L'ECONOMIE FRANCHE (Sans intérêt),A LA PORTEE DE TOUS
FAUDRA-T-IL UN NOUVEAU WAL STREET1929 POUR Y PARVENIR ?
Si des règles économiques saines et justes étaient appliquées dans le Monde, il n'y aurait plus, ni conflit, ni partis, mais des citoyens respectueux de l'avenir de la planète. Or, 95% des citoyens ignorent que les règles qui régissent notre marché mondial sont discriminatoires, voire malhonnêtes.
Il nous est impossible de vivre au-dessus des équilibres naturels (loi de l'incapacité de notre terre à transformer nos déchets dans des temps plus brefs, les rythmes de passages du vivant au minéral restant intangibles).
Les industriels, suivant la loi de Marché, ne peuvent en aucune manière rester les bras croisés même si la production est excédentaire ou qu'elle ne puisse se vendre pour diverses raisons. Il s'ensuit un gaspillage sans précédent, une pollution énorme, des millions de chômeurs à la clef, une situation désespérée qu'il faudra rapidement régler. Ce n'est pas le gouvernement actuel, avec ses réformettes et nouveaux petits impôts pour tenter de payer des intérêts de la dette absolument indus; ces intérêts, injustifiés et inutiles, augmentent prix et impôts. De même, il est scandaleux que chaque paysan ne soit pas rétribué à la juste valeur de son labeur, que ceux-ci soient démoralisés par l'assistanat, la conditionnalité des aides, alors que les intermédiaires profitent honteusement de cette économie défavorable aux plus entreprenants.
Là où le bât blesse, où doit être portée toute notre attention se situe au niveau de l'intérêt. Ce procédé inique — parfaitement démontré par les économies suédoises et allemandes d'avant-guerre — ne se justifie plus aujourd'hui. Afin que le crédit soit " le plus léger possible", traites de travail émises et garanties par l'Etat, puisse profiter à tous sans inflation il est suffisant et nécessaire que le producteur ne soit plus obligé de faire des avances de capitaux ou de recourir au service de prêteurs exigeants. Il paie ses dettes quand il a livré sa marchandise ou les travaux et en a reçu le prix, un peu comme les hypermarchés aujourd'hui. Il faut et il suffit d'une économie planifiée par le peuple et corrigée par des sages. Ce n'est pas une économie communiste mais une économie de partage comme indiqué dans la définition présentée par le Robert. Nous devons être, simplement des communautaristes. Le ventre de chacun étant semblable au ventre d'un quelconque autre citoyen
Voici une courte démonstration très près des réalités. Si cet exemple est ponctuel il peut être largement porté sur le plan industriel, l'Etat prenant le relais, alors que dans le cas ci-contre il s'agit de l'association.
Ø Un maraîcher bio produit dans une serre (20mx4m), en plein hiver, des légumes (mâche et salades). Il alimente 100 familles regroupées en association. Le président de cette dernière voyant que la production est insuffisante pour distribuer cette production demande au maraîcher de construire une nouvelle serre.
Ø Les moyens limités du maraîcher ne peuvent l'inciter à répondre par l'affirmative. Le président propose d'avancer les 2.000€ nécessaires. 20€ de contribution par famille.
Ø La proposition est acceptée par le cultivateur. Dans les jours suivants, la serre est montée. La production s'organise. Plusieurs semaines plus tard, les membres de l'association reçoivent les paniers commandés et outre les 20€, les personnes participantes reçoivent un panier supplémentaire correspondant, en somme, à une gratification sur l'avance faite par ces derniers.
Ø Conséquences : Chaque membre reçoit pendant la durée hivernale les commandes passées, le maraîcher, quant à lui, possède une serre supplémentaire sans qu'il ait déboursé quoi que ce soit et sans verser des intérêts qui l'auraient obligé à augmenter les prix. Voilà prosaïquement la démonstration simple et compréhensible de l'inutilité de l'intérêt qui profite aux mêmes personnes : les banquiers.
Ø A vous de juger. Quoiqu'il en soit il faudra bien transformer le système sous peine de voir de plus en plus de miséreux dans un contexte d'abondance. Seul le peuple doit juger et agir UNI à l'aide du Référendum d'Initiative Citoyenne. Les baisés malhonnêtes devront en passer par la force citoyenne souveraine.
J.Daudon porte-parole de la Collégiale
L'Economie franche ou sans intérêts
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Dernière mise à jour le : 21 décembre 2007