment d’eau permet de contenir «l’incendie» déclenché par la fièvre. Cela fournit en outre l’humidité nécessaire pour que les enzymes produites par les cellules immunitaires défendent le corps. Lors d’un épisode fiévreux, par temps très chaud ou très froid ou pendant un exercice exténuant, les enzymes sont utilisées à un rythme bien plus rapide. La déshydratation due à une consommation d’eau en diminution au fil du temps et à l’absorption d’agents déshydratants tels que la caféine et l’alcool risque de rendre plus difficile pour le corps la résolution de nombreuses crises.
On pense que prendre des suppléments enzymatiques durant un épisode fiévreux augmente le nombre d’enzymes disponibles dans les globules blancs pour détruire rapidement les micro-organismes étrangers. Prendre des enzymes exogènes durant un épisode fiévreux peut considérablement améliorer la fonction immunitaire et faire disparaître la fièvre plus rapidement.
La plage de température d’une fièvre type [de 37,22 à 40,56°C] se situe à l’extrémité supérieure de la plage de température optimale des enzymes végétales. En cas de fièvre, le nombre d’enzymes présentes dans le sang et les tissus augmente. Elles sont là en tant que mécanismes de défense mais aussi pour éliminer les déchets. En outre, elles sont utilisées à un rythme bien plus rapide. La fièvre n’est autre qu’une façon pour le corps de détruire les micro-organismes pathogènes par le biais de la chaleur et d’une activité enzymatique accrue.
La phagocytose est le processus par lequel les macrophages encerclent et engloutissent les pathogènes. Ils sécrètent des enzymes qui digèrent l’envahisseur pathogène. En ce qui concerne la leucocytose digestive, lorsque des restes d’aliments cuits traversent la bordure en brosse de l’intestin et passent dans le sang, les leucocytes sont sollicités pour dénicher et finir de digérer ces composants alimentaires dans le sang.
Lorsque cela se reproduit régulièrement au fil du temps et d’une génération à l’autre, il en résulte des systèmes immunitaires compromis. Cela est dû à la diminution des enzymes issues des globules blancs, qui les consacrent à la digestion des aliments que nous mangeons.
Notez que l’étude du Dr. Pottenger sur des chats a montré un progrès de la maladie d’une génération à l’autre et que les taux de cancer ont continué à monter en flèche malgré la «lutte contre le cancer».
Après avoir examiné les archives des bibliothèques sur l’utilisation clinique des enzymes en remontant jusqu’au début des années 1900, en particulier les travaux du Dr. John Beard et plus tard du Dr. Howell, je ne peux pas m’empêcher de me poser les questions suivantes :
- Et si l’un des rôles majeurs du pancréas était celui d’une glande «immunitaire» en plus d’être celui d’une glande digestive ?
- Et si les observations du Dr. Beard selon lesquelles le pancréas produirait des enzymes capables de détruire les cellules précancéreuses (trophoplastes) étaient correctes ?
Une étude a observé la stimulation des «enzymes digestives» du pancréas chez les lapins après une exposition à l’histamine. L’histamine est l’un des principaux composants de la réaction inflammatoire chez les mammifères. Est-il possible que, dans ce cas, le terme «enzymes digestives» soit incorrect ? Les enzymes sont-elles produites par une réaction nécessairement digestive ou réagissent-elles afin de réduire l’inflammation ?
On sait que les enzymes accélèrent le processus d’inflammation, le faisant ainsi disparaître plus rapidement.
Si le pancréas réagit à l’histamine en produisant des enzymes, serait - ce pour guérir les tissus endommagés et stabiliser les mastocytes et les basophiles qui ont au départ libéré l’histamine ?
Les protéases (enzymes protéolytiques) sont connues pour modifier les mécanismes de défense du corps et maintenir l’équilibre. On émet l’hypothèse que les enzymes protéolytiques et autres agissent de deux façons dans le cadre du système immunitaire du corps.
Premièrement, on pense que les enzymes ingérées par voie orale sont reconnues par le corps comme «soi» et que, comme le personnage du jeu vidéo «Packman™», elles sont capables de digérer des protéines étrangères dans le corps qui sont «non-soi». Cela inclurait les protéines étrangères se présentant sous forme de restes d’aliments non digérés, bactéries, virus et autres micro-organismes.
Deuxièmement, on estime que les enzymes exogènes prélevées dans les aliments sont absorbées à travers le lumen intestinal et transférées dans le sang, où les globules blancs les prennent pour les utiliser à diverses fins.
Dans le domaine des enzymes, on a réalisé de nombreuses études montrant les bienfaits d’une thérapie à base d’enzymes exogènes dans bon nombre de maladies liées au système immunitaire. La thérapie par les enzymes s’est révélée bénéfique pour les allergies, les cancers, les maladies auto-immunes, le VIH et autres maladies virales, les infections bactériennes ainsi que les infestations par des champignons/ levures. Dans le cas des allergies, les enzymes décomposent le complexe allergène/ anti-corps, le séparant du tissu environnant. Elles décomposent ensuite l’allergène en composants plus petits capables d’être éliminés sans stresser le corps.
En général, les allergènes atmosphériques contiennent à la fois une structure protéique et une structure polysaccharidique (sucre complexe).
Après être entrés dans le sang, ils sont normalement fissionnés par les enzymes secrétées par les globules blancs. Lors d’une réaction allergique, toutefois, les globules blancs risquent de ne pas avoir suffisamment d’enzymes disponibles pour effectuer ce travail, ce qui permettra aux mastocytes et aux basophiles de libérer de l’ histamine. Survient alors la réaction allergique typique : nez qui coule, yeux qui gonflent et qui picotent, douleur, chaleur et rougeur dans la zone concernée. Une étude allemande a montré que les enzymes fissionnaient des complexes immunitaires en circulation, comme le prouvent la diminution de leur taux dans le sang et l’amélioration des symptômes cliniques. On a souvent essayé d’utiliser la protéase chez des patients atteints de la maladie c(liaque, mais sans grand succès.
On pensait que la gliadine contenue dans de nombreuses céréales telles que le blé, le seigle, l’orge et l’avoine était responsable des réactions violentes présentées par les patients. Dans une étude sur la maladie c(liaque, la structure glucidique a été supprimée à l’aide de glycosidase, avec un succès total. On ne constatait aucune lésion de la muqueuse intestinale alors que c’est pourtant fréquent dans cette maladie.En outre, la structure protéique n’était pas modifiée. Cela montre une fois encore que les enzymes ont besoin d’un substrat spécifique.
L’un des résultats intéressants de la thérapie par les enzymes nous vient d’une étude autrichienne. Elle a montré que les enzymes pancréatiques ainsi que la bromelaïne et la papaïne stimulaient la production du facteur de nécrose tumorale. Le facteur de nécrose tumorale est une cytokine (protéine non-anticorps qui agit comme un médiateur intercellulaire lors d’une réaction immunitaire) capable de provoquer la nécrose hémorragique (destruction) des tumeurs et d’exercer une activité cytostatique et cytotoxique sur les lignées cellulaires transformées.
En d’autres termes, non seulement les enzymes digèrent des produits étrangers mais elles peuvent aussi activer d’autres produits protéiques du système immunitaire afin de détruire des grosseurs indésirables dans le corps. Bien que les références ci-dessus ne représentent qu’un petit nombre des études, on peut voir que les enzymes jouent un rôle thérapeutique dans de nombreux troubles.
D’autres études se penchent sur le traitement de l’autisme, les blessures des sportifs, l’infection herpétique, le cancer et les maladies auto-immunes.
Les suppléments enzymatiques : un gage de santé et de longévité.
Bien qu’il soit souhaitable d’adopter une alimentation exclusivement (ou presque) composée d’aliments crus, cela exige de la discipline. Chacun de nous peut franchir le pas et découvrir ce qui lui convient. On peut utiliser des produits animaux sains et naturels pour avoir sa dose de protéines. Le plus fervent partisan de ce type d’alimentation est sans doute Aajonus Vanderplanitz. Son site Internet, http://www.primaldiet.com, raconte en détails son expérience des aliments crus, en particulier des produits animaux, sur toute une vie.
Il y a beaucoup d’autres adeptes des aliments crus sur Internet. Ils ont écrit plusieurs livres, parlant surtout d’un régime végétarien à base d’aliments crus. Chacun avance ses propres arguments et points de vue. En fin de compte, c’est au lecteur de décider, après de multiples essais, ce qu’il estime être dans son intérêt. Ce sont finalement les essais, les erreurs et votre éducation qui vous poussent à être végétarien ou pas. Vous devez noter comment vous vous sentez sur le plan physique, spirituel et émotionnel durant toute transition. Ce n’est qu’en essayant que vous pourrez juger de l’impact des enzymes sur votre santé.
Nous sommes nés avec des carences enzymatiques et nous avons un potentiel de production d’enzymes limité. Le Dr. Howell pensait que les suppléments enzymatiques, en plus d’être importants pour la santé et la longévité, constituaient également une sorte d’assurance. En vieillissant, notre corps ne produit plus autant d’enzymes que pendant notre enfance ou notre jeunesse. Quoi de mieux pour être assuré de vieillir en bonne santé que de consommer des aliments enrichis en enzymes et des suppléments enzymatiques lorsque cela s’avère nécessaire ?
Les études cliniques sont généralement financées par les compagnies pharmaceutiques dans l’intérêt des actionnaires et ont tendance à ne pas être réalisées pour des raisons purement altruistes. En outre, on s’intéresse peu aux produits naturels parce qu’ils ne peuvent pas être synthétisés et brevetés – du moins pas aux Etats-Unis. Nous vivons dans un monde de fous où n’importe qui peut acheter et mettre en pratique diverses menaces biologiques et chimiques.
L’anthrax et la variole ne sont rien comparé aux dangers qui nous guettent.
Comme cela a déjà été écrit dans des précédents articles de ce magazine, il existe des forces qui souhaitent créer le chaos – dans l’unique but de nous apporter une solution, mais à quel prix ?
Je pense que les enzymes constituent pour l’humanité le plus grand espoir de prévenir et de traiter les menaces auxquelles nous risquons d’être confrontés dans les années à venir. Je vous encourage en outre à profiter de cette occasion pour vous documenter sur le sujet auprès de sources fiables afin de préserver la bonne santé de votre famille et des êtres qui vous sont chers.
Références • Beazell, J.M. et al., "A Reexamination of the Role of the Stomach in the Digestion of Carbohydrate and Protein", Am. J. Physiology 132:42-50 (1941)• Howell, E., Enzyme Nutrition, Avery Publishing, New Jersey, 1985 Traduction : Christèle GUINOT.
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Dernière mise à jour le : 04 mars 2006.