Un matador original
IL PLANTA, DURANT DES LUSTRES, DES MOTS DANS LA TETE DES GENS.
ORIGINAL, INTREPIDE, HUMAIN, CONVAINCU ET PUGNACE
Un drôle de citoyen que cet homme-là !
Avant de le dépeindre dans le final de son plan, à la fois simple et rigoureux, qu’il me soit permis de le situer dans son cadre de vie en prenant soin de remonter jusqu’à sa plus petite enfance. Si une personne avisée ne m’avait pas transmis ces importantes révélations, à des moments précis de ses premières années, nous ne pourrions comprendre aujourd’hui qu’une partie des actions menées à leur terme. D’une manière humble et fière à la fois, certes discontinue, tenace la plupart du temps, il réalisa son plan avec il faut le reconnaître, oublions le paradoxe, des moments de doutes, de remise en question de sa démarche, de quelques velléités dans sa logique de déposer un cadeau royal dans les têtes pensantes de la société : lui redonner l’envie d’espérer, lui permettre de vaincre sa peur innée, abandonner l’envie de dominer : vivre sereinement et simplement ce court moment sur cette croûte ...terrestre.
Une société, égoïste, arriviste, dégénérée autant par une éducation quasi sacrifiée, tout au moins permissive, que par une nourriture dévitalisée, des soins chimiques de surcroît inutiles. Tout au long de ce vingtième siècle, elle fut courtisée par de très médiocres informations anodines et non essentielles qui, pour la plupart, ne laissaient dans les cerveaux que d'amères et morbides pensées. Ceci n'était pas sans rappeler l'ignorance dans laquelle, au temps des seigneurs, le peuple était plongé.
Tour à tour cet enfant, ce gamin, puis l'adolescent, marqué par l'incompréhension de ses contemporains osait jouer au vieux mâle. Impitoyablement son intuition, peut-être des réminiscences inconscientes de vies intérieures, le forçaient à aller jusqu’au bout de son raisonnement et de son corollaire, l’action. Ceci sans que beaucoup d’humains puissent le suivre, le complimenter, comprennent ou prennent la relève. Tel fut, est et ne sera peut-être plus le sort de presque tous les hommes d’un certain génie, véhiculant des pensées, ayant quelques générations d’avance.
Le destin l’avait lancé, seul, sur une route semée d’obstacles modernes. Il était né et devait mourir en accord avec son moi profond. Sa hargne légitime — devant l’incurie programmée propre à ce que les humbles macèrent dans le fatalisme — prenait ses origines dans les souffrances psychophysiologiques qu'il avait endurées durant sa prime jeunesse et son adolescence.
Imaginons-le à l’aide d’une photo — dans la maison des grands-parents, tout en haut de l’escalier conduisant aux chambres — posée sur un guéridon. En pantalon court à bretelles, une ravissante chemisette, parée au niveau des seins, d'une frise en nid d'abeilles, des alvéoles multicolores, un travail de couturière remarquable que l'on ne pouvait accorder qu'à un enfant chéri, tout au moins réservé à un être auquel les parents accordaient une grande importance. Il n'était que le fruit de leur amour; ils le voulaient, leur chose, sans jamais en démordre. Un robot de grâce, un pantin richement costumé, un bijou de chair pour une mère sans doute trop protectrice. La preuve en était que la tête de cet enfant terminait le tableau par un visage régulier, souriant, décontracté, des dents régulièrement implantées, ce minois adorable surmonté par des cheveux blonds, longs, enroulés en anglaises. Elles tombaient de droite et de gauche, comme des pampres de la vigne, rebelles, légères et facétieuses, tandis que la boucle maîtresse paradait horizontalement sur le milieu du crâne d'avant en arrière, orchestrant l'ensemble qui rayonnait, laissant dans le ravissement certaines mères attendries.
Ce tableau appartenait aux meilleurs moments, bien avant les six ans. Lorsqu'on le compare à une photo scolaire prise deux ou trois ans plus tard, la surprise, l'effarement s'emparent de votre personne. Les longs cheveux ont disparu. Au milieu de ses camarades, la plupart souriants, il a perdu de son charme. Le visage est renfrogné. La bouche mi-cul de poule, mi-tricorne de gendarme renforce l’expression grincheuse, semble bouder puissamment ce regroupement d’une occasion, pour beaucoup, solennelle. Aurait-il eu conscience de sa profonde vie intérieure ? Elle paraissait s'opposer nettement, au moi de ses camarades qui reflétait, quant à l’expression, l'insouciance, la décontraction naïve. Une franche et gaie soumission à un monde scolaire qui mettait l'individu dans un carcan dont il serait à l'avenir difficile de se défaire. La seule preuve de l’originalité de ce gamin, aujourd'hui grand-père, qui puisse nous rester après de nombreuses années réside dans la suite d'anecdotes suivantes:
A pareille époque, nous sortions à peine de la guerre, la mode imposait d'aller à des dates précises au monument aux morts de la ville. Vêtus bien mieux que les jours ordinaires, la culotte courte à bretelles pour les garçons étant toujours de mise, en rangs serrés, les enfants des écoles primaires étaient conduits par l'instituteur, ancien résistant, vers le symbole du sacrifice, le monument de la reconnaissance et du souvenir.
Durant le trajet, sur les trottoirs qui frisaient de petites rues adjacentes, notre bougon petit compère choisissait la queue du peloton. Ainsi pouvait-il voir, sans trop être vu, le groupe. Dès que les enseignants, préoccupés de la sécurité des classes, jetaient leur regard dans une direction donnée ne se préoccupant point de la lanterne rouge, notre petit filou d'écolier décollait brusquement du groupe et s'engouffrait rapidement dans une petite ruelle, comme happé par un puissant aspirateur, dans laquelle quelques artisans s'employaient. Prenant des chemins connus de lui seul il revenait comme si de rien n'était vers ses pénates. Au passage, le long du fleuve, il s'exerçait à l'aide de cailloux ronds et plats, aux ricochets sur l'eau, regrettant sans doute de ne point pouvoir atteindre l'île au milieu du fleuve, ceinturée de roseau, qui l'attirait intensément. Le monument semblait loin à cet instant ; loin aussi ces mystères composés de faits d'armes, de sang versé, de larmes aussi, avec la mélopée lapidaire et naïve des pacifistes : « plus jamais cela ».
Il n’appréciait pas ceux qui en parlaient, leur reprochant de ne point être plus simple et davantage préoccupés à lui fournir toutes les astuces nécessaires à affronter et à triompher des mille et un problèmes qui surgissaient tous les jours. Pourquoi ces adultes très expérimentés ne participaient-ils pas à satisfaire son imagination débordante, voulaient-ils lui imposer un monde trop sérieux, trop violent naguère et pour quelles raisons ? L’ignorance était bien la source de ces maux multiples. Ah, si l’histoire possédait de vrais historiens !
Non vraiment le petit "buissonnier" ne comprenait pas. Il ne portait guère dans son estime ce grand curé, jeune encore, dynamique....qui s’escrimait à vouloir leur enseigner les bonnes manières, la politesse par exemple. Certes, il n'était pas contre ces méthodes; mais de là acquiescer au reniement des sept péchés capitaux ! Ce grand corbeau à la longue soutane devait avoir complètement perdu le nord. Il voyait ce curé si beau, qu'il lui aurait collé, s'il avait été le bon Dieu, une femme splendide. Qu'il ne puisse jouir d'un pareil cadeau il voulait bien l'admettre mais que ce fada les forçât à cracher sur la pâtisserie renier les sucreries le rendait fort mécontent. Quoi, ... la gourmandise !
Gourmand en diable, il allait succomber à ce péché anodin. Ce péché en apparence véniel allait lui coller par l'intermédiaire des "plombages" un bec en zinc; pire l'empoisonner par les métaux lourds au point de paralyser pendant de longues années, son tempérament, ses forces, psychophysiologiques, bloquer par intermittence son intelligence pourtant vive....bref le condamner, après le péché, à reconnaître, non seulement sa faute, mais en outre fouiller durant des dizaines d'années son passé pour trouver l'origine de sa maladie.
Cette cyclothymie, ces accès d'hypo-hyperactivité l'empêchèrent de développer efficacement ses dons, tant dans le domaine sportif que professionnel.
Il lui arriva, alors qu'il était professeur au Lycée technique, de détourer ses sabots et de fixer dans les semelles, ainsi transformées, des lames de plomb. Ce chemin de croix, il le vécut plusieurs années. Il pensait ainsi pouvoir neutraliser cette force perverse, insaisissable qui l'handicapait considérablement. Il accusa le ténia, l'influence de ses parents.....bref la terre entière. Il était bien miné de l'intérieur. Cette force insolente, déstabilisante laissait le sujet dans un complet désarroi.
Au cours de la lecture d'un livre du docteur Atkins, il parvint enfin à enrayer momentanément la progression toujours aussi déconcertante de l'empoisonnement. Il agressa, par l'ingestion de graisses, tant animales que végétales son pancréas. Il se mit à suer la nuit, à tel point, qu'il fut obligé de changer, à chaque fois de pyjama. Quinze jours après la transformation lente s’esquissait.
La suite sur laquelle nous ne nous attarderons pas fut une lente délivrance sanctionnée par des accès très curieux d'inflammations, d'allergies. Jusqu'au jour, où, toujours grâce aux lectures de documents scientifiques, il comprit que le mercure l'avait envahi. Des thérapies adéquates eurent raison en six mois de ces dernier tracas. Son ressenti s'imprimait bien mieux dans sa mémoire. Il lui était alors possible d'analyser l'événement qui avait attiré son inlassable curiosité, le critiquer à loisir, apporter une solution adéquate la plus naturelle possible. Il lui devenait dès lors possible, les trous de mémoire ne fragmentant plus son allocution, de transmettre aisément et d'une manière compréhensible pour l'interlocuteur, son message.
Entre-temps l'expérience lui confirmait bien qu'il ne pouvait faire confiance qu'à lui-même. Il appréciait le conseil, la suggestion mais rejetait le dogme, la recette confectionnée à dessein, les raisonnements préétablis, les formules toutes faites appliquées sans une réflexion, a posteriori, poussée.
La majeure partie des individus gobent, avalent le discours des responsables dits politiques ou scientifiques et n'ont aucunement les bases nécessaires pour contrer ces derniers. Les politiques, d'ailleurs, ont-ils une vue éclectique du monde qui les entoure ? Cet homme, assez fin analyste, se rendait compte qu'ils se comportaient, depuis peu d’ailleurs, comme d'excellents psittacistes, d'habiles bonimenteurs, mais surtout les représentants d'un grand parti, ou d'un corps de scientifiques, naguère, politiciens défendant l'intérêt collectif, savants honorables, humanistes et responsables de leurs actes. Ils comptaient aujourd’hui sur la réputation des actes responsables de leurs aînés.
Ne suffirait-il pas qu'une chèvre douée de la parole monte sur des tréteaux pour que la majorité l'applaudisse sans coup férir? Doux Jésus est-il possible que nous soyons à ce point influencés ! L’un de nos Présidents désirant couper court à une question à la fois pertinente et gênante se déroba habilement, mais d’une façon hypocrite, en s’exclamant devant les journalistes : « si cette découverte était vraisemblable, cela se saurait ».
Quel que soit le sujet, un pétrolier à la dérive coulant en pleine mer, une nouvelle maladie, la découverte d'un chercheur indépendant, tout est fait pour noyer l'essentiel : le profit avant tout. On oublie que le pétrolier implorait l’asile. L’hospitalité, bien connue, des gens de mer n’obtenait aucune réponse accueillante ; qu’il aille se faire foutre avec sa cargaison maudite : ce rejet profitait momentanément aux responsables. Il deviendrait catastrophique pour l ensemble de la population dans un très proche avenir.
On clame aux quatre coins de la planète la propagation d’une épidémie en soustrayant au public les causes de cette dernière — (la plupart des maladies sont induites par des défenses immunitaires faibles diminuées par des polluants divers de synthèse, produits employés parce que les conditions d’hygiène n’ont pas été respectées) — et ce ne sont ni les vaccinations, ni les produits chimiques qui rétabliront ces défenses bien au contraire). Enfin, on cache de multiples découvertes fondamentales de chercheurs indépendants. Elles lèsent les intérêts des cartels pharmaceutiques. Les tracasseries administratives, policières, juridiques sont employées pour anéantir les chercheurs trouveurs.
La peur est bien au rendez-vous. Les gens affolés oublient de réfléchir, l'ignorance leur enlevant tout pouvoir. On leur dicte un certain comportement ; point final. Les antériorités médiatiques, basées sur le mensonge, la mauvaise foi, la calomnie, décuplent cet assujettissement.
Voilà schématiquement brossé le tableau qui se dressait devant lui. Un déséquilibre patent dû à l'hérédité, amplifié par de multiples vaccinations, une nourriture dégénérée, des produits pharmaceutiques distribués sans aucune prudence; une formation scolaire et universitaire carencée, des principes de bases propres à mettre en garde l'individu, notamment sur les plans biologiques, agronomiques, chimiques, et atomiques sous l’éteignoir; une désinformation, tout azimut, calculée, orchestrée, organisée de main de maître et pour clôturer cet ensemble terrifiant, diabolique de perversion, de calculs, de cynisme — point non négligeable du système — une rumeur solidement entretenue : la crainte des sectes que l'on vouent aux gémonies. Il est possible alors de porter le discrédit sur toute association, médecins, chercheurs qui désirent contrecarrer ces projets malsains en les dénonçant soit sur la place publique soit d'une manière épistolaire.
La partie semblait perdue d'avance. Les rares opposants à cet état de faits, merdaient lamentablement sur un sujet précis, lorsqu'ils tentaient de constituer une fédération. Ils se noyaient dans un crachat lorsqu'ils s'évertuaient à peaufiner une Charte commune. Une « paille au derrière » étranglait les plus entreprenants qui tentait de mettre un terme aux dénis de justice. Il fallait un front commun....... chacun, hélas, regardait son propre nombril.
Pourtant le rebelle venait, seul, de trouver des parades astucieuses. Il faisait peur à son tour aux valets du système. Les médecins de D.D.A.S.S recevaient des emails sur des thérapies nouvelles, notamment dans le domaine des métaux lourds et la manière d'arrêter l'évolution des métastases. Les représentants de l'Inspection d'Académie prenaient en pleine poire des réparties cinglantes, telle : dans votre jardin il ne peut pousser que des orties tellement votre ignorance est grande. Ils invoquaient le devoir de réserve à cet enseignant qui informait en dehors de son établissement, alors que l’article 223-6 punit une personne qui peut empêcher un crime ou un délit ! Ils appliquaient sans état d’âme des lois injustes en contradiction formelle avec plusieurs de nos Codes dont la Constitution et le Code civil.
Mais ses meilleures actions furent dispensées par l'envoi de courriers personnalisés aux médecins libéraux de chaque département qui recevaient un document dont les premières lignes étaient rédigées de la sorte: en respect du nouveau Code Pénal, nos associations se permettent de vous informer sur des méthodes de soins ignorées de votre profession. Devant les souffrances endurées par certaines catégories de patients nous ne pouvions que répercuter l'information.
Enfin, et c'est là où l'affaire fit grand bruit, la même nuit, trois statues de Pasteur, l'illustre chimiste plagiaire, qui fit tant de mal à l'humanité et à la Science, furent déboulonnées, rangées sur le bas-côté, bustes affublés d’une pancarte sur laquelle on pouvait lire : « Plagiaire hors pair, biologiste 100 fois criminel avec références bibliographiques. Dans la foulée, des complices avertissaient la presse, les pompiers et la gendarmerie. Les mouches soudainement changeaient d’âne.
L'alerte avait été très chaude. Les livres cités sur les pancartes se vendaient comme des petits pains. L'idole des trusts pharmaceutiques venait de prendre une branlée mémorable. Inexorablement le peuple reprenait, soudainement du poil de la bête. Il n'en fallait pas plus pour qu'un déplacement, a priori, aussi préjudiciable à l'ordre public ne prenne l'allure d'un commencement de débâcle.
Le meilleur, peut-être, des banderilles qu’il planta à l’occasion d’un coup de téléphone à l’Institut Pasteur, information relayée par la secrétaire, fut de promettre un legs d’une grande valeur à cette maison centenaire. Mais, et cela fut bien noté en sténo, sous réserve que l’Institut cesse toute production de vaccins avant la fin de l’année et que soit mis en place lors d’épidémies des vaccins homéopathiques bien plus efficaces et bien moins dangereux. A la manière du Dr Collet qui en 1871, lors d’une épidémie de variole vaccina de cette manière avec de francs succès. Ces originales exigences jetèrent le trouble chez l’interlocutrice qui ne put que conclure par : « bien monsieur, je ferai suivre ».
La première estocade fut donnée à l’adresse des comités départementaux de lutte contre le cancer. Toutes les secrétaires ou bénévoles des sièges furent avertis par téléphone qu’ils allaient recevoir un document scientifique démontrant le blocage du processus de développement des métastases. Adresses des laboratoires situés en Hollande, cas de guérisons à l’appui, rien ne manquait. Prière leur était faite de bien vouloir avertir les membres des comités avant de prévenir le Président qui, dans la plupart des cas , était un médecin. L’affaire fit également des remous. Ainsi qu’une onde souterraine, discrète mais efficace, elle ébranla les plus sceptiques. Tant et si bien que la seule réponse, parvenue par retour, indiquait que : si le cancer fait vivre plus de personnes qu’il n’en tue, cela est simplement scandaleux et qu’il convenait donc de supprimer tous les postes de médecins, chirurgiens, biologistes qui se révèlent inutiles ! Comprendra qui pourra. L’aveuglement, l’entêtement à protéger leurs intérêts, à l’appui la dérision cynique, étranglaient certains « chimiothérapeutes » : lisons médecins asservis au système.
La seconde estocade — conséquence indirecte de plusieurs emails et fax envoyés aux pays africains par le même patenté de l’information correcte — vint d’un des pays du continent cité. Ce journal gratuit que l’on trouve dans le métro parisien, sous la forme d’un communiqué de presse, faisait état de la déclaration d’un personnage de ce même pays indiquant que la campagne de vaccination poliomyélitique, lancée par les Rotarys européens, n’avait qu’un seul but non avoué : provoquer la stérilisation des enfants africains.
Ce brûlot déchaîna les radios qui tentèrent à tout prix de minimiser la force de l’information. Pourtant le bien avait atteint son but. Les métaux lourds contenus dans les vaccins, le sérum de veau présent dans la plupart des vaccins hormis le BCG, le ROR et le vaccin contre la grippe, les fragments géniques venaient d’être mis en accusation. Les vaccins n’étaient plus idolâtrés et ne bénéficiaient plus de la confiance populaire.
Les milliers de communiqués antérieurs, les emails en nombre adressés aux instances sanitaires, aux citoyens et aux législateurs refaisaient surface dans l’inconscient de chacun.
Le monde ne semblait plus trembler des conséquences des maladies. Ce dernier pâlissait, bien davantage des conséquences des vaccinations. Soixante ans de combats incessants, venait de faire du vieux matador l’artisan principal de la victoire sur le Minotaure. Les lobbies allaient perdre tout leur prestige par de simples paroles ou lectures convaincantes. Une vie toute entière pour qu’enfin la vraie peur prenne le pas sur sa consœur née d’une désolante désinformation.
Diégo Der